« Les chrétiens meurent », tagué sur les murs de Sciences Po Paris
On ne le crie sûrement pas assez ! La situation plus que déplorable que subissent chaque jour des millions de chrétiens à travers le monde et plus particulièrement en Orient. Et même si depuis quelques mois, le christianisme déferle sa présence dans les médias, quitte à en agacer plus d’un, certains demeurent néanmoins convaincus que les consciences, notamment en Occident, ne sont pas encore bien réveillées face à la situation.
Comme nous le prouvent les inscriptions récemment taguées sur la façade de l’Institut des Sciences Po Paris. Etudiants comme passants du 27 rue Saint Guillaume à Paris, ont pu apercevoir la phrase « Les chrétiens meurent », inscrite en peinture rouge sur les trois arcades de la façade de l’Institut. A ses côtés, différents symboles du christianisme, entre autres, une croix vendéenne, une croix orientale, des croix classiques ainsi que les lettres grecques Alpha et Omega, appliquées à Dieu, signifiant qu’Il est le Commencement et la Fin de toute chose.
Avertie par l’école, la police scientifique s’est déplacée pour constater les dégâts. Autorisant l’école, par la suite, à repeindre par-dessus les inscriptions.
Les étudiants, quant à eux, ont tous eu connaissance du vandalisme via La péniche, site d’information des étudiants de l’établissement. Où l’information fut relayée en premier
lieu par un étudiant de la promotion 2009 de l’IEP Parisien, Guilhem Morvilliers, qui avait découvert les graffitis en empruntant la rue Saint-Guillaume dimanche après-midi.
Et bien que l’information eu suscité de nombreuses réactions chez les étudiants, il n’en fut pas le cas parmi les passants et riverains qui manifestèrent une indifférence
implacable. Hormis un passant qui n’a pu exprimer qu’un « ça craint ».
« Je suis passé devant les portes du 27 et là j’ai remarqué les graffitis qui ne paraissaient émouvoir personne dans la rue, il y avait une quasi indifférence générale. Etant personnellement assez interloqué et ne comprenant pas vraiment le message que les tagueurs voulaient faire passer, j’ai décidé de le mettre sur le mur de la promotion pour avertir tout le monde avant de reprendre les cours lundi matin », raconte Guilhem Morvilliers à la Péniche.
Sur la toile, le message semble pourtant bien passer, et ce, plus qu’à Sciences Po…
« C’est vrai, le pape lui-même a dénoncé le silence complice et l’indifférence devant la furie djihadiste qui frappe les chrétiens d’orient. C’est un fait et il est bon
parfois de le rappeler de n’importe quelle façon », poste un lecteur du Figaro.
« Oui les chrétiens meurent dans l’indifférence. Quand on tague les murs de nos églises, je peux vous envoyer des photos par exemple de l’église St François à Montpellier, silence radio », ajoute une autre lectrice.
Pour un autre, le lieu de l’Institut d’études politiques de Paris n’a sûrement pas été choisi au hasard par les auteurs : « ce n’est à mon avis pas du vandalisme au sens propre, mais un cri de désespoir adressé à la fabrique à élites que prétend être Sciences Po Paris. »
« Pourquoi il faut vite effacer la vérité sur les murs !!!!!!! », s’indigne un lecteur. Avant qu’une autre ajoute : « Oui, les chrétiens sont exterminés dans certaines parties du globe et le silence assourdissant de nos politiques est consternant de même que les associations liées aux droits de l’homme à moins que ces derniers ne s’appliquent qu’à une certaine communauté. »
Ces réactions nous montrent que la question du sort des chrétiens est bien sur de nombreuses lèvres mais malheureusement passez près de nos politiques. Il n’est pas dénuée de sens de rappeler le sort de nombreuses victimes à une France, jadis, chrétienne.
Ce combat n’est en aucun cas fictif, mais de vrais chrétiens innocents tombent chaque jour sous les armes de toutes sortes. Alors ne cessons de prier pour les chrétiens d’Orient et d’ailleurs menacés et sacrifiés pour cause de leur foi. Car traverser la vallée de l’ombre n’est pour quiconque, chose facile, bien que toutefois, nous l’affrontons dans l’espérance du salut éternel, qui ravit nos cœurs.
« Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux ! » [Matthieu 5 :10]
Par Audrey Wolber
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