Pasteur Joël W. Spinks, un parcours hésitant, menant à la Victoire

27 Mars, 2015 Par Wissa KOLOLO | Artistes Press

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L’avantage d’être élevé au sein d’une famille ayant des valeurs profondément chrétiennes, est qu’à l’âge où l’enfant atteint son autonomie et construit sa vie, il ne s’en détourne pas. Bien au contraire. C’est le cas du chanteur et Pasteur Joël Spinks. Canadien d’origine, il est issu d’une famille soudée et bâtit sur le Rocher des Ages. Entouré de serviteurs, il baigna dès sa naissance dans une ambiance de louange, d’adoration et de consécration.
Enseigné et éduqué selon les paroles de l’évangile par ses parents, il accepta Jésus à 4 ans, extraordinaire me direz-vous?
« Certaines personnes croient que les enfants ne peuvent pas vraiment comprendre le message de l'évangile avant d'avoir atteint un certain âge. »

Dirigeant et fondateur de L’église de La Victoire située à Granby, au Québec, il est aussi le créateur du Campus La Victoire. De plus, ce ministre de Dieu, détenteur d’un diplôme collégial, un diplôme en évangélisation, un certificat en leadership ministériel suivi d’un baccalauréat en théologie, est un serviteur moderne et engagé, aussi connu pour sa musique parlant au cœur de milliers de fidèles et son message de délivrance principalement diffusé lors d’émissions Web et de télévision chrétienne ainsi que sur des supports audio et vidéo. Mais derrière ce visage d’ange et cette carrure de gentleman, se trouve un disciple du Seigneur animé par un feu, celui de voir toute la francophonie convertie à Jésus-Christ. Résidant à Bromont, au Québec, il est marié à Mathilde Gaudreau Spinks, tous deux parents de deux jeunes filles nommées Flora-Mae et Félicité.
A travers le témoignage de sa vie qu’il accorda à son Eglise de la Victoire, il y raconte son parcours, ses combats et ses victoires.

«Pratiquement tous les membres de ma parenté sont des chrétiens nés de-nouveau. En fait, plusieurs personnes de la famille sont actives dans le ministère.»

Il est difficile de croire qu’un petit bout d’homme pouvait saisir le message de l’évangile, et donner sa vie en toute conscience au Seigneur. Sans tarder ce passionné de Jésus-Christ commença ce que l’on peut considérer comme étant un ministère pastoral. En effet, il créa son église dans le jardin de la maison familiale et fut « prédicateur de cabanon » comme il le cite lui-même. Ces fidèles furent les enfants du voisinage.
« J'étais le conducteur de chants, le professeur d'école du dimanche et le pasteur. » Plus tard, son église et lui posèrent des actes plus importants en distribuant des brochures d’évangélisation dans les alentours du quartier. «Nous avons circulé autour du pâté de maison comme les Israélites l'ont fait autour du mur de Jéricho.»

Néanmoins, son zèle infaillible pour le Seigneur fut mis à l’épreuve. Arrivé à l’école, ses camarades le brimaient, le ridiculisaient. Sa différence fit de lui la cible des perturbateurs de son âge, n’hésitant pas à se moquer de sa foi.
Mais c’est aussi dans sa période scolaire qu’il décida de ne pas correspondre au principe mondain. Il fit le choix de suivre le chemin du Christ coûte que coûte, conscient qu’être chrétien n’était pas « très cool » pour les jeunes de sa génération, traduisant leur attitude envers lui comme des attaques de l’ennemi.

« Quand on est jeune, il est assez difficile d'être passif, de rester là à ne rien faire »

Les plaisirs de sa génération n’ont pas influencé sa volonté et son engagement de servir le Seigneur. Ambitieux, il s’impliqua davantage dans son église en réalisant des évènements spéciaux à l’extérieur et entama la création et distribution du journal intitulé Le journal Chrétien. Financé par son père durant quatre ans, ce journal de presse lui permettait de propager le message de l’évangile à un plus large public.
Sous l’autorité de son oncle et responsable d’église, le révérend Daniel Poulin, le jeune pasteur du haut de ses douze ans jusqu’à ses dix-huit ans, enseigna les enfants entre six et douze ans de l’école du dimanche. Toutefois, il finira par trouver sa voie dans le ministère du chant, s’exerçant et développant son talent avec beaucoup d’implication. De ce fait, l’Eternel lui accorda de vivre des moments forts et enrichissants lorsqu’il fut appelé pour chanter devant des milliers de personnes à New York par exemple et lorsqu’il assista à des guérisons et délivrances durant des voyages dans le cadre ministériel.

Un chemin rempli de doutes et d’hésitations...

Faisant partie de plusieurs groupes musicaux, et choriste dans le studio d’un ministère d’évangélisation, l’artiste entreprit d’enrichir ses connaissances évangéliques au sein d’une école biblique située aux Etats-Unis. Pourtant la peur de l’engagement et le doute vinrent saisir le jeune serviteur.
«Tu dois savoir que tu sais, que tu sais, que Dieu t'a appelé dans le ministère. Si tu ne sais pas, cette école n'est pas pour toi!» , lâche un des professeurs du collège biblique aux élèves de la classe. Suite à ces propos assez révélateurs, le jeune Spinks arrêta sa formation. De retour dans sa ville natale, au Canada, il reprit un cursus scolaire au sein de Cégep de Granby Haute- Yamaska ou il effectua deux années d’études des Sciences-Humaines et obtint son diplôme Collégial.

