Nicolas Ternisien, “J’ai le désir de conduire les gens plus près de Dieu”

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il s’appelle Nicolas Ternisien. Il est Français. Il est artiste. Et si on devait le décrire, l’on vous citerait, serviable, adorable, sympathique, en gros le “bon pote“, sur qui l’on peut toujours compter. Serait-ce dû à son éducation ? Sans doute, car Nicolas Ternisien a grandi à l’église. L’amour du prochain, il connaît bien.
Dès l’âge de 6 ans, le garçonnet s’illustre déjà dans la musique, sans grande passion, hélas. Mais à 15 ans, on le retrouve joyeusement à la guitare en accompagnement des cantiques dans son Eglise.
Là, adolescent, passionné de foot et de guitare, il ne se doute pas une seconde des merveilles que Dieu lui réservait amoureusement.

Cela a commencé dès ses 18 ans. Bachelier, il s’envole au Danemark pour intégrer une école internationale de formation théologique. Alors qu’il débute comme conducteur de louange et compositeur, à ses heures, Nicolas fait la rencontre d’un certain Bob Fitts, un leader de louange, Américain. L’artiste invite donc le jeune Nicolas dans sa demeure Hawaïenne, quelque temps, et sans le moindre frais. Une première porte du Seigneur, car “c’était un rêve que je gardais secret mais que Dieu connaissait […] au travers de Bob j’ai beaucoup appris dans le domaine de la louange, j’ai beaucoup observé comment il conduisait la louange, la façon dont il se comportait avec les gens, le coeur qu’il avait pour Dieu. Ma musique en a réellement été imprégnée”, se réjouit Nicolas.
Plus rien ne pouvait à présent le stopper dans son ministère. Bien que Nicolas confie n’avoir jamais désiré être une star, mais tout simplement laisser Dieu conduire sa vie. Disons que le Seigneur avait son Plan; un plan de gloire bien choyé pour son serviteur.
“Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance”, nous dit le Seigneur dans [Jérémie 29: 11].

1998, le public découvre un adorateur plus qu’un “artiste”

Boosté à bloc par Bob Fitts, Nicolas ne souhaite plus tarir dans l’ombre ses cantiques aux mélodies célestes. Ces inspirations que Dieu lui donna pour son peuple comme pour ses brebis perdues.
1998, année de la découverte.
Sephora vient de lancer son nouveau label “Latitude 116”. La maison organise alors le concours “Opération Jeunes talents”. Nicolas se lance et se distingue avec brio.

“J’ai le désir de conduire les gens plus près de Dieu au travers de l’adoration. Par nature, je préfère les chants intimistes, mais en composant, j’ai découvert au fur et à mesure que la joie est un élément essentiel à communiquer dans l’Eglise ET hors de l’Eglise.”

D’un coeur pour l’Eglise comme pour sa nation, qui ne bat qu’au rythme de l’adoration et de la louange, Nicolas, présente son Dieu. Un Dieu qui l’aime et qu’il adore. Alliant simplicité et sensibilité, pop-rock et ballades intimistes, l’artiste n’a aucun doute: la louange est l’une des clés du réveil de la nation. “Ma vision est de voir ma nation se tourner vers Dieu. Pour propager un feu rapidement, il est nécessaire d’allumer des brasiers dans le plus d’endroits possible. Il est temps de s’unir pour élever Jésus dans les villes françaises, afin de faire sauter les verrous qui empêchent la bénédiction de Dieu de couler”.

Avec sa guitare ou non, Nicolas Ternisien prêche la Parole de Dieu

Des mots qui nous laissent également entrevoir un autre don de l’artiste, celui de Pasteur. [Ephésiens 4: 11]
En 2004, il est ordonné Pasteur, et exerce à temps plein dans une Eglise apostolique.
Jouissant de sa formation théologique et de ses qualités d’orateur, l’artiste, a lors de conventions de jeunesse et diverses réunions évangéliques, enseigné sur notamment la louange et l’adoration.

Des oeuvres en héritage

Sur cette terre, l’artiste aura semé et continue de semer de délicieux fruits d’adoration. Entre concerts de louange, séminaires notamment en Hollande, festivals en Italie, nous nous sommes régalés avec son premier album “Je fléchis le genou” sorti en 2000. 14 titres qui rapprochent de Dieu tout en se réjouissant dans sa présence. Un premier bijou musical, réalisé par Franck Renaudier, co-arrangé avec Nicolas Desmarest. A la guitare, Frédéric Grail, à la basse, Jean-Pierre Comparato, à la batterie, David Grail, aux choeurs, Maud Rakotondravohitra, Judith Flessel-Toto et Daniel Pialat. Et parmi “Père”, “Dans ta présence”, “Embrase-moi encore”, “Plus près de toi” et autres “Tous les peuples et toutes les nations”, l’on peut entendre un merveilleux duo avec Chris Christensen du groupe Exo.

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Deux ans plus tard, dans son album live “A notre Dieu”, Nicolas n’a pas hésité à rassembler moult artistes chrétiens français, choristes comme musiciens, qui, d’un choeur uni nous font, encore aujourd’hui, tressaillir de joie. Dominique DiPiazza, Céline Ramos, Pierre Lachat, certains musiciens d’Exo et du groupe Mamguz, Aslane Rija nous ont offert des merveilles; “Que tout ce qui respire“, “Pour la durée des temps”, “Grand Dieu”, “Magnifique est le Seigneur”, “Le Grand Dieu de l’univers” ou encore “A chaque pas”.

“Quand on marche avec Dieu, Dieu met des gens à côté de nous, on apprend les uns des autres, et ça nous donne une richesse.”

Une véritable richesse que Nicolas a su saisir. Il n’eut tardé que des musiciens se joignent à son projet. Fred Grail, guitariste, Manu Robillard, bassiste, DIV, batteur. Ensemble, ils ont sillonné une cinquantaine d’églises et rassemblements chrétiens. De Nice à Dunkerque, passant par Israël, l’Angleterre ou encore la Belgique. Mais ce succès, Nicolas ne le tient pas pour acquis. Il est d’ailleurs l’exemple parfait du “perfectionniste”. D’enrichissements à la perfection, l’artiste tire un enseignement de chaque détail de la vie, fidèle à sa propre identité.

Au moment de dévoiler son troisième opus, en 2006, “Tes marques, mes mots”, Nicolas perdait son père. Mais il s’accroche et offre à Dieu et partage au public une adoration sincère, puisée dans son vécu, son histoire. Cette authenticité, il l’a gardé depuis ses débuts. Pour lui, Dieu est un refuge, un secours, notre salut. Il le chante et l’annonce.
Nous l’entendons dans les titres tels que “Nous te donnons nos coeurs”, “pour honorer le roi de gloire”, “Tu lis dans nos coeurs”, “Le secours me vient de l’Eternel”, “Je m’offre à toi”, “Si je n’ai que les larmes” ou encore “Un chant nouveau”.

A Dieu, l’artiste cède la première place et son destin. Croyons que de plus belles surprises encore, il nous réserve.

La Rédaction

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