Les tweets polémiques d’Ayesha Curry divisent l’Amérique

De simples tweets devenus une affaire d’Etat d’une envergure si considérable que l’une de nos lectrices nous fit part de ce sujet, qui peut paraître banal mais pourtant porteur d’un grand message. Ayant ouvertement témoigné son plein engagement, sa loyauté envers le Seigneur Jésus, élu meilleur joueur de l'année 2014-2015 au Kia NBA Most Valuaded Player et récemment Joueur du mois de novembre, Stephen Curry, le sportif béni de Dieu, fait à nouveau parler de lui, non pas pour ses talents sportifs mais suite à deux tweets polémiques de son épouse, la belle Ayesha Curry.
Le couple NBA le plus adulé et admiré des Etats-Unis fait face à un vent assez tumultueux ces derniers temps. Les faits sont les suivants. Mrs Curry apporta son point de vue sur la tendance mode ultra sexy, mettant en valeur les « micro-vêtements », prédominant sur les podiums des plus grandes marques, dictant inéluctablement le code vestimentaire à adopter et les pièces Must Have à s’arracher. Celle-ci twitta avec humour qu’elle ne changerait pas son look de femme chic, préférant réserver son corps uniquement à son époux, sans pour autant bafouer les codes d’une véritable Fashionista.

« Everyone's into barely wearing clothes these days huh? Not my style. I like to keep the good stuff covered up for the one who matters »
« Just looking at the latest fashion trends. I'll take classy over trendy any day of the week. #saturdaynightinsight »
« Tout le monde porte à peine des vêtements ces jours-ci hein? Pas mon style. Je tiens à garder les bonnes choses couvertes pour celui qui importe »
« Il suffit de regarder les dernières tendances de la mode. Je vais garder mon Chic et Branché tous les jours de la semaine ».

Cependant, ses tweets publiés si innocemment enflammèrent la toile et ne plurent visiblement pas à certaines internautes qui réagirent aussitôt. Parmi eux, des personnes lambda, des féministes, des auteurs, des personnalités médiatiques, et journalistes populaires. Tout ce monde aurait mal encaissé la critique Mode d’Ayesha Curry, considérée vraisemblablement comme étant offensante, réductrice et arriérée. Retweetée des dizaines de milliers de fois et récoltant plus de vingt milles likes, la chef culinaire professionnelle tenant un blog de cuisine à succès, essuya de sévères critiques. Ce sont des enchainements de commentaires remettant en cause sa foi en Jésus, et articles de journalistes enflés de colère et de fureur que l’adepte des belles robes bien couvrantes eut la surprise de découvrir sur le web.
En voici quelques-uns re-publiés sur le journal Christian Examine :

« Christians love to judge. Somethings never change. » (Les chrétiens aiment juger. Quelque chose qui ne changera jamais ».

« Who's everyone? What's wrong with not being covered up? Are you saying you're better that women who show off their figures? @ayeshacurry » (Où sont les gens ? Quel est le mal de ne pas être couverte ? Etes-vous entrain de dire que vous êtes meilleure que les femmes qui mettent en valeur leurs silhouettes ?)

« @ayeshacurry You’re tearing women down by saying that certain type of dresse makes them  not « classy » »(Vous rabaissez les femmes en disant que certains type de robes ne les rendent pas « chic » )

« Another added, "I hate when self righteous young women assume that dressing like Hillary Clinton is classier. » (En plus , je déteste lorsque des femmes soi-disant correctes supposent que s’habiller comme Hilary Clinton est très chic.)

Face à ce raz-de-marée d’indignations, la concernée finit par se défendre assurant que toutes ces calomnies ne l’atteignaient guère. Toutefois rien ne pourrait justifier de telles attaques, allant aux propos dégradants.
>« You guys definitely entertain me that's for sure. Regardless of if you like my 'style of clothes' or not (which I don't care), please do not tear women down and degrade them. ... » « Vous êtes définitivement entrain de me distraire, c’est claire. Peu importe si vous aimez mon "style de vêtements" ou non (ce dont je ne me soucie pas) s'il vous plaît ne tirer pas les femmes vers le bas pour les dégrader. »
Bien que soutenue, Ayesha Curry continue d’ère prise pour cible de nombreux internautes, prêts à en découdre. Mais surprenant, la jeune femme se voit épaulée par l’une de ses célèbres amies, pourtant adepte des micro-tenues, la star Khloe Kardashian, qui twitta aussitôt : « My kind of lady. Blessings on blessings!!! » (Mon genre de femmes. Bénédictions sur bénédictions!!!)

