Marwa : quand la foi défie la science

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Comme quoi ! L’expression dite « l’espoir fait vivre » prend tout son sens face à cette touchante histoire de la petite Marwa, dont l’avenir était pourtant condamné par les médecins. Hospitalisée depuis septembre 2016, Marwa était touchée par un virus qui l’avait rendue lourdement handicapée. Plongée dans un coma artificiel, c’est au bout de deux mois et une semaine que l’enfant parvint à se réveiller.

Une lourde bataille pour les parents qui n’avaient pas perdu espoir, mais qui sans relâche avaient su être forts et optimistes pour la survie de leur fille. Et cela, malgré l’avis des médecins qui voyaient la situation d’un autre angle. Ces derniers estimaient que les soins dont l’enfant aurait besoin, ne lui seraient d’aucune aide mais contribueraient à de grandes complications qui pourraient la nuire. Ils votèrent donc à l’unanimité de stopper les soins et de la débrancher. Selon eux pour son bien-être. Une décision bien crue, qui révolta la famille usant de toutes les ressources qu’elles avait pour la contester. Entre la pétition qui circulait avec 291 395 signatures récoltées et les démarches juridiques qu’elle avait entrepris face à l’acharnement des médecins opposés à la poursuite des soins de l’enfant, la famille de Marwa finit par obtenir gain de cause par le tribunal administratif.
Cependant, les médecins, convaincus d’avoir pris la meilleure solution concernant la fillette, qualifièrent cela comme de « l’obstination déraisonnable », et saisirent de leur coté le conseil d’état. Une démarche soldée par un échec, car entre-temps la petite fille, contre toute attente, s’est réveillée et c’est pleinement consciente qu’elle démontra aux médecins qu’elle survivrait peu importe leur opinion. Réactive aux sons des voix, Marwa parvint à bouger les mains, les pieds, et la tête. Un soulagement miraculeux pour les parents et un argument poignant qui leur permit d’obtenir à nouveau gain de cause.

Le conseil d’état, en total accord avec la famille, avait répondu favorablement le 8 mars 2017 et a permis à Marwa d’obtenir les soins dont elle avait besoin. Actuellement hospitalisée à Hyères, c’est au quotidien de Nice matin que les parents se confiaient à propos de l’état de leur enfant. Elle est stable, elle « bouge certaines parties de son corps, comme les orteils », déclarait son père. Progressivement, elle évolue. Maintenue en vie sous respiration artificielle, sa sortie est en fait bien préparée. Pour l’évènement ses parents ont suivi une formation. Ils envisagent la poursuite des soins à l’étranger notamment en Chine réputée pour être bien plus avancée, particulièrement en ce qui concerne la neurologie. Sur les conseils de professionnels parisiens, les parents ont envoyé un dossier et demeurent dans l’attente d’une réponse.

Ce qui est beau dans cette histoire, c’est incontestablement l’endurance des parents face à cette situation et leur foi inébranlable. Nous constatons que malgré le pessimisme alarmant des médecins, ils ne flanchèrent point et se battirent jusqu’au bout. Pour aujourd’hui proclamer avec joie que Marwa sera bientôt de retour à la maison.
Pourtant combien de fois, des médecins se sont accordés à abandonner le sort d’un patient face à un état critique, qui selon eux était irréversible. Certes rares, nous parviennent les témoignages de patients retrouvant leur pleine conscience suite à un long coma, mais une chose est sûre, notre vie, nous n’en sommes point maîtres. Seul Dieu, créateur, l’est.
Alors, la famille Bouchenafa est l’exemple parfait de l’application de base et pourtant si puissante de la foi : « une ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas » [Hébreux 11 v.1] Et sa victoire dans cette bataille nous rappelle que la science a ses limites et qu’au-delà, seul Dieu accomplit le miracle.

S’ils avaient écouté l’avis des médecins, Marwa ne serait plus des nôtres aujourd’hui et n’aurait fêté ses deux ans auprès de sa famille. C’est pourquoi Christ nous dira : « si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » [Jean 11 v.40]
De même, réjouissons-nous, chers lecteurs, de ce miracle tout en reconnaissant la vie que Dieu nous accorde, à chaque minute, à chaque seconde.

Perla KOUAM WAFFO

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