Le venin d’araignée pourrait protéger des lésions cérébrales

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Après la peau de Tilapia qui soigne les brûlures, voici une autre méthode tout aussi naturelle qui vient elle aussi faire son effet sur le corps humain. Pour ceux qui ont la phobie des araignées, sachez que des chercheurs américains ont découvert qu’une protéine venant du Thrixopelma pruriens protègerait notre cerveau en cas d’AVC. Etonnement, nous remarquons que la médecine d’aujourd’hui se veut plus naturelle. Ainsi de la terre d’où nous avons été formés, nous nous nourrissons et trouvons remède à nos maux. User de produits chimiques revient à soigner une plaie pour en retrouver d’autres, comme le dit si bien le philosophe Voltaire : « L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit. »

C’est en Australie, à l’université de Queensland, institut de bioscience moléculaire, qu’un groupe de chercheurs fit la découverte de la protéine baptisée Hi1a. Extraite du venin d’une araignée, cette protéine serait en mesure de protéger le cerveau et empêcher des dommages cérébraux après un accident vasculaire cérébral (AVC). D’après les expériences menées sur des rats, il suffirait d’une simple dose pour que la protéine agisse pendant huit heures, protège les tissus cérébraux et améliore fortement les performances neurologiques. « Cette découverte va nous aider à fournir des perspectives plus favorables aux survivants d'un AVC en limitant les dommages cérébraux et les handicaps dévastateurs qu'ils provoquent », estime le professeur Glenn King.

Dans le monde, l’on compterait 6 millions de personnes qui meurent d’un AVC dont 30 000 en France. On identifie aussi plus de 5 millions de survivants avec des infirmités permanentes.
Cette attaque cérébrale correspond à une attaque brutale de la circulation sanguine au niveau du cerveau. En majorité cela est dû à un caillot formé dans le sang dans 3 cas sur quatre. Les personnes qui survivent à un AVC se retrouvent avec un handicap qui les force à réapprendre les gestes quotidiens. L’accident peut survenir sans prévenir, mais pour éviter et traiter avant le drame certains signes sont identifiables. Avant la découverte de la protéine Hi1a jusqu’à présent, aucun remède n’avait été trouvé permettant de minimiser les effets dévastateurs que l’AVC pourrait avoir sur l’individu touché. Pour dire que nous avons là une découverte extraordinaire.
« Nous pensons que nous avons trouvé pour la première fois un moyen de minimiser les effets dévastateur d'un AVC » se réjouit le professeur King.

Selon les chercheurs, cette protéine serait capable de bien plus en apportant une protection aux régions centrales nerveuses; les plus affectées du manque d’oxygène et en général irrécupérables, suite à la destruction rapide des cellules cérébrales précédant l’AVC.
Plutôt fier de leur trouvaille, le professeur de l’institut ajouta que « Nous travaillons actuellement à réunir les fonds nécessaires pour financer des essais cliniques afin de pouvoir commercialiser rapidement ce traitement prometteur ». Ce projet aboutira sûrement d’ici peu, pour garantir aux personnes atteintes d’AVC une protection contre toutes les séquelles désastreuses.

Une découverte plus ou moins surprenante, mais qui nous démontre qu’il n’y a rien de mieux que les produits naturels. A contrario des substances chimiques très souvent néfastes pour le corps humain. La nature, de Dieu, cacherait alors les antidotes à bien de maux. Pourquoi donc aller chercher loin?!

Ce qui nous pousse naturellement à rendre grâce à l’Eternel pour sa création, parfaite; le louer pour cette intelligence et sagesse qu’il accorde à l’Homme; à ces chercheurs qui débusquent de telles richesses, pour l’humanité.
Ne nous fourvoyons pas dans les produits de synthèse et glorifions ensemble le Seigneur car « Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence. » [Jérémie 51 v.15]

Perla Kouam Waffo

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