« Perfect example of the lady that i want in my future » (Le parfait exemple de la femme que je veux dans mon futur), se réjouissait également un internaute.
Outre la star de la télé-réalité et quelques partisans, Ayesha Curry peut compter sur le soutien de Demetria Lucas D’Oyley, auteur, éditeur, coach de vie et rédacteur dans « The Root ». A l’origine d’un article à titre de plaidoyer, intitulé « No, Ayesha Curry Did Not Slut-Shame Women With Her Tweets », l’auteur apporta un regard sociologique sur le phénomène Anti-tweet-Ayesha, attestant que ce gain de haine est la résultante de l’image de réussite que reflète les amoureux.

Certaines personnes ont utilisé les tweets de Curry pour faire des déclarations horribles sur les femmes et la façon dont elles doivent se comporter. Il y avait toutes sortes de personnes ajoutant des couches qui ne sont pas dans les tweets originaux.
Je me demande si la vraie question ici est non seulement ce qu’a écrit Curry mais ce que Curry représente dans notre culture. Elle est une jeune femme, noire, heureusement mariée et mère de deux enfants. Elle et son médiatique mari chrétien projettent ce que certains traduisent comme une relation parfaite. Ils sont toujours là à poster des vidéos amusantes d’une famille s’aimant les uns avec les autres et aimant leurs enfants. Ils ont quelque chose que beaucoup de gens souhaiteraient avoir, et pour cela, certaines personnes ont été à la recherche d'une raison pour ne pas les aimer. D'une certaine manière si déconcertante, ils pensent que sa récente série de tweets est une raison solide pour se mobiliser contre elle mais cela permet de masquer leur jalousie. 

Le monde est ennemi du bien, de ce qui est bon, de la vérité.
« Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, mais qu'elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu » [1 Timothée 2 : 9-10]
Bien que cette ordonnance soit donnée dans un contexte précis destiné à des femmes élues pour le Sacerdoce Royal, ce verset poussera inévitablement la gent féminine à se remettre en question concernant l’image et le message qui se dégagent au travers de leur style vestimentaire dans ce siècle de plus en plus corrompu et pervers.
Ce qui est considéré comme une vertu, un statut glorieux au regard de l’évangile, est perçu comme une menace, allant à l’encontre de l’expansion des femmes de notre génération. A croire que plus la femme est provocante, plus elle est libre et s’octroie une image de femme fatale, tout le contraire de ce que la Parole nous enseigne. En effet une femme vertueuse selon Dieu ne se limite pas à son apparence et son pouvoir de séduction, mais se caractérise principalement par les valeurs et les fruits de l’esprit qu’elle possède. Des qualités faisant d’elle une femme, épouse et mère riche, puissante, invisible et irrésistible. Je vous invite à lire Proverbes 31 : 10 à 31.

Bien qu’il soit difficile de juger une femme selon son apparence et ses goûts vestimentaires, il est fort à constater que la vulgarité et la provocation sont aujourd’hui des codes sociaux à adopter pour ainsi ne pas se sentir déphasé voire marginalisé. La volonté d’Ayesha, celle de couvrir son corps pour celui qui lui importe est tout à fait admirable et respectable. D’ailleurs la mère de famille eut avoué bien auparavant avoir adopté un look plus strict depuis qu’elle fut maman. Une preuve qu’elle eut son temps de liberté et d’insouciance avant d’entrer dans les liens sacrés du mariage et consolider son union par l’arrivée de ses enfants.
Femme d’un éminent et excellent joueur, évangéliste, proclamant haut et fort sa foi, un ambassadeur du Christ, Mrs Curry souhaiterait-elle aussi apporter sa pierre à l’édifice en jouant son rôle d’épouse vertueuse selon les principes évangéliques ? Certainement ! Ces principes seraient à l’origine de leur réussite et leur bonheur, si l’on en croit les dires de son époux. Un véritable bonheur qui édifierait incontestablement de nombreux fans et admirateurs à renouer les liens avec Christ. Et, à contrario, remplirait de jalousie et de haine les âmes ne voulant reconnaitre la bonté et la beauté de Dieu, en pleine action dans la vie des Curry faisant d’eux des témoignages vivants.

Par Wissa Kololo

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