Victoire écrasante pour Emmanuel Macron. Surpris?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Que les hommes l’acceptent ou pas, Dieu, au contrôle de toute chose, établit des rois sur la terre. Laisse certains s’élever pour leurs propres chutes. Et d’autres, émerger pour le bien-être de l’Homme et des peuples.

« C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence. » [Daniel 2 v.21]

Il faut dire qu’Emmanuel Macron, notre nouveau président compte s’atteler à faire oublier l’ancien mandat. Il remporta le fameux siège à l’Elysée, ce dimanche 7 mai dernier. Avec un taux de 65,5%. Une victoire écrasante. Est-ce si surprenant ? Non, pouvons-nous attester, suite au débat présidentiel du 3 mai. En effet, nous assistâmes à une prestation aussi décevante qu’ahurissante d’une Marine le Pen, humiliée par un vigoureux Macron. Rugissant tel un jeune lion. Un débat retranscrit en direct, qui sans doute s’inscrit à jamais dans l’histoire médiatique des politiques. Notre rédaction vous invite par ailleurs à la lecture de notre précédent article consacré à ce sujet : « LE DEBAT Marine le Pen a-t-elle-perdu ses moyens face au jeune Macron ? »

Macron, le président sorti de nulle part, au programme électoral peu connu. Sondages à l’appui. Le 3 mai dernier permit à l’ex-ministre de l’Economie de s’exprimer enfin, mettre les points sur les i. Fort est de constater que Marine le Pen lui facilita grandement la tâche. Est-ce malgré elle, ou est-ce là une mise en scène ? Une rumeur circulerait et affirmerait que cette dernière s’est adonnée à une performance, un tant soit peu lamentable. Afin de casser son image de favorite et céder sa place à Macron. En effet, selon certains dires, le poste de présidente n’est sa réelle ambition.
Vérité ou simple excuse pour justifier sa chute... Toutefois, la présidente du FN se félicita d’un score historique, obtenu lors d’une élection présidentielle où le parti arrive au second tour, soit à 34,5%.

Non, Macron n’est pas sorti de nulle part, bien au contraire

La question qui turlupine bon nombre de citoyens Français ; Qui est Emmanuel Macron ? Ce président qui apparut tel un éclair sur la scène politique Française.
Il est l’homme de l’ombre de ce dernier quinquennat. Qui aurait fait sa timide entrée en tant que militant PS entre 2006 et 2009, entretenant au passage, de bonnes relations avec un certain Jean-Pierre Jouyet, bras droit de François Hollande.
En quelques lignes, son parcours est un sans faute. Élève brillant au lycée, sorti de Science Po, puis de l’EENA, il intègre l’inspection des finances.

Sa rencontre avec Jacques Attali , ancien conseiller de François Mitterand, sera son accès au sein du gouvernement. « Emmanuel Macron ? C’est moi qui l’ai repéré. C’est même moi qui l’ai inventé. Totalement. A partir du moment où je l’ai mis rapporteur où il y avait Tout-Paris et le monde entier et où je ne l’ai pas éteint, il s’est fait connaître. C’est la réalité objective.» Précisent les quelques lignes du livre « Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait ».

Fraîchement nommé en 2007, au temps de la prise de pouvoir de Nicolas Sarkozy, Attali, sera chargé de s’occuper de « la libéralisation de la croissance française ». Naturellement, son fils spirituel, n’ayant même pas 30 ans, le jeune Macron, de par son expérience dans les finances, supervisera le bon déroulement des opérations. Un poste de quelques mois qui suffira à construire son idéologie et renflouer son carnet d’adresses de contacts haut placés.
Plus tard, E. Macron, pistonné par Attali et le patron de Sanofi, devient banquier d’affaires au sein de la célèbre banque Edmond de Rothschild où il s’occupe des fusions et acquisitions, et jouit d’une rémunération conséquente.

Excellent dans son domaine de fusion-acquisition, « grâce à sa rapidité intellectuelle, sa puissance de travail, et la sûreté de ses jugements », il se fait rapidement un nom. Atteindra le million annuel de revenus. Grimpera les échelons, en devenant associé-gérant, soit bras droit de David de Rothschild.

Macron fait son entrée à l’Elysée, par la grande porte

Il réintégrera deux ans plus tard la fonction publique au poste de Secrétaire Général adjoint de l’Elysée. Macron le millionnaire, sort de l’ombre. Intéresse les médias, par son si jeune âge et son brillant parcours. Adjoint d’un renommé Pierre René Lemas, en ce temps, directeur général de la présidence de la Ve République, il deviendra alors conseiller dans le domaine économique de François Hollande à peine entré en fonction. C’est tout naturellement qu’il est choisi pour assurer le poste de ministre de l’Économie en 2014. Il prend des mesures, qui seront pour certaines des échecs; sans compter les désaccords au sein du parti.

En effet, fin été 2014, le ministre de l’Économie prend une forme d’indépendance politique. S’installe également à Bercy; s’entoure d’alliés qui le mèneront à la victoire trois ans plus tard.
Emmanuel Macron prépare le terrain de sa campagne présidentielle. Inonde la scène médiatique, politique par ses idées. Son charisme chaleureux et convaincant sera un atout. Il fait parler de lui, de sa pertinence absolue à la tête de l’État. Provoque la colère du Président de la République et de son bras droit de l’époque, Manuel Valls, en s’écartant de la ligne directrice du gouvernement en place. Deux ans plus tard, le 30 août 2016, Macron démissionne de son poste de ministre et claque la porte de l’Elysée. Cette fois, pour de plus grandes ambitions. Se préparer à la course présidentielle. Un challenger, accompagné d’une épouse au soutien infaillible. Un duo de choc dont l’unité et la force les conduiront finalement à la tête de l’Etat.

« Accorde-moi donc de la sagesse et de l'intelligence, afin que je sache me conduire à la tête de ce peuple! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si grand ? » (2 Chroniques 1 v.10)

Est-ce là, la prière des saints, en faveur de leur président? Certes ce dernier n’a démontré aucune croyance particulière, mais qu’importe, cela ne peut freiner le Seigneur. Qui envoie son esprit sur toute chaire et sans distinction, dans sa volonté parfaite.
Voilà donc notre prière, que Dieu de toute autorité investisse notre nouveau chef d’Etat de sa science absolue, dans l’intérêt que ce dernier mène justement le gouvernail du pays, au sein de cette mondialisation extrêmement dense et menaçante. Avec minutie et grande sagesse. Car, en effet seule la sagesse de Dieu permet à tout Homme de croître, d’exceller dans ses voies, car la sagesse apporte l’avantage du succès.
Que le peuple Français, retrouve une sérénité et une espérance en ces temps troublés et chaotiques. Prions, chers intercesseurs, que ce quinquennat qui s’amorce soit sous la grâce de Dieu.

Wissa Kololo

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