L’ouragan Florence ravage la Côte Est des Etats-Unis

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L’ouragan Florence ravage la Côte Est des Etats-Unis

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Publié par Artistes Press | Le mardi 18 sept. 2018

« C’est une tempête historique qui se poursuit, certaines zones n’ont pas encore subi le pire des inondations ». Des mots peu rassurants de la part du gouverneur de Caroline du Nord, Roy Cooper, qui poursuit en évoquant un « désastre monumental pour notre Etat ».
Et c’est effectivement peu dire lorsqu’on voit les ravages causés par l’ouragan Florence, en Caroline du Nord, Caroline du Sud et dans l’ouest de la Virginie. Les images parlent d’elles-mêmes; et le bilan humain vient renforcer ce chaos frappant la côte Est des Etats-Unis ayant coûté la vie à 31 personnes déjà, dont 25 en Caroline du Nord et 6 dans le Sud.

Frappant de plein fouet la ville de Wilmington, vendredi dernier, isolant ses 117 000 habitants du reste du pays, Florence est classée parmi les plus dévastatrices.
Si elle a depuis été rétrogradée en dépression tropicale, ses fortes pluies continuent d’arroser sévèrement des zones pourtant déjà inondées. Poussant les autorités à redouter des glissements de terrain, des ruptures de barrages ainsi que des nouvelles crues de rivières. Comme ce fut le cas ce lundi avec le débordement des rivières Neuse et Cape Fear.

S’accompagnant de fortes rafales de vents, les pluies ont fait chuter des arbres et arraché des poteaux électriques, isolant de nombreuses routes.
En prévision, les autorités avaient sommé environ 1,7 million d’habitants d’évacuer leurs maisons, loin du littoral mais peu s’y sont résolus, augmentant le nombre de sinistrés et nécessitant le renfort de l’armée pour venir en aide à tous les piégés des eaux.

Thomas Hammett, un habitant d’Otway, n’a lui pas hésité à évacuer sa maison avec ses deux fils, Christopher, 3 ans et Jerry, 11 ans, depuis maintenant une semaine, avec l’espoir de pouvoir la regagner ce mercredi. « Nous avons dû évacuer car c’était trop dangereux, il y a eu des morts dans le coin », expliqua-t-il. Comme ce père de famille, près de 300 personnes ont dû évacuer leurs domiciles, profitant d’hébergements de fortune dans un refuge de la Croix-Rouge, établi sur le campus de l’université de Caroline du Nord, près de Raleigh. Dans ce même état, plus ravagé que les autres, du côté de Fayetteville, le niveau des eaux était annoncé à près de 19 mètres maximum ce mardi.

Encore ce lundi, 480 000 foyers étaient privés d’électricité. La situation s’améliore certes de peu, mais les autorités ont tout de même préconisé aux habitants d’éviter au maximum les déplacements de peur d’être piégés par des crues soudaines. Car pour les services météorologiques, les effets de Florence ne compteraient pas s’estomper d’ici-là ni aussi vite. « Ça n’est pas fini, pas pour un bout de temps », a précisé l’agence de gestion des urgences de Caroline du Sud.
Une situation désastreuse qui poussa le gouverneur Roy Cooper à lancer l’alerte ; « Nous allons avoir besoin de fonds importants pour nous remettre d’aplomb ».
Car la facture est salée, à hauteur de près de 2,5 milliards de dollars. Face à cela, Donald Trump a signé, ce dimanche dernier, une déclaration de catastrophe naturelle pour la Caroline du Sud, afin de débloquer une aide fédérale supplémentaire. En rassurant de sa présence sur les lieux sinistrés d’ici le début ou milieu de semaine prochaine.

Si les scientifiques annoncent des chaos naturels en cascade, succédant aux prophéties bibliques [Cf. Luc 21 v.11 & Matthieu 24 v.7 - Bible], il serait temps pour l’Homme de reconnaître à son tour son impuissance face à la fureur de la nature ainsi que l’existence d’un créateur redoutable. Car qu’est l’Homme lorsque les eaux se soulèvent, la terre gronde et les montagnes s’affaissent ? N’est-ce pas la crainte et la peur qui envahissent son être ? Sa faiblesse et son incapacité le poussent même à s’exclamer d’un « Oh mon Dieu ! ». Qu’il ne cesse pourtant de nier à chaque instant, mais sans qui, il n’est. N’en déplaise à certains.

La terre court à sa perte, et chers lecteurs, Dieu notre créateur, notre Père, se révèle notre unique échappatoire devant cette destruction, car il est temps pour l’Homme de revenir vers son créateur. Le psalmiste proclama : « tu domptes l’orgueil de la mer, quand les flots se soulèvent, tu les apaises » [Psaumes 89 v.9 - Bible]. Ainsi même quand le tumulte survient, Dieu, qui toujours, prend soin des siens, calme la tempête. Sans se réjouir de ces réactions naturelles au mal qui environne la terre. C’est pourquoi, il nous inculque, à nous son peuple de porter vers notre prochain, un regard de compassion, de bonté et de justice.
Nous sommes peut-être séparés par un océan, mais nos prières accompagnent tous ces pauvres sinistrés, afin que le rétablissement soit leur partage. De même que l’Esprit Saint de notre Seigneur puisse apporter sa consolation auprès des familles des 31 victimes disparues.