La Co-parentalité, nouveau schéma familial ?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

La famille représente un enjeu essentiel, pour notre société. Véritable lieu de socialisation, cet espace va modeler les citoyens de demain. Des hommes et des femmes dotés d’intelligence qui, grâce à leur héritage transmettront à leur tour, des valeurs et des normes à leur progéniture. Et marqueront d’une manière ou d’une autre ce monde. Si nous y sommes autant attachés, qu’en est-il de celui qui en est l’instigateur?

C’est donc avec scepticisme que nous voyons ce modèle, qui semblait jadis intouchable se distordre voire même se fragmenter. La famille, ce corps si solide, tend à se déliter, un terme emprunté à la physique, car il semble le plus approprié. En effet, le modèle classique s’est divisé, déstructuré, laissant place à d’autres formes de parenté. Montrant à quel point, cette institution n’a su résister face aux profonds changements moraux étatiques. Cette évolution, n’est malheureusement pas pour nous rassurer. Il s’avère bien loin le temps, où un homme et une femme se rencontrent, se marient, font des enfants, et finissent leur vie ensemble. Pour beaucoup, ce scénario est devenu ringard, voire inaccessible. Dans ce contexte préoccupant, voici qu’apparaît, la coparentalité, un concept qui nous conduit encore plus loin dans la dérive et la confusion.

La coparentalité, en quelques mots…

La coparentalité, d’un point de vue étymologique renvoie à la notion de “partage” de responsabilités et de droits des parents biologiques, vis-à-vis de leurs enfants, en cas de divorce ou de séparation. Mais dans notre cas, une précision est à apporter. La coparentalité “témoigne surtout de la volonté d’élever un enfant avec deux parents qui ne vivent pas sous le même toit. Contrairement au cas de divorces ou de séparations, il s’agit d’un choix de personnes souhaitant éviter les obligations relatives à la vie en couple”.

Il en existe plusieurs formes, il y a la coparentalité hétérosexuelle, qui consiste à réunir deux hétéros qui ne souhaitent partager qu’une amitié parentale c’est-à-dire faire un bébé sans envisager de relation amoureuse. Pour la coparentalité homosexuelle, sont mis en lien deux couples homosexuels qui décident de concevoir sans passer par l’insémination artificielle. Et la coparentalité mixte “réunit un hétérosexuel et un homosexuel qui ne souhaitent évidemment pas vivre ensemble, mais veulent avoir un enfant. Cette parentalité revient, en conséquence, à mettre à distance toute forme de sexualité dans le couple, encourageant davantage une relation ami / parent”.

Un mal d’amour effroyable!

Au regard de ces définitions, nous ne pouvons rester insensible face à l’absence de l’ingrédient principal, qui permet à deux êtres de concevoir. L’amour! Sans lui, rien n’est possible, notre propre existence n’a pas lieu d’être. Pour Serge Hefez, psychanalyste, l'absence de lien amoureux entre les parents ne constitue pas un obstacle à l'épanouissement de l'enfant : “L’œdipe nécessite un tiers séparateur. Mais peu importe que ce tiers soit amoureux de la mère. Il lui suffit d'être présent dans la vie de l'enfant pour que celui-ci puisse se construire.”

Nous nous soulevons contre cette idée, car elle est un non-sens! L’amour doit être à la base de tout. Pour exemple, chaque jour nous faisons ne serait-ce qu’une activité grâce à lui. Cela peut être le travail, la cuisine ou la décoration. C’est grâce à l’amour, que nous pouvons jouir des avancées technologiques que nous chérissons tous, ou bénéficions de certains droits civiques. Cette passion dévorante que notre Créateur, mit en chacun d’entre nous, conduit des inventeurs, des précurseurs et nous-mêmes, à aller jusqu’au bout de nos envies. Faire ce qui nous captive le plus. Alors, si pour des choses du quotidien nous arrivons à faire appel à ce moteur si puissant, comment pouvons-nous le négliger lorsqu’il s’agit de planifier l’arrivée d’un enfant?

Sachez donc, qu’enfanter, sans ce moteur, c’est emprunter la voie de la haine, du mensonge et de la destruction. Lorsqu'un enfant est le résultat d’une passion entre deux êtres, il le sait. La Bible dit : “Car l'âme de la chair est dans le sang […]” [Lévitique 17 v.14], cet amour va se transmettre et s’imprégner dans tout son être. C’est cela, qui va lui permettre de se construire en tant qu’individu. Les propos de ce cher psychanalyste sont dangereux, et peuvent conduire, ou conforter des futurs candidats, à cette parentalité alternative dans l’erreur. Combien d’enfants, et d’adultes vont consulter ou se sentent mal dans leur peau? Dans la majorité des cas, leur mal-être, est justifié et provient d’une source tangible. L’un des parents ne le désirait pas, ou la relation parentale était complexe. Résultat c’est l’enfant qui en pâtit. À en croire, les nombreux messages des futurs parents sur le site www.co-parents.fr, ils sont loin de prendre en compte cette réalité. Leurs désir étant d’assouvir à tout prix leur envie de devenir mère ou père. Que se cache-t-il derrière?

La fin justifie-t-elle les moyens?

