Fusillade du Colorado : Le policier décédé était un pasteur

Une fin d’année mouvementée par des tragédies toujours aussi sanglantes. Six jours avant la tuerie à San-Bernardino en Californie, eut lieu une fusillade et une prise d’otages durant cinq heures dans le Colorado, faisant trois morts et neuf blessés, orchestré par un homme de 57 ans nommé Robert Lewis Dear, agissant vraisemblablement seul. Les motivations ayant poussé le tueur à passer à l’acte étant encore flou, les autorités sont toutefois d’accord pour attester que l’homme serait contre l’avortement. Le forcené aurait d’ailleurs déclaré aux autorités « plus de bébés en petits morceaux ».
Une réaction violente de la part de ce quinquagénaire qui serait en partie justifié par les rumeurs tournant autour du centre IVG. En effet la firme serait accusée depuis l’été dernier de vendre des organes et foetus de nourrissons.

« Il était là pour sauver des vies. Voilà le genre de gars qu’il était », a déclaré son ami et collègue M. Aichele.
Parmi les victimes, Garet Swazey, un membre du corps du Christ mort dans l’exercice de ses fonctions. Un serviteur du Seigneur, pasteur et officier de police faisant partie des autorités du campus de l’université du Colorado Springs depuis six ans, comme le relate le site Alétaïa. Il serait décédé au cours de l’assaut.
« Voici un gars qui a travaillé à temps plein comme agent de police, puis s’est fortement investi au sein de sa paroisse, sans jamais rien demander en retour », à déclaré le pasteur Scott Dontanville, ami du défunt depuis plus de 15 ans.
Epoux et père de deux enfants, l’homme de Dieu aurait servi durant sept bonnes années en tant que pasteur de la Chapelle de l’Espoir de la ville du Colorado. Un homme ayant le sens du service et du sacrifice selon ses proches, n’ayant jamais eu peur de prendre des risques pour sauver les autres même dans des situations dites dangereuses.
Celui qui puisait sa force et son inspiration dans la foi chrétienne, d’après le journal New-yorkais, avait un goût prononcé pour le risque, un goût motivé par l’amour qu’il portait pour son prochain. En effet bien qu’étant ouvertement opposé aux avortements pratiqués dans le centre du planning familial où se déroula la fusillade, celui-ci n’aurait point hésité à intervenir pour secourir les personnes en détresse, « Je ne pense même pas qu’un doute lui ait traversé l’esprit », affirme son ami et collègue.

Jean 15:13 « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis », dit le Seigneur.
Prenons certainement exemple sur Jésus-Christ, Garet Swazey n’eut crainte de donner sa vie pour sauver son prochain. 1 Jean 4-7 nous enseigne en ces mots: « Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. »
En effet ce besoin d’aider, de secourir au péril de sa vie est une faculté purement divine. Seul de Dieu peut naître cette qualité héroïque dans le coeur de l’Homme, car seul son fils réalisa cette oeuvre unique et héroïque, celle de sauver l’humanité de la mort.

En plus de venir en aide à des personnes dans des situations à risque, le pasteur Garet Swazey sauvait des âmes d’entre les mains de l’ennemi. N’est-ce pas merveilleux ? Une vague d’émotion ne cesse de se répandre au sein du corps du Christ suite à son décès. Toutefois, la perte d’un frère dans le Seigneur n’est nullement considérée comme une mort mais comme un sommeil, en attente de la rencontre merveilleuse et éternelle avec le Christ. Sachons-le, le plus grand drame que l’homme peut vivre n’est pas la mort en soi, mais la mort sans avoir connu le Seigneur car celui qui n’a pas accepté Jésus dans sa vie, avant sa mort, n’a pas la vie et certainement pas la vie éternelle.
« Je vous ai écrit cela afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu ». [1 Jean 5:13]

Nos pensées et nos prières vont vers les familles endeuillées et tout particulièrement vers la famille et les proches de ce héros de la foi, prêt à tout pour témoigner l’amour du Seigneur à l’église comme sur le terrain.

Par Wissa KOLOLO

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