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Un chrétien inculpé pour avoir refusé un pot-de-vin de la police

Cette actualité se passe une nouvelle fois au Pakistan, état où les chrétiens sont actuellement sévèrement combattus. Précisément à Sargodha, une ville de la province pakistanaise de Pendjad. Un chrétien nommé Naveed John, fut arrêté ce 8 octobre pour blasphème contre l’islam, car il posséderait une épée portant des proclamations musulmanes.
Pourtant il ne s’agirait là que d’une accusation dans le but de l’incriminer, la réalité étant ailleurs. Les autorités policières auraient décidé de l’inculper pour blasphème après que sa famille eut refusé d’accepter la demande de rançon ordonnée par la police : libérer Naveed contre une généreuse somme d’argent.

Pour assurer la sécurité de ce prisonnier chrétien, la British Pakistan Christian Association rapporte publiquement que des agents de sécurité de la prison se seraient déplacés au foyer de sa famille quelques semaines auparavant, leur exigeant une somme d’argent garantissant la sécurité du prévenu contre certains détenus extrémistes. Rançon que refusa catégoriquement la famille. Un refus qui transforma une arrestation intimidante en accusation pour blasphème.

En réalité, Naveed, un disciple accomplit du Seigneur fut arrêté car il guérissait des malades et délivrait au Nom de Jésus-Christ des personnes possédées, causant une montée d’ex islamistes convertis à Jésus. La preuve officielle dénichée par la police serait une épée dont la lame porterait des inscriptions de prières musulmanes. Une découverte, qui, selon la police, pourrait attiser la colère des musulmans.
Naveed se défend et proclame qu’il s’agirait d’un présent offert par l’un de ses amis musulman. Un cadeau qu’il prit soin de garder précieusement et secrètement.

Le président de la British Pakistan Christian Association, Wilson Chowdhry se dit extrêmement préoccupé par cette énième arrestation pour motif de blasphème et s’interroge sur le véritable rôle de la police pakistanaise censée protéger ses citoyens. Un collaborateur de la BPCA nommé Shamim Masih s’indigne de la bassesse dont ont fait preuve ces policiers pour un pot-de-vin non accordé :
« Un examen approfondi de cet incident et des pratiques propres de la police sont requis. Sinon, je prédis que beaucoup plus de chrétiens vont perdre la vie à cause de l’application des lois draconiennes sur le blasphème. »

1400 cas de blasphèmes sont enregistrés au Pakistan. Ce qui tire la sonnette d’alarme sur la volonté de ce peuple qui ne cesse de se radicaliser, souhaitant faire disparaître la foi chrétienne sur leur sol. Une persécution sans précédent. Nous ne cesserons de vous encourager, chers lecteurs, à prier pour ces âmes du Seigneur dont la dignité est bafouée à cause du nom du Seigneur. Il est vrai que le Christ dit lui-même : « Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ».
Si les chrétiens de France se sentent encore à l’abri, sachez que le Christ déclare à la suite de ce verset : « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël que le Fils de l'homme sera venue. »

Ne nous réjouissons pas trop vite en nous disant que ces attaques n’atteignent que la communauté chrétienne résidant en pays musulmans, car le monde entier assiste à une vague d’assassinats et d’attentats perpétrés par ces adeptes de l’Islam radical. Restons donc dans la prière car une nouvelle aire pleine de mauvais augures s’installe par la force que dégage ce mouvement. Toutefois le Seigneur nous rappelle de toujours garder la foi en ces mots : « celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé ».

Par Wissa Kololo

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