Une application Web met fin aux descriptions raciales de la police de San Francisco

Quand la technologie est au service de la justice, cela donne un nouvel outil qui se veut prometteur et avant-gardiste pour lutter contre les discriminations dans les rapports de police. Cet outil bientôt mis sur le marché, en fin de phase de développement est déjà sollicité par George Gascón, procureur de la ville de San Francisco. Il annonça la mise en place de cette technologie dans son bureau ce 1er juillet, afin de lui permettre de n’être influencé en aucune façon par un biais raciste mentionné en amont par la police, lorsqu’il devra condamner un individu, rapporte le Figaro.

Il s’agit d’une application Web utilisant plusieurs algorithmes pour censurer automatiquement un rapport de police. Elle reconnaît les mots du rapport grâce à la vision par ordinateur, un type de technologies permettant d’analyser, traiter et comprendre une ou plusieurs images prises. L’outil se sert également d’une technique appelée reconnaissance d’entités nommées, pour identifier ceux qu’il faut supprimer. Elle consiste à rechercher des objets textuels comme des mots qui peuvent être catégorisés dans des classes telles que les noms de personnes ou de lieux. Les mots sont ensuite remplacés par des versions génériques comme Location ou Agent #1. - Par ailleurs, des informations concernant les policiers, comme leur numéro de badge, seront supprimées. Cela, au cas où le procureur les connaîtrait et pourrait être biaisé en faveur ou à l’encontre de leur rapport.

Une application pour lutter contre les discriminations pénales ?

Dans sa forme, il s’agit d’une application web, créée par Alex Chohlas-Wood et une équipe de chercheurs du laboratoire d’informatique de l’université de Stanford. Cette application Web se distingue par ses nombreux algorithmes qui censurent de façon automatique dans un rapport de police, des descriptions ethniques et sociales pouvant influencer le jugement des autorités. Plus en détail, cet outil supprimera des rapports de police, tous les biais mentionnant la couleur de la peau, des cheveux, des yeux. Ainsi que les noms des individus interpellés, leurs lieux de résidence et leurs quartiers. « George Gascón a aussi précisé que la version censurée du rapport sera uniquement utilisée pour prendre une première décision. «Ils examineront ensuite l’intégralité du rapport, avec les informations restaurées, pour voir s’il existe des raisons pour revenir sur leur première décision».
Cependant, c’est une chose de supprimer les biais racistes, mais c’en est une autre d’avoir un regard impartial et juste, dénoué de tout sentiment discriminatoire. En effet, qu’adviendra-t-il lorsque le juge rencontrera le détenu lors d’un procès ou d’un appel à comparaître? Les médias, le septième art, nos propres expériences, nous ont rendus témoins des condamnations durcies, injustifiées de juges grandement influencés par les caractéristiques de l’identité d’un individu, notamment aux États-Unis où ces exactions ont atteint leur paroxysme. Dès lors, prier pour que les juges aient des regards justes et impartiaux, serait la seule solution pour éviter des peines de prison imméritées.

Maintenant, que la crainte de l'Eternel soit sur vous; veillez sur vos actes, car il n'y a chez l'Eternel, notre Dieu, ni iniquité, ni égards pour l'apparence des personnes, … [2 Chroniques 19 v.7 Bible]

Les écritures nous enseignent à ne point considérer notre prochain selon son apparence, car l’Éternel Dieu Créateur de tous les Hommes ne le fait point. Au contraire l’évangile nous exhorte à nous aimer les uns les autres, aimer notre prochain comme nous-mêmes. Malheureusement, nous pouvons constater le degré du manque d’amour entre les Hommes dans notre justice humaine. On note hélas des inégalités et des injustices graves infligées tel que le jugement d’individus au faciès par exemple. Une pratique discriminatoire bien installée dans le système pénal américain, selon les dénonciations de nombreuses associations défendant les droits des prisonniers inculpés injustement à cause des stigmates de la couleur de peau, de l’origine, ou le statut social et plus encore.

À qui profitent ces injustices pénales si ce n’est à l’ennemi des âmes, qui incite et nourrit les fractures sociales, les conflits entre les Hommes ? Et ce, dans toutes les sphères de notre société. N’est-ce pas l’oeuvre du père du mensonge et de la destruction qui sème la haine, l’animosité et la discorde dans le coeur des Hommes pour les maintenir éloignés de la gloire de Dieu, afin que les Hommes ne vivent heureux ensemble, unis dans l’amour véritable de Dieu. Mais l’amour de Dieu dure à toujours, et nous pouvons le voir au travers d’oeuvres de personnes travaillant pour favoriser un regard juste entre les Hommes. À juste titre, nous devons croire que Dieu nourrit le coeur et la pensée des auteurs de cet outil en quête de plus de justice et d’équité dans l’application des condamnations. Car Dieu le Juste Juge est l’initiateur de ce désir de justice, dans les coeurs disposés à oeuvrer pour le bien.

Cette application d’une nouvelle ère, viendra donc mettre un terme à l’entretien du racisme au sein des services de police de San Francisco et partout ailleurs où cet outil sera installé. En annonçant la mise en place de cet « outil de réduction des biais racistes » dans son bureau, ce procureur se positionne comme un acteur du changement en faveur de l’égalité. D’autant plus que le mois dernier, cette même ville avait fait interdire à la police l’utilisation de la reconnaissance faciale qui identifiait une personne à partir d’une photo ou d’une vidéo. Pour conclure, toute oeuvre faite dans l’intérêt de rétablir la justice est un grand pas en avant pour nos sociétés et leur bien-être. Nous remercions l’Éternel Dieu pour cette application. Dans l’espoir qu’une telle application voit le jour dans notre pays, prions pour que les autorités de notre pays soient à leur tour davantage sensibles aux moyens de permettre d’appliquer la justice sans discrimination.

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