A Paris, des centaines d’enfants dorment à la rue chaque soir

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Société
 

Paris, ville étincelante sous les lumières de ses Champs et de sa haute tour, attire au plus haut point les regards pour l’exquisité de son art culinaire et son romantisme reconnu à travers le monde, qui charme tous ceux qui s’aventurent pour mieux découvrir sa culture « so frenchy so chic ». Mais alors que la capitale Française jouit d’une certaine renommée, derrière cette belle apparence, elle déborde pourtant de soucis et de difficultés pour assurer à tous ses citoyens un certain confort ou encore une sécurité dans l’emploi tout comme dans le logement. Plus tard dans la nuit, lorsque les lumières s’éteignent, plus de 700 enfants dorment avec leurs parents dans la rue ou dans des hébergements précaires selon une douzaine d’organisations solidaires.

« En Ile-de-France, les 20.000 mineurs actuellement hébergés à l’hôtel sont dans une situation de précarité extrême », cite le 20 Minutes. C’est donc face à ce constat dégradant de la situation sociale de ces familles, qu’Unicef France, le Samu social de Paris, la fondation Abbé-Pierre ainsi que la fédération des acteurs de la solidarité ont décidé de tirer la sonnette d’alarme et de dénoncer les conditions déplorables dans lesquelles un bon nombre de personnes vivent, et surtout lorsque cela engendre derrière des pertes humaines, dont les derniers faits les plus connus, en novembre le décès d’un bébé après un accouchement en urgence d’une maman sans-abri demandeuse d’asile, en juillet un enfant de 6 ans retrouvé mort en Guadeloupe et dans la rue en Seine-Saint-Denis la mort prématurée d’un bébé d’un jour. Le Collectif des morts de la rue a recensé au moins 8 mineurs décédés depuis le début de l’année parmi les personnes sans abris.

Un chiffre faible pour certains, qui, toutefois remet en cause la gestion sociale du pays. Et depuis certains forums, l’opinion publique dénonce cette mauvaise gestion, qui est au coeur même des discussions. Beaucoup s’indignent face à certains avantages accordés à d’autres plus facilement ou encore les résolutions du pays à ouvrir davantage ses portes aux autres nations tandis qu’une partie de sa population vit dans la misère et peine à se relever des difficultés qui l’affectent. « La République a le devoir de garantir un avenir à tous ses enfants et la pleine effectivité de leurs droits », revendiquent certaines associations.

Nous savons que la force d’une société se trouve dans l’entraide mutuelle, au service des plus faibles. Souvenons-nous que cette nation a été un refuge pour beaucoup et portons donc cet amour pour venir en aide aux plus démunis. Certains diront que c’est plus simple à dire, à écrire qu’à faire, mais au-delà de toute réflexion ou pensée, sachons que le Dieu d’éternité, qui est un refuge pour tous ceux qui l’invoquent et se confient en lui, ne souhaite que le bonheur de tout Homme. L'Eternel est bon envers tous, Et ses compassions s'étendent sur toutes ses oeuvres. [Psaumes 145 v. 9]
Attentif au chagrin de tous ceux qui sont dans l’abattement, il est également cette haute retraite pour tous les opprimés, les malheureux qui gémissent de souffrance. Il apporte l’espoir là où la tristesse a semé la crainte, et au-delà de tous les changements et miracles qu’il pourrait opérer, il nous garantit sa grâce qui nous accompagne tous les jours et nous maintient sous son aile, notre aire de repos.

Selon ces mêmes associations, « cette situation indigne de la France, 6e puissance économique mondiale et signataire de la Convention internationale des droits de l'enfant, provoque des drames ». Les chiffres démontrent malheureusement l’ampleur actuelle de ce sujet délicat où la précarité frappe de plein fouet des ménages. Au bord de la crise humanitaire, il nous faudrait bien plus que des mesures pour y mettre un terme, mais des actions bien définies en ce sens contribueraient à engager « un plan d’urgence d’ouverture de places d’hébergement pérennes et de logements accessibles ».
Ne détournons point notre attention aussi longtemps que ce sujet demeurera, davantage car il touche plus particulièrement les femmes et enfants, menaçant le futur de cette nouvelle génération qui voit notre société s’engouffrer de plus en plus dans des pires atrocités et des élans plus sombres. Autant donc le gouvernement se doit de travailler pour y remédier, autant l’Eglise de Christ ne doit rester passive. Ainsi, chers Frères, quelles seraient, selon vous, les actions que l’Eglise pourrait mener ? Car dans l’évidence ce sujet nous concerne tous.

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Perla Kouam WAFFO

Artistes Press

Assistante de rédaction chez 🗞📰 Artistes Press - Entrepreneuse

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