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Comédien évangélique, Jimmy Morales élu président du Guatemala

Durant vingt ans, il aura fait rire le peuple guatémaltèque. Ce dimanche 25 octobre, ils l’ont élu président. Jimmy Morales, 46 ans, s’est fait connaître pour ses talents irréfutables d’humoriste, comédien et animateur de télévision. Lui qui n’a jamais fait de politique, si ce n’est dans son rôle de cowboy incarné au cinéma, a été la grande surprise de l’élection présidentielle du Guatemala.

« Ni corrompu, ni voleur »

Dès le premier tour, le 6 septembre dernier, le néophyte récolte 23,99 % des voix. Lors du second tour, il obtint fièrement 68% des voix, écrasant radicalement la présidente sortante, Sandra Torres. Il faut dire que ses discours persuadèrent une population accablée et exaspérée par la corruption omniprésente de la classe politique actuelle. Une corruption, qui non seulement vida les caisses de l’Etat, mais conduit l’ex-chef de l’état, Otto Perez tout droit en prison, accompagné de son ancienne vice-présidente, Roxana Baldetti.

« Pendant 20 ans, je vous ai fait rire, je vous promets que si je deviens président, je ne vais pas vous faire pleurer », avait-il déclaré lors de sa campagne au slogan « Ni corrompu, ni voleur », soutenue par ailleurs, par le parti de droite FCN-Nacion.

Il présente, certes une inexpérience flagrante en politique, mais Jimmy Morales sait captiver les caméras autant que les foules. Une qualité qui le hisse au rang d’un honnête homme perçu par la population. Chrétien évangélique, Jimmy Morales présente un nouvel espoir pour le peuple du Guatemala et se dit déterminé à amorcer un mandat en lutte contre la corruption.

« J’ai un cœur pour notre pays et je prends l’engagement de ne pas me laisser corrompre. J’accepte ce mandat pour lutter contre la corruption qui nous consume tous. Que Dieu vous bénisse ! », se réjouissait-il lors des résultats finaux.

Après Jonathan Goodluck au Nigéria, Boni Yayi au Bénin ou encore Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, Jimmy Morales s’inscrit dans la liste des chefs d’Etat se revendiquant, sans honte, croyants du Christ. Et la tâche n’est point aisée. Mais fort de son instruction évangélique, le nouveau président guatémaltèque a toutes les cartes en main pour ne point céder à la corruption, a contrario de ses prédécesseurs.

Du reste, la Bible nous déclare qu’il y aura bien la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas [Malachie 3 :18]. Ainsi, prions-le, que le Guatemala, puisse palper un nouvel essor et être redressé, car ayant élu à sa tête un enfant de Dieu. Bien que nous connaissions l’état désastreux des classes politiques de notre siècle, toutes en proie à la corruption, au vol, au mensonge. Que par ce nouvel élu, que nul n’aurait imaginé, Dieu fasse la différence.

Par Audrey Wolber

Pensée

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