« Le Seigneur voulait que je sois isolé, à l'autre bout de la planète, loin de la plupart de ma famille et de mes amis. Il voulait que je prenne un temps à part avec Lui pour chercher Sa face. »
En effet, après sa graduation au College, il fut invité en Australie par sa sœur Carole et son époux. Joël accepta de séjourner à l’autre bout du monde, espérant que Dieu le rencontre et l’ouvre enfin les portes de son ministère de louange. Hélas non, « Nous savons que l'Australie est connu comme étant un pays désertique; hé bien ce fut aussi un désert pour mon ministère de chant ».
Cependant lors d’un culte dans l’Assemblée de Dieu de Richemont, dans la ville de Melbourne en Australie, le pasteur Philippe Hills, eut un sermon sur le thème de « L’appel de Dieu ». Les paroles du révérend eurent l’effet d’un feu dans son cœur. « Avant d'entrer dans le ministère, ne vous attendez pas que Dieu vous montre tout à l'avance. Dieu vous montrera une étape pour un temps et ensuite il vous montrera la suivante. Écoutez simplement ce qu'Il vous dit, et Il vous montrera la prochaine étape. »
Cette prêche le consola dans sa quête et ses efforts fournis, non en vain. D’ailleurs le Seigneur confirma sa propre parole par la bouche d’un autre serviteur, pour rassurer son fils.

« Es-tu vraiment à l'endroit où tu dois être? Es-tu vraiment dans ma volonté parfaite? »

De retour dans sa ville natale, le révérend Spinks expérimenta la grâce divine. Dieu s’adressa à nouveau à son enfant spontanément. Après avoir entendu les soupirs et les craintes exprimées par son serviteur, remettant en question le temps favorable pour débuter son ministère, auprès de celle qui sera son épouse, Mathilde. Le lendemain, un dimanche, l’Eternel utilisa la bouche d’un pasteur invité à prêcher dans la paroisse de son oncle, nommé Richburg.
« Dieu m'a réveillé à 4 heures du matin et il m'a demandé de te dire que tu es appelé au ministère, et d'arrêter de douter de ton appel. Ne regarde pas aux circonstances autour de toi, mais regarde à Dieu ».
N’étant pas sûr d’être suffisamment équipé pour une telle mission, il intégra une énième université biblique dans le but de se cultiver davantage. Néanmoins, dans son omniprésence, le St Esprit perturba l’esprit de son serviteur pour l’inciter à prendre sa position. Ce qu’il ne tarda pas de faire. S’ensuivra un long chemin vers le succès...

Un chemin menant vers l’excellence

Une bénédiction est souvent suivie d’une deuxième. Tout en préparant son premier album « Let Him Be Your Refuge » en 1999, il se maria avec la femme de sa vie Mathilde Gaudreau Spinks. Par la suite, il sillonna les églises de la province pour présenter son œuvre musicale. Son ministère florissant lui ouvrit les portes des chaines de télévisions. En 2003, Docteur Dick et Joan Dewert, dirigeant de la chaine télé « Lifeline » l’invitèrent à intégrer l’équipe pastorale de l’église Dominion Gateway Center situé dans les studios Miracle Channel, dans la ville de Lethbridge, une cité Canadienne de l’Alberta.
Durant quatre ans, Joël Spinks exerça en tant que coéquipier pastoral, et animateur à succès de l’émission bilingue « Semence de la Foi » soit « Seeds of Faith » ainsi que l'émission « Revival in the Land ».
De retour au Québec, en 2007, une nouvelle étape dans sa carrière fut franchie. Les talents d’orateur de Joël Spinks furent à nouveau sollicités par l’influent pasteur Bill Prankard. Responsable d’une chaine télé religieuse, le renommé Pasteur le plaça à la direction de son ministère situé à Ottawa.
« J'ai participé (du lundi au vendredi) à l’émission « From the River» télévisée sur Miracle Channel, CTS, Vision TV et Cornerstone TV (USA). »
Vint le temps de faire le bilan. Après quelques voyages ministériels dans le Canada Arctique et une saison de tournage, l’heure de l’engagement total, de l’ultime décision a sonné. Enfin, Joël Spinks se consacre pleinement à son ministère pastoral. C’est dans les Cantons-de-l’Est au Québec, qu’il implanta son église. Sous la direction du Divin, l’église de la Victoire voit le jour le 21 septembre 2008.

Tant d’épreuve et de chemin parcourus pour retrouver le zèle de son premier amour. Pasteur avant d’avoir atteint ces dix ans, il fut animé par une puissance, lui permettant de comprendre les enjeux spirituels de ce monde, ceux de ramener les âmes à Christ. S’étant dévoué à servir Dieu très jeune en prêchant à ces petits voisins, il eut tout de même son parcours de maturité pour comprendre la grandeur de son appel, les dons et talents en sa possession et s’armer pour accomplir la mission.
Avec hésitation et persévérance, il continua d’avancer, et prospérer dans le plan Divin, guidé par l’Esprit de Dieu, passant de « prédicateur de Cabanon » à Pasteur de l’église de Victoire du Québec. N’est-ce pas merveilleux?
Ayant semé dès son enfance des actes témoignant en sa faveur, le Pasteur Joël expérimente Surement la parole du verset situé dans 2 corinthiens 9 :6 « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment ».
L’église de la Victoire est donc une victoire dans sa vie et dans la vie de milliers d’âmes se trouvant dans les temps de la récolte grâce aux hommes répondant à l’appel du Tout-Puissant tel que le serviteur Joël Spinks, qui se battent et continue à défendre les intérêts du royaume avec dévouement et intégrité de cœur.

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Pensée

La pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, elles résorbent les eaux du ciel en un filtre évitant de flétrir. Le temps alors de chanter la gloire du Seigneur est arrivé; un chant empreint d’une grâce opiniâtre et comme le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum, je fais entendre ma voix du haut des cieux; et d'un cœur plein de joie, je t’apporte tout ce que je suis sur le rocher de notre amour.