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Pakistan : pour avoir qualifié son père « d’apôtre de Jésus », un pasteur risque la peine de mort

Au Pakistan, la Constitution est rude et largement – il est indéniable – en faveur de la communauté musulmane, grande majoritaire du pays. Il est vrai que le blasphème contre toute religion y est puni par la loi ; mais étonnamment, les cas les plus connus n’interviennent bien trop souvent qu’en faveur des musulmans. Au point même où ceux-ci se réservent exclusivement des mots et des termes généraux et pourtant rien en rapport avec l’Islam. Que penser ?

Dans un tel contexte, un pasteur chrétien et trois autres croyants se retrouvent aujourd’hui à la porte de l’exécution. Et ce, pour avoir eu l’audace d’utiliser le mot « Rasool », qui en Urdu, langue officielle du Pakistan, signifie « apôtre ».

En effet, sur une affiche, le pasteur Aftab Gill de l’église « The Biblical Church of God » avait évoqué son défunt père, Fazal Masih, fondateur de l’église située dans la ville de Gujrat Punjab, le qualifiant de « Rasool ». Ce qui attisa la colère des musulmans locaux, qui se sont octroyés, comme dit plus haut, le droit exclusif de ce mot, apparemment uniquement réservé au Prophète Mahomet.

Mais voilà, « Rasool » n’est pas un mot musulman, mais un mot tout court, utilisé à de nombreuses reprises dans la Bible pakistanaise traduisant les mots « apôtre » et « disciple ». Les croyants l’utilisent donc fréquemment, que ce soit à l’écrit comme à l’oral.

« Ce n’est pas un mot islamique, mais un mot de la langue Urdu qui est la langue officielle du Pakistan, parlée par tous les citoyens, musulmans ou non. L’Islam ne peut le revendiquer pour le seul prophète », a déclaré Nasir Saeed, directeur du Center for Legal Aid, Assistance and Settlement (CLAAS) au Royaume-Uni.

Il dénonce clairement un abus flagrant vis-à-vis de ladite loi. Un abus mené tant par les autorités que la population elle-même. D’autant plus que les auteurs de l’affiche ont été dénoncés par un entrepreneur voisin, jaloux du commerce florissant du frère du pasteur.

L’on voit là plusieurs motivations à prendre en compte. Et M. Saeed exhorte vivement la justice pakistanaise à faire preuve de clémence face aux frères et ne pas se laisser entrainer par les ardeurs haineuses des citoyens musulmans locaux.

Inculpés pour blasphème, ces frères risquent la peine de mort. Quel mot nous viendrait à l’esprit si ce n’est injustice. Injustice face à la liberté d’expression ; injustice face à la liberté de croyance. Tant d’injustices dont sont victimes nombre de croyants dans des états profondément ancrés contre la chrétienté.

Notre seule prière, que nos frères soient disculpés et relâchés ; libérés comme Paul et Silas, de la prison de l’injustice, pour avoir exercé leur foi en toute bonté de cœur et d’âme. Et qu’en tout temps, ils n’oublient que Christ en eux, l’espérance de la gloire ! [Colossiens 1 : 27].

Par Audrey Wolber

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