LE DEBAT : Marine le Pen a-t-elle perdu ses moyens face au jeune Macron ?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Nous avons assisté hier, à l'un des débats les plus houleux post-électoral, diffusé sur TF1 et France 2. Houleux entre deux candidats; très combatifs, et un duo de journalistes animateurs, manquant cruellement de présence et de pertinence. L'un d'eux d’ailleurs, démontra un certain favoritisme, à l'égard de la candidate nationaliste. En appuyant les paroles de la candidate pour une meilleure compréhension de ses propos. Mais également en interrompant que très peu, la longitude de ses temps de parole. Sans oublier les sempiternelles « A vous Madame Macron !». Des détails qui dénotent sur cette rencontre médiatique. Nous noterons également cette phrase révélatrice d'Emmanuel Macron: « Ce n'est pas moi qui ai récusé un journaliste dans ce débat ». Une phrase pique que la candidate FN, n'eut démenti.

Marine le Pen, une candidate à la carrure et aux ambiances inégalées. Tant son combat pour faire établir les rêves de sa politique, frôla à quelques reprises, le siège hautement convoité de l'Elysée. Depuis la reprise de l'héritage de son père, le Parti d’extrême droite, en 2011.
Combattante, elle risqua ses relations pour accorder un nouveau visage à son parti, le rendre plus en phase avec la société actuelle. Sur le plan de la communication. On verra d'ailleurs sur les affiches de ses campagnes, des jeunes au teint basané, fiers de leur identité française. Cela accompagné d'un discours en faveur de la souveraineté de tous les pays. Ce qui inclut le détachement de la politique française dans les pays extérieurs et son ingérence. Un discours qui plut à un électorat d'origine africaine, voyant en Marine le Pen, une leader visionnaire, favorable à la fin des présidents établis par la France.

Que dire de son combat contre le terrorisme? Alors qu'elle en a fait le leitmotiv de son futur quinquennat, la blonde politicienne, tenait encore des propos justes. Tenaces, pleins de sens et d'autorité, lors de ses déplacements et déclarations publiques. Intraitable à l'égard de ces islamistes radicalisés, elle compte simplement tous les renvoyer chez eux. Pour dépigmenter la France de ces immigrés insultant la République. Et permettre un meilleur travail des autorités sur le territoire, réaffirma-t-elle notamment lors de ce dernier débat.
Des discours ambitieux qui surent rassurer le cœur de milliers de Français, de toutes origines. Qui vivent dans la peur de la montée du radicalisme, et des œuvres qui en découlent. Des Français également prêts à en découdre avec la politique de gauche laxiste et désastreuse, pour certains.

« La France aux Français ». De même, Marine le Pen sut faire avaler la pilule de son programme pour lutter contre l'immigration. A tous les concitoyens y compris ceux issus de l'immigration. Stopper l'entrée des étrangers voyant en la France un eldorado, fermer les frontières pour lutter contre l'immigration de masse et le terrorisme; des sujets maintes fois soulevés qui convainquirent un électorat fasciste, envieux et nostalgique de la France des années 50, et une population en proie au doute des infiltrations terroristes, parmi les demandeurs d'asile. En effet, une France géographiquement proche des peuples du sud. Des peuples qui n'hésiteraient pas à imposer leurs cultures en créant des zones de non-droit dans les pays des libertés. Un abus que ne peuvent supporter davantage le leader Bleu Blanc Rouge, ainsi que les habitants des communes concernées.

Cependant, une chute a pointé le bout de son nez. La menaçante Marine le Pen, dont les pronostics laissaient croire à une victoire certaine, vient de démontrer une faiblesse lors de sa prestation au débat de ce 3 mai. La féministe qui se bat pour les droits des femmes, en stigmatisant le port du voile, s'est adonnée à des attaques, pour la plupart, peu pertinentes à l'égard d'un candidat, élu par défaut. Le charismatique Emmanuel Macron, vu comme un espoir de par sa jeunesse et son passé d'homme d'arrière-plan des précédents quinquennats. Fils spirituel d'un certain François Hollande, auprès duquel il fit office de ministre de l’économie, Emmanuel Macron a du bagage. Et sut le faire savoir en tenant tête aux provocations incessantes de Mme le Pen. Et c’est bien là que réside tout le problème.