Il y a pas si longtemps de cela les femmes ayant des enfants hors mariages étaient considérées comme des parias, ou pouvaient être condamnées. Là où la loi étatique tend à s’assouplir, celle de notre Seigneur ne subit aucune variation et demeure stable. Aujourd’hui, la monoparentalité s’est légalisée. Pire encore avec ce nouveau schéma parental qu’on nous impose, elle est encouragée. Voici le type de message que vous pouvez rencontrer sur la plateforme internet citée plus haut.
“Jeune femme de 33 ans, cadre bien dans sa vie mais il y a un vide...Parce que le temps passe vite et que je n'ai pas encore eu le temps de rencontrer la bonne personne. Je recherche un homme seul pour une coparentalité. Et ainsi permette à un petit ange d'être élevé et surtout aimé par deux personnes responsables et équilibré dans le respect et le partage”.

Cette jeune femme pense savoir ce qu’il lui faut, pourtant ce n’est nullement le cas. La Bible dit “Si quelqu'un croit savoir quelque chose, il n'a pas encore connu comme il faut connaître” [1 Corinthiens 8 v. 2]. En premier lieu, elle a besoin de Jésus-Christ, du Salut personnel. De plus, sachez qu’il n’est une obligation pour personne d’avoir une vie de famille. “A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi”, exhorte l’apôtre Paul. Se prenant en exemple, il arbore seul la route vers l’évangélisation des Nations afin d’oeuvrer pour notre Seigneur, sans distractions à l’horizon. C’est pourquoi, il est important pour toutes ces personnes d’être conduites auprès de Dieu pour qu’elles connaissent le chemin qu’il a tracé pour elles.

Le deuxième paramètre à soulever, est la question de la Foi! Cette foi en la charité. “Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui” [1 Corinthiens 8 v.3]. Nous savons que Dieu est capable de transformer toute situation, si nous le servons et le connaissons. La vérité est là, pas ailleurs. Si cette femme rencontre Dieu, qui lui révèlera ses desseins pour sa vie, il est également en mesure de lui accorder un enfant, dans sa grande miséricorde. Il le fera sans condition ni contrainte, seulement par amour et ce, peu importe le temps qui court. Songeons à Sarah, épouse d’Abraham qui enfanta dans sa vieillesse.

La facilité au détriment de la persévérance!

Le désir d’être parent est légitime. Ce qui est déconcertant, est le fait de croire qu’en supprimant une vie de couple, cela facilitera son processus. Nous voulons vous alerter, en vous prouvant que cela est faux! Il est bien plus difficile de s’accorder avec une personne rencontrée en un clic, plutôt que celle avec qui nous avons partagé notre vie. Même si l’union se termine par une rupture ou un divorce. Entendons-nous bien sur ce point, nous n’encourageons pas le divorce ou les séparations. Cependant, nous démontrons la dangerosité qu’il y a à lier sa vie avec un inconnu. Plus affolant encore lorsque ce dernier sera un coparent.

Beaucoup prétendent ressentir un vide d’où la raison de cette initiative. Seulement, l’arrivée d’un enfant n’aura qu’un effet placebo, et temporaire. En tant qu’enfant de Dieu, nous témoignons que la seule personne pouvant combler ce vide enfoui en nous, c’est notre Seigneur Jésus-Christ. Les enfants ne sont pas notre projet, mais celui de Dieu et un beau jour il les réquisitionnera. À cet instant que ferons-nous si nous ne l’avons pas accepté ?

Il est une évidence, que le diable est venu semer le trouble poussant l’homme à restructurer chaque chose même ce qui ne peut l’être. La famille est une institution divine protégée par le mariage, si on enlève la fondation, le reste ne peut subsister. C’est une attaque directe, en direction de ces futurs bébés, mais aussi des futurs parents. En nous faisant miroiter que l’amour n’existe pas, ou n’est pas digne d’être espéré, l’ennemi s’attaque à un principe universel et fondamental de Dieu, et il le sait. Ce qui a pour conséquence, de bouleverser un modèle si chérit de notre Créateur, qu’est la famille.
Comme le célèbre dicton le précise, “s’il n’y a pas d’amour il n’y a pas d’espoir!”
Malheureusement, nous sommes en plein dans ce courant de pensée profane. Notre société individualiste nous pousse à l’égoïsme, rend vertueuse l’idée de passer nos projets, nos envies en priorité. Avoir peu de considération pour son prochain, le mettre de coté puis revenir vers lui dans un semblant de charité, lorsque nous sommes dans un besoin quelconque. Ce qui est contraire à la loi de Dieu. D’après la sociologue Dominique Mehl : “[…] chacun aspire à choisir librement son mode de vie. Il n'y a plus de modèle unique de couple ou de famille. On peut donc imaginer une parentalité à la carte, en fonction de ses contraintes (célibat, stérilité...) et de ses désirs”. Un avis partagé par l'anthropologue Anne Cadoret, pour qui la coparentalité ne fait qu'entériner le déclin de l'association entre amour, cohabitation et filiation. Les 16 millions de célibataires en France, chiffre publié par LADEPECHE, ne font que corroborer cette thèse.

À la lumière de ces révélations, ne restons pas aveugles, sourds, ni muets face aux mutations sociétales, qui sournoisement ramènent la malédiction dans ce pays, la France. Surtout dans les familles. Voyons ce message comme un sujet de prière, et d’intercession afin que ces âmes soient sauvées, et tirées du monde des ténèbres. Car, nous ne sommes que des passagers sur cette Terre. Il y a bien des principes auxquels nous ne pouvons déroger sous peine de subir la colère du Créateur. Malheureusement, les acteurs participant à la destruction du modèle familial courent un grand danger, “Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes” [1 Corinthiens 3 v.17]. Bien-aimés, unissons-nous dans la prière afin de détruire ces plans de l’ennemi.

La Rédaction

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