À seulement 15 ans, un fils fait assassiner son père en échange d’une récompense

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Société

C’est une triste histoire qui nous ait parvenue du Figaro. Dans le Var, au sud de la France, en avril 2020, un adolescent de 15 ans mit à prix la tête de son père en échange d’une « belle récompense ». Pendant un an, sa proposition, restée à l’abandon, finit par séduire un jeune à peine plus âgé qui passa à l’acte. En avril 2022, le fils fut condamné à 15 ans de prison. Son pseudo tueur à gage comparut cette année 2023, il y a quelques jours devant la cour d’assises des mineurs de Draguignan dans le Var, rapporte le Figaro. Cette extrême violence confirme une nouvelle fois les prédictions bibliques sur la cruauté toujours plus accrue des Hommes dans ces derniers temps.

Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. [Matthieu 24 v.12 Bible]

La violation de la loi, la perte de l’humanité, deux symptômes qui découlent directement du mépris de l’Homme envers Dieu. Les Hommes sont de plus en plus nombreux à perdre cette notion du bien et du mal, que Dieu dans sa bonté a inscrit dans notre conscience. Ainsi, libre accès à l’esprit du mal d’occuper la place pour faire plus de ravage, sous nos regards impuissants. Force est de constater la flambée de la haine, de l’animosité, dans tous les domaines de notre société. Et les coups durs de cet esprit du mal sont manifestement portés sur les foyers et les familles. Ce fait divers en est un énième exemple.

 
Si vous le tuez (sic), vous avez 2000 et y aura pas de problème avec les condes (NDLR: les policiers). Vous inquiétez pas mais je veux qu’il soit mort.

Jordan, 15 ans, rédigea sur papier un contrat d’exécution pour assassiner son père, Sylvain P. rentier immobilier. Ayant fait fortune dans l’immobilier, cet homme qui approchait la cinquantaine profitait de sa vie en s’adonnant au sport et à l’éducation de son fils. Un scénario aussi morbide pouvait-il naître de ce fils qui semblait vivre dans un bon et beau cadre ? Difficile à l’imaginer, même pour ses proches qui qualifiaient Sylvain P. de « travailleur » mais aussi, « courageux » et « drôle ».

Que s’est-il passé dans l’esprit de cet adolescent, quel trouble vivait-il pour en vouloir à son père ? Quelle blessure nourrissait-il ? Quel niveau de colère et de haine portait-il pour être aussi déterminé, ou plutôt aveuglé par le mal ? En effet, ce jeune homme ne trouva aucun remord à faire part de sa proposition à ses copains de classe et les jeunes de son quartier. Il aura fallu un an pour que son offre sortie d’un scénario de film trouve preneur. Le sort du père fut alors scellé le 24 avril 2020 par un certain Adam, 17 ans, « un jeune influençable attiré par l’appât du gain. », relate le Figaro. En pleine séance sur son vélo d’appartement, il fut abattu d’une balle dans la tête. Il aurait été retrouvé encore sur son vélo, cependant la tête au sol dans une mare de sang, détail le Figaro. Ce sont les bruits de respiration d’une personne agonisante qui ont mené les pompiers jusqu’à lui. Il succombera lors de son trajet vers l’hôpital.

« Ça ressemble à un mauvais film… mais quelle triste réalité… le futur parrain!! Je paye il exécute » -
« 15 ans de prison pour avoir commandité l’assassinat de son propre père. Ça va! Dans 7 ans max il est dehors. Juste incroyable »
« C’est un enfant et alors? Ça reste un acte de cruauté. Rien avoir avec le fait que il soit enfant ou non »

Les internautes sont partagés entre ceux qui concluent au manque d’implication d’un père plus dévoué à sa réussite financière qu’à son propre fils et ceux qui réagissent à la cruauté d’un fils envers un père qui s’est battu pour lui offrir le meilleur. D’autres encore s’offusquent d’une peine judiciaire loin d’être à la hauteur d’un tel crime.

Nous pouvons chacun apporter nos opinions sur cette actualité, cependant, un point crucial est à déplorer. Par sa haine portée à l’égard de son père, ce fils vient lui-même d’obscurcir son propre destin. Et que dire de ce jeune tueur à gages, qui selon l’article, hésita avant de perdre le contrôle de son arme ? Etait-il réellement conscient de son acte ou un simple « pauvre garçon » comme le qualifia son avocat ? Au regard de l’évangile, cette affaire compte donc trois victimes du mal. Le père décédé et les deux jeunes gens qui ont condamné leur avenir.
Ainsi chers lecteurs, prions pour notre jeunesse, et plus encore, pour nos propres enfants et jeunes proches. Personne n’est à l’abri des inspirations malfaisantes de l’ennemi, qui peut utiliser les blessures profondes et les souffrances pour conduire à l’irréparable et ce, dans une inconscience affolante.

La Rédaction

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