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Sur le chemin de la mort, ils louaient Dieu

Dans la nuit du 28 au 29 avril dernier, l’Indonésie exécutait froidement huit de ses condamnés à mort pour trafic de drogue. Deux Australiens, quatre Africains, un Brésilien et un Indonésien rejoignirent sous les regards dévastés de leurs familles, le peloton d’exécution. Et si l’on peut deviner leur part de crainte et de tristesse, ces huit hommes démontrèrent quoi qu’il arrive, à la face du monde, une foi implacable en Dieu.

« N’ayez pas peur, ils n’ont rien à craindre », déclara Owen Pomana, ex-détenu devenu Pasteur et amis des deux condamnés australiens.

Bien étonnante déclaration pour ces hommes arpentant depuis le couloir de la mort. Mais pourtant bien vraie. Ils n’eurent rien à craindre. Faisant face à une tragédie, leur ôtant la vie, ces huit âmes, jadis pécheresses, accédèrent à leur salut. Un salut que Jésus-Christ leur offrit alors qu’ils résidaient encore entre les quatre murs de leurs cellules.

Condamnés par la justice humaine, nos huit exécutés furent graciés par la justice divine. Car, il est vrai, qu’aussi épouvantable que leur crime puisse être, le Seigneur accorde grâce et salut à toute âme qui se repend véritablement. Et dans cette prison, les condamnés ont épanché leurs péchés et se sont repentis. D’ailleurs l’un d’entre eux, Andrew Chan y est devenu Pasteur. La Bible leur a ouvert les yeux sur leur nature pécheresse mais également présenté la compassion, l’amour et le pardon de Dieu.
Sûrement auraient-ils préféré que Dieu les libèrent physiquement de leurs cellules et qu’ils puissent retrouver leurs familles, leurs maisons, mais malgré cela n’en sont demeurés pas moins reconnaissants pour sa divine grâce.

Andrew Chan avouait d’ailleurs : « lorsque je suis retourné dans ma cellule, j’ai dit : « Dieu je t’ai prié de me libérer, pas de me tuer ». Dieu m’a parlé et dit : « Andrew, je t’ai libéré à l’intérieur de toi- même, je t’ai donné la vie ! » Dès lors, je n’ai cessé de l’adorer. Je n’avais jamais chanté auparavant, jamais conduit de service de louange jusqu’à ce que Jésus me libère. »

Et pour chanter, les huit condamnés l’ont fait à plein gosier lors de leur dernière nuit sur cette terre, comme en témoigne le mari de la femme pasteur qui les accompagna jusqu’au bout de leur route. En chœur sans le savoir avec leurs familles au loin, les divins graciés ont entonné des cantiques de louanges et adoration en l’honneur de Dieu, dont le célèbre Amazing Grace. Chant d’ailleurs, composé par John Newton, ex-trafiquant d’êtres humains ayant donné sa vie à Dieu. Ne voulant pas se bander les yeux, ils ont rejoint sereinement, sous les balles, le repos divin.

Bravement, ils ont accepté le châtiment terrestre, car celui-ci n’est pas annulé par la grâce de Dieu. Tout Homme doit faire face aux conséquences de ses actes, quand bien même il rejoindrait la famille du Christ, par le pardon de ses péchés, à l’instar du brigand sur la croix aux côtés de Jésus, qui mourut condamné pour ses fautes mais dont l’âme fut sauvée par sa repentance.

Cet épisode nous rappelle, comme le souligne Info Evangélique, la conversion de hauts dignitaires nazis avant leur exécution, lors du procès de Nuremberg, en 1945. Plusieurs détenus, que l’on peut considérer comme les pires meurtriers se convertirent, tel que Hans Frank, l’avocat personnel d’Hitler, ou encore Wilhelm Keitel, le commandant suprême des forces armées allemandes, qui acceptèrent pleinement leur exécution, la voyant comme une expiation de leurs crimes.

Les cas de conversion en prison sont nombreux. Cadre idéal où l’Homme fait face à sa réalité et ressent le besoin, loin de tout de s’accrocher à la divinité. Le temps lui est donné pour s’examiner et reconnaître ses crimes, ses erreurs et se repentir. Condamné, il savourera mieux que quiconque la grâce accordée par Dieu. Bien que pour certains, la route s’achève par la mort, pour d’autres, la liberté est proclamée et signe un nouveau parcours dans les rangs de Jésus-Christ.

Coupables ou innocents, nos huit condamnés s’en allèrent fixés sur l’Amazing Grace, la grâce de Dieu.

Le Journal

Pensée

La pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, elles résorbent les eaux du ciel en un filtre évitant de flétrir. Le temps alors de chanter la gloire du Seigneur est arrivé; un chant empreint d’une grâce opiniâtre et comme le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum, je fais entendre ma voix du haut des cieux; et d'un cœur plein de joie, je t’apporte tout ce que je suis sur le rocher de notre amour.



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