Marisol Touraine annonce la Prime de Noël pour les foyers modestes

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Les fêtes approchent à grands pas. Noël, quoiqu’aux antipodes de la vérité biblique, et le Nouvel an sont synonymes, en ce bas monde, d’unité, de rassemblement, de partage. La famille y est sacrément mise à l’honneur.
Malheureusement, en ce temps hivernal, tous n’ont l’occasion de les passer au chaud ou entourés de proches, autour d’un bon repas, et ce, dans un minimum de confort. La crise faisant rage depuis plusieurs années maintenant.

Mais ce mardi 13 décembre, au matin, c’est une bonne nouvelle qui nous parvint de l’Elysée. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé la reconduction de la prime de Noël. Exclusivement réservée aux foyers modestes, ceux-ci auront la joie de la voir au crédit de leur compte bancaire, dès cette semaine. Plus de 2,5 millions de foyers français sont concernés.
“La prime de Noël est bien sûr reconduite. C’est un coup de pouce pour les plus modestes, quelques jours avant les fêtes”, a déclaré Mme Touraine.

“Le gouvernement poursuit son engagement en faveur des plus modestes, après la revalorisation de 2% du RSA en septembre, l’extension de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’aide à la complémentaire santé (ACS). Sans oublier la création de la prime d’activité, qui bénéficie aujourd’hui à plus de 2,3 millions de foyers, dont 500 000 jeunes”, poursuit la ministre.

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Instaurée en 1998 par Lionel Jospin, la prime de Noël est versée, par la Caisse d’Allocation familiale (CAF) ou Pôle emploi, aux allocataires du Revenu de solidarité active (RSA), de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime transitoire de solidarité, de la prime forfaitaire de reprise d’activité ou de l’allocation équivalent retraite (AER).
Son montant reste inchangé à l’année précédente, mais dépend tout de même de la composition du foyer, ainsi que de l’allocation touchée. Celui-ci s’élève à 152,45 euros pour une personne seule et peut aller jusqu’à 442,10 euros pour un couple avec quatre enfants. Bénéficier de ce “coup de pouce” de l’Etat n’engage aucune démarche de la part des foyers concernés, dont le nombre ne cesse de croître. Un malheureux constat de la situation actuelle en France. Où le chômage sévit toujours.
Cet engagement coûtera tout de même 500 millions d’euros à l’état. Mais Il semblerait que sur le coût budgétaire engagé prime avant tout la solidarité.

Penser Dieu, c’est aimer l’autre, c’est aider l’autre

Cet élan de solidarité, à l’approche des festivités, est également une opportunité pour rappeler la clarté de la mission première de notre Seigneur, ici-bas; “L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés…” [Luc 4 v.18]
C’est donc vers tous les malheureux, malmenés, que l’Eternel tourne son regard.
Même si, le monde, malgré ses failles, manifeste envers le démuni, le pauvre une certaine entraide, nous affirmons, en scrutant de plus près, qu’il n’est de réel amour en dehors de Christ.

L’apôtre Paul soulignera : “Et quand je distribuerai tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.” [1 Corinthiens 13 v.3]
Le “coup de pouce” de la société est donc honorable mais ne suffit à pallier la souffrance des malheureux; qui doivent savoir, à présent, que la solution, le salut, la paix, l’échappatoire n’est qu’en l’Eternel Dieu. Car d’un revers, cette même société peut devenir source de malheur et d’oppression.

Ainsi, dans la toute première congrégation chrétienne, nul n’était dans le besoin; les apôtres y veillaient minutieusement. Jacques mettait, par ailleurs un point d’honneur sur l’oeuvre de foi et de charité. En portant un regard d’amour sur les marginalisés, tel que Dieu le Père les voit, à savoir précieux.
“Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l’aiment? Et vous, vous avilissez le pauvre! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux?” [Jacques 2 v.5-6]
Il poursuit en ces termes : “Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il?” [Jacques 2 v.15-16]

Voici alors la bonne nouvelle, chers amis : celui qui vient en Christ trouve pâturage ! Mais plus encore, trouve la vie, et le salut de son âme; un bien-être et un bonheur qui surpasse toutes les richesses existantes ici-bas. C’est là un trésor que le monde ne peut remplacer ni ne peut procurer.
“Parce que les malheureux sont opprimés et les pauvres gémissent, Maintenant, dit l’Eternel, je me lève, J’apporte le salut à ceux contre qui l’on souffle” [Psaumes 12 v.5].
Amen !

La Rédaction

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