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Francis Cabrel, la légende vivante de la musique française nous parle de sa foi en Christ

La France est en effervescence. En effet Francis Cabrel, l’artiste francophone le plus respecté et le plus reconnu, vient de sortir son nouvel album intitulé « In Extremis ».
C’est dans cette atmosphère politique et sociale extrême, que la légende vivante témoigne à nouveau de sa foi devant la presse plus précisément l’hebdomadaire Pellerin.

Après sept ans de discrétion, travaillant dans l’ombre sur deux comédies musicales à succès, Le Soldat Rose et L’enfant porte, puis livrant en 2012 un album hommage à Bob Dylan, l’auteur du célèbre titre : Je t’aime à mourrir, présente enfin son dernier bijou, rempli de titres qui connaîtront sans doute un énorme succès tels que « Mandela » ou « A chaque Amour que nous ferons ».
Inspiré par l’actualité chaotique et par les choix politiques désastreux, par le quotidien de nos vies mais aussi par le manque d’humanisme grandissant créant une « société cloisonnée », entrainant davantage la France dans une pauvreté sociale et culturelle, le chanteur engagé semble être désabusé et s’exprime sur ce point : « Dans mes chansons, il n’y a rien de bien révolutionnaire. Je me contente de me moquer gentiment de la classe politique, en donnant mon modeste avis sur la façon dont les choses auraient dû être ».

« Quand j’évoque « le crucifié de Golgotha », son sacrifice résonne parfaitement en moi »

Se déclarant fervent catholique, Francis Cabrel a grandi dans une famille très pratiquante de par ses grands-parents très croyants et ses parents l’ayant élevé selon les principes religieux du catholicisme. Ces valeurs l’ont donc conduis jusqu’à ce jour et l’ont inspiré dans sa vie, dans ses choix, et notamment dans sa musique. Ce qui fait de lui un artiste hors pair, aux messages poignants : « Je le prends à témoin et je le remercie régulièrement. C’est un personnage qui fait partie du rêve, de la pureté et du don de soi », évoquant le Christ.

Cependant, ce n’est pas pour chanter des louanges que l’éminent auteur-compositeur chanterait sa foi, une foi qu’il dit lui-même ne pas avoir caché ou garder en mystère. Dans ses précédents albums, le chanteur et guitariste dénoncerait les abus des autorités religieuses, profitant de leur pouvoir non pas pour le bien mais pour des « intérêts égoïstes » précise-t-il. Certains reconnaîtrons d’ailleurs le titre Les cardinaux en costume.
« J’adhère totalement aux fondements de son message qui est d’une grande clarté et qui parle d’amour du prochain. Mais ce que je n’aime pas, c’est ce que certains ont fait de sa parole ».

Un album à considérer comme un cri d’alarme

Dénonçant l’uniformisation, le racisme, la négligence, le matraquage politique, l’exclusion et le cynisme de certains hommes politiques, Francis Cabrel, pourtant réputé pour ses chants d’amour repris dans le monde entier comme le magnifique morceau Je t’aime à mourir, repris par la célèbre chanteuse pop Latine Shakira, s’orienterait vers une direction plus dénonciatrice. Celui-ci justifierait ce choix par son âge qui l’entraîne tout droit « vers la sortie », l’artiste sentirait le besoin de se confier plus librement sans gueule de bois.
« Le temps est compté. C’est pour cela que j’ai appelé mon album In extremis. Dorénavant, tout ce que je veux dire, je dois l’exprimer de façon claire ».

Dans chaque coeur est donc le nouveau morceau qui témoigne de son intérêt particulier pour le Christ. D’ailleurs chaque morceau de son album serait porteur d’un message que nous pouvons qualifier d’évangélique interpellant ses auditeurs sur des sujets du quotidien provoquant des remises en question.
Cependant dans un entretien pour l’hebdomadaire Express dont le sujet est l’Univers de Francis Cabrel publié le 10 mai 2004, l’as de la musique a par ailleurs déclaré ne pas être croyant : « Le vocabulaire chrétien m'inspire. C'est l'influence de l'éducation. C'est aussi une façon d'utiliser des symboles, des images, bien pratiques pour résumer dans une chanson le côté sacré, la pureté, l'éternité, même si je n'accorde pas plus d'importance que ça à la religion. Car je ne suis pas croyant. Je doute beaucoup sur ce qu'on nous propose dans l’au-delà ».

Se revendiquant aujourd’hui fervent catholique via ses propres mots : « Je suis catholique de fait et de conviction », est bel et bien un signe d’une certaine prise de conscience, d’un changement qui s’est opéré durant les dix années dernières années.
Son dernier disque serait-il un appel à retourner vers des valeurs plus identitaires, plus humaines, plus chrétiennes ? Le cri d’alarme lancé au travers de ses « cantiques » est-il une manière d’apprivoiser ce que la France a du mal à gérer ou maitriser. Ce que l’homme a du mal à cerner dans sa propre vie ? Les réponses se trouvent dans sa nouvelle oeuvre musicale.

Nous avons donc le plaisir de découvrir ce treizième album, confirmant le talent d’auteur de l’artiste. Capable de rassembler, de choquer et d’interpeller, Francis Cabrel nous prouve une nouvelle fois que les mots sont beaux mais que les actions sont vraies, et sont le seul remède pour pouvoir changer le monde, changer la direction que prend notre pays, est le sens que nous donnons à nos vies. Voir l’essentiel. N’est-ce pas évangélique ?

Pensée

La pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, elles résorbent les eaux du ciel en un filtre évitant de flétrir. Le temps alors de chanter la gloire du Seigneur est arrivé; un chant empreint d’une grâce opiniâtre et comme le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum, je fais entendre ma voix du haut des cieux; et d'un cœur plein de joie, je t’apporte tout ce que je suis sur le rocher de notre amour.



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