L’ouvrier aux pieds de la Croix
Biographie du Pasteur François Tshibambe
Sous le soleil de Kananga dans le Kasaï Occidental en République Démocratique du Congo, voit le jour François Tshibambe Kabamba. Aux côtés de ses quatre frères et sœurs, François Tshibambe aura vécu une jeunesse des plus banales, disons-le. Rien d’extraordinaire à signaler si ce n’est le parcours scolaire irréprochable et voire à saluer du jeune homme. Studieux, il sera licencié en Sciences Economiques à l’Université de Liège en 1968 avant de décrocher une Maîtrise en Sciences Economiques à l’Université de Bruxelles en 1970. Mais c’est pourtant en Informatique qu’il excellera. Après avoir suivi une formation en System Engineer auprès de la société IBM en Belgique, il se voit offrir le poste de System analyst au sein d’IBM Belgium puis IBM Congo durant trois ans (1970-1973).
Travailleur exemplaire, sa renommée ne tarda pas à s’expatrier. Pas plus tard que la même année, le talentueux cadre fut sollicité par le Bureau du Président de la République du Zaïre, à l’époque Joseph-Désiré Mobutu alias Mobutu Sese Seko, pour diriger le Service Informatique qui venait tout juste d’être créé. Il y consacrera dix belles années de bons et loyaux et services.
Le Choix
Après ces dix années de service à la République, François Tshibambe décida sans la moindre hésitation à tout plaquer pour arborer un tout nouveau chapitre de sa vie.
Mais revenons un peu en arrière.
Alors qu’il est toujours en poste au Bureau de la Présidence, François s’unit en 1972, à celle qui sera son épouse pour la vie,
Sarah Hortense Kabamba wa Bashiya. Sur leur bout de chemin ensemble, le couple fait face à une douloureuse épreuve. Après 5 années de mariage, aucun enfant à l’horizon.
Et pour cause, Mama Kabamba a subi ce qu’aucune femme ne rêverait de vivre, l’ablation de sa trompe et de ses deux ovaires. Malgré de multiples opérations et traitements,
le verdict médical fut sans appel; l’épouse tant aimée de Papa Tshibambe est finalement diagnostiquée stérile. Dernière option pour le couple : l’adoption. Enfin, selon
les médecins…
De retour à Kinshasa, on leur présente une toute autre solution, en la personne de Jésus-Christ. Sans sourciller, c’est Papa Tshibambe qui l’adopte en premier, suivi par son épouse. Le couple devient alors membre actif de l’église FEPAZA (Fédération Pentecôtiste en Afrique, section Zaïre), connue également sous le nom de NZAMBE MALAMU. Plus zélé que jamais, Papa Tshibambe devient très vite Ancien de l’Eglise et œuvre étroitement aux côtés de l’apôtre responsable, Aïdini Abala Alexandre.
Une année aura suffi pour que le miracle s’opère. Par sa fidélité, le Seigneur bénit le couple avec la naissance d’un premier enfant. Aujourd’hui, ils sont les heureux parents d’une belle fille et de deux beaux jeunes hommes.
La rencontre
Abandonner ce Dieu de grâce ? Il en est hors de question pour l’Ancien Tshibambe. A présent ancré dans le corps du Christ, il entend bien poursuivre l’aventure.
En 1978, lors d’une campagne d’évangélisation organisée à Kinshasa, les Tshibambe rencontrent par la volonté et la grâce du Seigneur le couple Benson A. IDAHOSA, spécialement venu pour l’occasion. Une divine rencontre qui va à tout jamais leur ouvrir de nouveaux horizons, tant sur le plan physique que spirituel. Tout de suite les IDAHOSA les prennent sous leur aile, les forment et les encadrent.
Par cette nouvelle connexion, l’Ancien Tshibambe accède à des formations bibliques et pastorales, rencontre différents serviteurs de Dieu, tels que T.L. Osborn, Richard Roberts, fils d’Oral Roberts, Reinhard Bonnke, Kenneth Copland et bien d’autres. Un apprentissage et un parcours sacré en 1980, par son ordination au ministère pastoral.
Consécration, Eglise du Plein Evangile
A présent pasteur, et appelé par le Seigneur à voler de ses propres ailes, François Tshibambe dit au revoir à la communauté NZAMBE MALAMU en 1983 et ouvre officiellement, à Kinshasa, les portes de l’Eglise du Plein Evangile. Congrégation sous la direction de l’Esprit Saint et sous les ordonnances du Père, l’Eglise du Plein Evangile s’étend à l’intérieur de la République Démocratique du Congo, plus précisément au Bas-Congo, à Katanga (Lubumbashi, Kaliémie et Kabalo).
Par cette œuvre, le Pasteur Tshibambe, avec l’aide du Saint-Esprit, tend à corriger les failles régnant au sein de la communauté chrétienne. A savoir que bon nombre d’enfants de Dieu, malgré l’appel qui clame sur leur vie ne sont point assez enseignés ni formés pour y répondre convenablement. Un handicap qui nuit fortement à la réputation de l’œuvre de Dieu. C’est là un dur labeur que le serviteur continue de mener d’une main d’amour, de conseil, de sagesse et d’enseignement sur appui des Saintes Ecritures.
Pensée
La pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, elles résorbent les eaux du ciel en un filtre évitant de flétrir. Le temps alors de chanter la gloire du Seigneur est arrivé; un chant empreint d’une grâce opiniâtre et comme le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum, je fais entendre ma voix du haut des cieux; et d'un cœur plein de joie, je t’apporte tout ce que je suis sur le rocher de notre amour.
