Jeunesse dépravée… le PS propose le retour du Service militaire

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Radicalisation islamique, vol, débauche, meurtre, impolitesse, libertinage, drogue, alcool. Les jeunes d’aujourd’hui ne se privent de rien et se permettent tout. Quitte à cracher sur leurs propres parents. Le respect d’antan paraît s’être engouffré dans un lointain passé.
Et même le gouvernement n’y arrange rien. Lui qui vient, récemment de voter une loi interdisant à présent la fessé. La loi “Egalité et Citoyenneté” votée par l’Assemblée Nationale, dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 juillet 2016 exclut de l’autorité parentale “tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles.”
Donc le châtiment éducatif est devenu synonyme de cruauté. Cette prise de position de la nation française, qui suit les pas de 27 autres pays européens et 44 internationaux, vient se positionner en défi même de la parole de Dieu. Il est vrai que l’excès de correction peut nuire, voir conduire à la mort, à en déplorer plusieurs victimes. La Bible, contre toute forme de maltraitante prescrit d’ailleurs aux parents de ne point irriter leurs enfants [Colossiens 3 v.21]. Mais le bannissement de la correction, également, mène à la mort de l’enfant. Tant spirituelle, intellectuelle que physique !

“N’épargne pas la correction de l’enfant; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, Tu délivres son âme du séjour des morts.” [Proverbes 23 v.13-14]

La déchéance de la jeunesse est si perceptible aujourd’hui que la proposition du Parti Socialiste ne peut que satisfaire bon nombre de séniors. Le 29 novembre dernier, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a amorcé en quelques points le programme du parti pour la présidentielle de 2017, lors d’une conférence de presse à Solférino. Un point en est ressorti, le retour du service militaire obligatoire.
“Alors que la France se trouve confrontée à un défi lourd et durable, les conditions requises par la loi pour rétablir la conscription semblent pour la première fois depuis 20 ans réunies”, a-t-il déclaré.

Disparu depuis 15 ans

Pour rappel, la conscription, soit le recrutement de soldats selon leur année de naissance, instaurée en 1798, par la loi Jourdan-Delbrel avait été abolie par Jacques Chirac en 1997, mais officiellement terminée le 30 novembre 2001, lorsque tous les derniers soldats encore en service libérèrent enfin les casernes. De cinq ans, à deux ans, puis un an, pour enfin fixer une durée de dix mois, pendant laquelle les citoyens français devaient servir sous les drapeaux.

Depuis son abolition, l’armée française est essentiellement constituée de militaires professionnels et gendarmes. Mais l’on compte tout de même les réservistes volontaires. Le service national n’est certes plus une obligation, mais l’engagement, lui, n’a point déserté les consciences.
Des consciences davantage ravivées par les terribles attentats, récemment perpétrés sur notre sol. Symbole de l’unité nationale, le service militaire profiterait donc à cette jeunesse qui se perd. Un sondage mené par l’institut CSA rapporte que 74% des Français souhaitent son rétablissement.

“J’ai fait quinze ans dans la Marine nationale, dans l’aéronautique naval. Durant cette période, j’ai remarqué que certains appelés ne savaient pas lire, ni écrire. Mais quand ils sont sortis de leur service, ils savaient. Ils apprenaient aussi le respect. A l’armée, on savait ce que c’était. Mais il n’y a plus de respect maintenant, ce que je déplore. Maintenant, les jeunes ne respectent plus rien malheureusement. Je pense que le service militaire peut aider à revenir à ces fondamentaux”, déclarait Christophe, auditeur de RMC.

Convergence politique

En sus de la population, voici une proposition qui semble unir des politiques de toute part. Car outre les bienfaits pour la jeunesse, le PS présente également un argument de plus; renflouer les rangs de l’armée, très sollicitée, à l’international comme dans le pays, notamment dans le cadre de l’opération Sentinelle.
Arnaud Montebourg, à gauche, proposait en août dernier, de rétablir un service national, civil et militaire, égalitaire et universel pour tous les jeunes hommes et jeunes femmes […] obligatoire pour une durée de six mois, afin de soulager les militaires professionnels. Toujours à gauche, Jean-Luc Mélenchon incitait à y réfléchir sérieusement.
A droite, la division sur la question règne. Tandis qu’y sont favorables Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Coppé, le représentant de la droite en 2017, François Fillon estime qu’il est impossible d’intégrer chaque année près de 800 000 jeunes sauf à casser une armée professionnalisée.
Mais, aucune surprise quant à la position favorable de Marine Le Pen, qui l’a déjà proposé plusieurs fois à durée variable; un mois, puis trois et six mois.

Mais voilà, comme tout projet politique, des obstacles viennent s’interposer. Pour ce cas-ci, les barrières seraient financières et matérielles. En l’occurrence, l’effectif moindre de l’armée actuelle ne permettrait pas d’accueillir ni former des milliers de jeunes. De plus cela engagerait un coût considérable, sans oublier que la mention obligatoire pourrait être un frein psychologique à l’insertion des 18-25 ans, qui verraient là une vision punitive de la République.

Le châtiment dans l’Amour

Mais sachons, chers lecteurs, que l’Eternel notre Dieu prend soin de préserver la jeunesse de ses oints. Car la société peut, certes, mettre au pas, mais là relève d’une éducation charnelle. Or l’éducation efficace et productive pour l’âme ne provient que de l’enseignement de la Parole de Dieu. Car, Elle seule, éloigne nos pieds de la voie de la perdition, soit de la mort. Elle procure un cadre, dans une discipline, qui pose des freins nécessaires. C’est ainsi, que Dieu, notre Père, agit avec chacun de ses enfants.
“Mon fils, ne méprise pas la correction de l’Eternel, Et ne t’effraie point de ses châtiments ; Car l’Eternel châtie celui qu’il aime, Comme un père l’enfant qu’il chérit” [Proverbes 3 v.11-12]
Ainsi précède la correction, l’amour. La correction, selon notre Père, n’est point appliquée dans la brutalité pour renforcer la rébellion chez l’enfant, mais au contraire dans l’amour et la sagesse. “Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur” [Ephésiens 6 v.4]. Ainsi, la correction du Père s’accompagne d’un enseignement. Surpassant celui des humains, il nous conduit à la transformation de notre nature, au salut de notre âme, à la Sagesse, à l’intelligence, et davantage à la Vie et à la prospérité.
En somme, chers lecteurs, apprécions la correction, plus encore la correction de Dieu.

La Rédaction

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