Nous sommes-nous amourachés d'une candidate aux allures de Donald Trump? Une image balayée d'un revers de main par Macron. Aussi bien, sinon mieux préparé à l'adversité qu'engendre un débat d'une telle ampleur.
En effet, nous avons assisté au jeu de rôles d'une personnalité politique, très susceptible. Qui accorda peu de temps à l'étalage de ses programmes politiques. S'étant fixée pour but et à l'écran, de descendre le programme de son adversaire. Une tactique peu gratifiante pour la candidate, qui balança des piques et moqueries. Allant jusqu'à déterrer des propos anti-français qu'aurait tenu jadis, Emmanuel Macron. En déclarant notamment, que la France est auteur de crime contre l'humanité durant la guerre d'Algérie, par exemple. Plus encore, elle tenta de discréditer son adversaire en soulevant la sympathie et le soutien de l’UOIF (Union des Organisations Islamistes de France) à son égard. Inadmissible selon la candidate qui ne cessa de l’aboyer.

Mais voilà, ces provocations à répétition facilitèrent le déploiement plus en profondeur du candidat sans programme, jusqu'à hier soir, Macron. Il s'étala davantage sur ses projets de quinquennat. « Chef des armées » autoproclamé, il fit passer le programme de Marine le Pen tant adulé, pour des sottises et des rêveries sans fondement concret.
Ce dernier réussit à ridiculiser les ambitions et les mises en action de la présidente du FN. En effet, pour lutter contre le terrorisme Marine le Pen souhaite fermer les centres de banlieue dédiés à la jeunesse, où pulluleraient des pépinières islamistes. Un projet qui ne semble guère traiter le problème de la montée du radicalisme, des enfants élevés dans la République.

De surcroît, cette dernière compte lutter contre l'entrée des terroristes en augmentant la présence de douaniers aux abords des frontières. Une idée aberrante pour Macron. Des douaniers ne sont en effet pas qualifiés pour ce genre d’opération.
Et le fameux retour au Franc. Selon ses dires, l’euro, la monnaie des banquiers, restera profitable pour les entreprises. Mais en aucun cas ne demeura la monnaie d'échange interne. Là encore, celle-ci ne semble pas mesurer les enjeux économiques d'un tel projet, selon l'ancien ministre des économies.
Ce dernier souleva là l'absurdité de son idée, qui entrainera la rémunération des employés Français en Franc, tandis que les achats extérieurs pour le développement de l'entreprise se feront en euro. Un projet dangereux qui conduira à court terme la France vers sa régression économique et la perte de son statut de meneur en Europe et dans le monde.

« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. » [Romain 13 v.1]. Bienheureux sommes-nous si ces autorités agissent en faveur du peuple. Pour cela, le rôle des enfants de Dieu s’avère primordial. Celui d’invoquer l’Eternel pour notre bien-être à tous.
Nous ne sommes, certes, de ce monde à présent mais aussi longtemps que nous y vivons, il est bon de s’intéresser un tant soit peu aux enjeux qui impliquent l’avenir de notre nation. Sachons que les enjeux sont aussi physiques, moraux que spirituels. Tout enfant de Dieu a la responsabilité de veiller et prier pour que s’établisse le règne de Dieu et ainsi éviter la chute.
Alors, en cette période électorale décisive, tout citoyen du royaume de Dieu devrait redoubler d’efforts dans la prière.

« J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, » [1 Timothée 2 v.1-2]

L’humanité vit ses dernières heures. Il est plus que crucial d'élire un candidat, aux valeurs et ambitions qui permettront à tous citoyens Français, de vivre dans la paix et dans des conditions de vie améliorées. En cela, le brûlant débat, mettant en exergue les programmes des deux candidats à la course présidentielle, Marine le Pen et Emmanuel Macron, éclaira l'esprit des indécis. Fit découvrir les projets encore ignorés de chaque parti, pour le choix final qui s'exprimera aux urnes, le 7 mai prochain.

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Wissa Kololo

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