Je meurs dans ma chair Introduction
Cher journal, Il est bien plus agrée et allégeant en soi de vivre sous la couverture et caché dans la chair incorruptible de...
Cette ville déserte et vierge où tous se meurent. La pierre recouvre la vie et étouffe l'air de miracle de traverser, l'espoir se dissipe, le chagrin remplit nos villes. Ce jour-là personne ne se souvenait donc de nous, personne ne se rappelait donc de notre justice, de notre souffrance d'enfance, personne ne connaissait donc le secret de notre douleur, tous tranchés dans un sommeil aride et profond. Dans ce silence de mort où le normal n'y trouve aucun plaisir, dans ce lieu ténébreux, sombre, où plus rien ne vit, la peur dans la plante des pieds et le sable s'obscurcissent.
Un vent dans un nuage noir sillonne le silence, dans ce lieu où le chant du sommeil se lève, où aucune mélodie ne se fait non plus entendre. Qui chantera le chant du réveil, qui élèvera sa voix ? La pluie chaude qui se précipite sur nos tombes, solidifie le sol agile. Qui creusera nos tombes sur cette terre aride où même la soif se fait mourir ? Qu'y a-t-il donc à espérer, aucun sentier n'est ouvert, les voies sont remplies d'épines et une muraille s'élève.
Dans ce champ d'ossements desséchés dont l'espoir ne peut être qu'une déclaration de vie, il n'y a donc pas un seul trait de vie à l'horizon. La vie que nous devions donc espérer, décimée, dans ce sinistre du doute tournaillant et de grumeaux de sable grouillant nous reposons...
À bientôt sur Artistes Press.
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Chers lecteurs, bienvenus. A présent vous vous préparez à lire le récit Mystification, dont vous avez pu lire le résumé...
Il y a deux ans de cela, j’essayais de mettre les mots sur ce mal-être qui me rongeait jour après jour et de répondre à cette...
Il y a deux ans de cela, j’essayais de mettre les mots sur ce mal-être qui me rongeait jour après jour et de répondre à cette question que mon entourage me posait sans cesse : Comment va mon âme ? Le cœur lourd et serré, lorsqu’il était difficile pour moi de parler de ce mal-être, l’écrire l’était également. Il m’a fallu un grand soutien et un puissant encouragement auprès de mes frères et sœurs pour me lancer dans ce récit. Pire encore faire ce qui me paraissait impossible de faire. Sans réaliser réellement ce que je m’apprêtais à faire, avec mes faibles mots, je titubais pour exprimer mes pensées, mon sentiment.
le chapitre deux : CONFRONTATIONSubscribe to our monthly newsletter and get the latest news from Kant. You can unsubscribe at any time.