La rue de Ponthieu, un Ghetto près des Champs-Elysées

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Les jours sont de plus en plus durs. Rien ne semble aller pour le mieux. Entre la crise financière et le chômage qui poursuit sa montée. Sans parler des petits tracas quotidiens qui nous surprennent. Et à cela, se rajoute l’inquiétude vis-à-vis de toutes ces attaques terroristes qui affolent le monde; par cet Etat Islamique, entré en scène depuis quelques années maintenant. Rien qu’en ce début d’année l’on compte déjà des assauts menés en Egypte et à Jérusalem. Les pays sont endeuillés, vivent dans la crainte de nouveaux drames. Les populations s’enferment dans la tristesse et la frayeur. Un moral à plat. Nul ne se sent en sécurité, dehors ou même à l’intérieur, l’angoisse de se retrouver en pleine fusillade est palpable. L’horreur du Bataclan il y a un an et demi, marque encore les esprits.

Fusillades, attentats déjoués ou non, depuis 2015, devinrent le quotidien des Français. Bien qu’un vent de calme se fasse, certes, sentir, passant aux oubliettes des drames récents, la peur ressurgit. Notamment avec un nouvel incident, en plein Paris, près des Champs-Elysées. Attentat ou règlement de comptes, la gravité des faits témoigne de notre société dépravée.

Les Champs-Elysées, notre belle avenue

Les Champs-Elysées, un lieu culte, un endroit majestueux, par ses magasins chics. Considérée comme étant la plus belle avenue du monde, elle est l’un des principaux lieux touristiques de la capitale. Emane d’elle cette vue illuminée qu’elle donne en ses rues. Un quartier qui fait la fierté des Français. Mais revers du décor, elle est aussi connue pour être l’un des quartiers où le taux de délinquance est élevé. De nombreux sites et magasins ont fermé leurs portes à cause de la hausse des violences.

A quelques pas des Champs-Elysées, à la rue de Ponthieu, il y eut une fusillade. Devant une boîte de nuit vers sept heures du matin, le dimanche 8 janvier 2017. Une habitude pour les riverains, qui ne sont guère surpris. “Tous les gens du quartier savent que cette rue, il ne faut pas la fréquenter entre 23h et 7h du matin. On est presque dans un No man's land, on a l'impression que nous ne sommes pas à Paris”, témoigne une voisine. Très peu médiatisés, les incidents perpétrés dans cette rue, sont presque devenus un quotidien pour ses habitants. Cette fusillade aura fait trois blessés, dont deux connus des services de police, pour des affaires de droit commun. Un chauffeur de VTC a également été touché. Tous hospitalisés, bien heureusement leurs jours ne sont point en danger. Cependant le tireur, toujours en fuite, est activement recherché.

Attractive en journée, Terrifiante en soirée

Réputée pour son taux élevé de criminalité, la rue de Ponthieu, située dans le VIIIe arrondissement, porte encore les traces d’une précédente fusillade. Selon l’Observatoire National de la Délinquance, le 1er et VIIIe arrondissements concentrent les taux de violence les plus élevés de la capitale.
“La rue est de plus en plus criminelle, au moins une fois par mois on assiste à de grosses rixes, avec des coups de feu”, constate la responsable du premier district. Voilà une rue qu’il n’est pas bon de fréquenter tard le soir.

Règlements de comptes, alcool, argent, quels sont les motifs de ces violences ?

Les enquêteurs confirment que cette nouvelle fusillade relèverait d’un règlement de comptes. Pour poursuivre leurs activités, les clubs ont installé des portiques avec détecteur de métaux, assurant un fief tranquille à leurs clients.
De nos jours, le crime devient un fait anodin. La délinquance s’accentue et prend de l’ampleur. Et que dire des jeunes venant festoyer dans ces endroits à leur risque et péril ? Ignorants, sont-ils à ce point dépourvus de sens ? Comme la tradition le veut, ils ne manquent pas de se faire remarquer, agissant selon des vaines pensées. Se rendre aux Champs-Elysées est synonyme d’amusement, de fêtes, de frime, de distraction. Il faut être vu, il faut briller. Tel un véritable protocole à suivre, comme nous l’explique Frédéric Ploquin, journaliste du banditisme.

Une jeunesse Ebranlée

Face à une situation critique, qui menace ce monde, de jour en jour et de plus en plus, la jeunesse révèle une certaine insouciance, et inconscience. Attirée par l’amusement, le paraître, au détriment de sa propre sécurité. Bel et bien perdue, elle se renferme dans la violence et la délinquance. Pourquoi ne se concentre-t-elle pas plutôt sur un projet d’avenir? Dépensant son énergie à poser les jalons pour bâtir son futur proche, et manifester le bien au quotidien ?
Mais à en croire ses exactions, elle préfère se laisser entrainer dans les tourbillons de la distraction provenant du malin. Sans surprise, se trouvent toutes sortes de fruits disgracieux, provenant des mauvaises racines implantées dans son coeur. La haine, la destruction, la violence en font partie. En définitive, cette jeunesse a besoin de la parole du Christ, elle a besoin que ses pensées soient renouvelées. Marcher et vivre selon les instructions divines. Afin que germe en elle, la semence sainte et qu’elle produise les fruits de l’Esprit de Dieu qui ne sont autres que l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur et la tempérance. Et c’est en cela que cette jeunesse sera guérie de toute blessure. Réconciliée avec Dieu, elle lui sera agréable.

[Éphésiens 5 v 9]“Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.”

La Rédaction

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