Procès Gleeden: Défaite de l’association familiale catholique

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Rien ne peut nous surprendre à présent. Tant l’Homme ne cesse de s’attirer la colère de Dieu, en s’engouffrant toujours plus loin de ses principes. Se plaisant dans l’immoralité. Ses inventions, par ailleurs, en disent long sur sa profonde défaillance. A l’image du site de rencontres extra-conjugales, Gleeden. Un site qui viendrait soulager la conscience des infidèles. Le but étant de rencontrer une personne, pour parler, démarrer une relation, sans forcément entretenir des rapports intimes, et bien sûr sans cacher sa situation familiale. Un concept farfelu qui encourage l’infidélité, et n’hésite pas à détruire le fameux “uni pour la vie” au profit de la destruction des familles.
Farouchement opposée, la Confédération Nationale d’Associations Familiales Catholique mène un rude combat pour sa fermeture.

La C.N.A.F.C. attaque

La Confédération Nationale d’Associations Familiales Catholique s’est levée pour riposter contre les principes du site Gleeden. Considérant que ce dernier va à l’encontre de l’article 212 de la loi qui stipule « que les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance ». Fort malheureusement pour elle, la cour n’y voit aucune violation des voeux de mariage, ni aucune faute pouvant inciter au divorce, défendant carrément que l’infidélité est excusable selon le comportement de l’autre. L’avocat de la société éditrice du site Gleeden, Blackdivine, rajoute que « Chacun est libre de ses choix. L'infidélité n'est plus un délit depuis 1975. On ne devrait pas instrumentaliser la justice pour tenter de faire avancer ses idées ».
Echec cuisant donc pour l’association, qui pourtant se bat pour la stabilité du mariage, des couples, de la famille. Mais les juges n’ont pas hésité à rejeter la plainte estimant que cela « ne peut être qualifiée d'agissement illicite dès lors que le manquement au devoir de fidélité qui ressort de l'ordre public de protection n'est pas nécessairement constitutif d'une faute».
Pire encore lorsque la cour a condamné l’association à verser 2000€ d’amende à Blackdivine pour les frais de justice. L’avocat de l’association pense faire appel. Mais nous restons encore dans l’attente de l’association, même, qui ne s’est jusqu’à présent, pas encore prononcée.

La société, sujet de nos malheurs

Il n’y a plus le moindre doute, chers lecteurs, cette société est plongée dans la démence, se basant sur des valeurs aux antipodes de la Bible. Elle nous est malheureusement plus néfaste qu’autre chose.
Dans l’affaire Gleeden, la société se place en faveur de l’infidélité, appuyant que le site aide les couples en difficulté, en renforçant l’amour que chacun éprouve pour l’autre. Une conception totalement incompréhensible à nos yeux.
Cette société prône la liberté, ou disons clairement le libertinage et la dépravation. Expliquez-nous bien en quoi l’infidélité serait bénéfique et louable?! Est-ce une valeur que nous devrons apprendre à nos enfants?! Les valeurs de l’illégalité, de l’immoralité et que savons-nous encore!

Les sites de rencontres extra-conjugales, une idée qui n’a pas la cote

Certes la justice tolère l’intolérable, mais heureusement qu’une couche de la société se rebelle encore. Car il nous est rapporté qu’en février 2015, certaines villes d’Ile-de-France ont réclamé la non-diffusion de la publicité du site Gleeden, notamment sur les abris-bus et autres. Cette affiche publicitaire à polémique, illustrait une pomme croquée avec la mention : « le 1er site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes ». Riverains, passagers des transports, mais surtout population catholique la virent d’un très mauvais oeil. Bien que certaines villes parviennent à la retirer, sa diffusion sur Internet, elle, se poursuit. Le site est bel et bien fonctionnel et compte aujourd’hui quelque 3 355 333 membres.
Tandis que l’association catholique mène ce combat depuis maintenant deux ans. Nous n’avons malheureusement pas eu d’échos du côté évangélique, dont la consternation devrait être plus intense.

“Que chacun respecte le mariage et que les époux restent fidèles l’un à l’autre, car Dieu jugera les débauchés et les adultères” [Hébreux 13 v.4]

L’on remarque un abandon de poste pour l’église évangélique, censée, en connaissance de la vérité du royaume, se lever et prendre part à ce combat. Connaissant ce que représente l’adultère aux yeux de Dieu. Mais silence radio, encore une fois… Or pendant ce temps, la société, à défaut d’entendre la Parole de Dieu, se laisse séduire par l’antéchrist et ses mots doux. Mais l’Eglise oublie-t-elle le pouvoir qu’elle reçut de Christ? Nous bluffe-t-elle ? Triste à dire. Nous déplorons son action inexistante, malgré ses slogans : “Dieu est amour! Dieu est bon! Dieu est saint!”. Un silence qui dénote malheureusement une hypocrisie. Car à ne point dire l’on peut croire qu’elle cautionne. L’Eglise protestante ayant déjà laissé entrer l’homosexualité en ses murs!

Mais nous vous rappelons et vous exhortons ceci, chers lecteurs; l’adultère est un crime, un péché. Ne nous laissons point prendre dans ses filets, car les conséquences n’en seront que désastreuses. L’amour qu’un homme ou une femme peut désirer se trouve premièrement en Christ, Amour parfait, lui seul qui restaure et ravive les familles, et rend un mariage heureux.

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La Rédaction

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