La SNCF propose à ses clients d’écrire leurs dernières volontés

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

« Pour moi, la mort a été à certains moments de ma vie très proche puisque je l'ai frôlée plusieurs fois. Aujourd'hui que j'atteins l'âge où la mort est là, toute proche, elle ne pourra plus guère tarder maintenant à venir accomplir ma vie. Je la considère avec beaucoup de respect. Je la considère avec une attente très amicale. La mort est pour moi une amie. Je sais qu'elle est là. Je sais qu'elle prendra son temps, qu'elle trouvera son heure.
Je suis convaincu qu'elle ne mettra pas seulement fin à la vie de mon corps mais qu'elle ouvrira peut-être la porte à autre chose dont je ne sais absolument pas ce que c'est. Elle est aussi sans doute le commencement d'un rapport de cet être que nous sommes avec une autre dimension de l’être », déclarait Stephane Hessel, dans un documentaire de la série « Empreintes » sur France 5.

Ce discours, nous sommes nombreux à l’avoir lu et entendu. Cependant, ce pays serait de moins en moins incrédule, et pour cause, l’obligation pressante si l’on puit dire, que ressent le peuple français à renouer avec son identité et ses racines judéo-chrétiennes pour se défendre face aux exactions de l’Islam radical. Toutefois, la France reste encore très réfractaire au message de l’évangile et à l’existence d’une vie après la mort. D’une vie de Salut et Paix dans le royaume céleste et éternel grâce à la foi en Jésus-Christ. La Bible nous dit: « Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse […] avant que la poussière ne retourne à la terre, selon qu’elle était, et que le souffle ne retourne à Dieu qui l’avait donné » [Ecclésiaste 12: 1-7]
Mourir serait le cheminement d’une vie, tel un train arrivant à son terminus. Pour d’autres, la mort est le début d’une nouvelle vie, de la vraie vie. Celle où l’esprit de notre corps, éternel par nature divine vivra, dans un monde qui lui est approprié et selon sa rétribution et les croyances confessionnelles, ancestrales de chacun ou se réincarnera en une personne, un être quelconque.
Ainsi, il est plus facile pour notre société, les Hommes de ce siècle, de songer à ces derniers jours avant l’Heure fatidique que de réfléchir sur les questions existentielles telles que « Où ira mon esprit après ma mort?  En qui devrais-je croire pour trouver le repos après mon décès ? »

« Mais en réalité, dans l'homme, c'est l'esprit, Le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence » [Job 32: 8]. Le serviteur Job, éminent homme de sa génération, éprouvé sévèrement par l’Eternel pour sonder son coeur et ses motivations, l’eut compris à ses dépens. Le plus important n’est pas uniquement la vie sur cette terre et nos rêves les plus fous, bien qu’il soit important de les vivre. Croyons-nous au bon Dieu ? Où ira mon esprit lorsque je mourrai? sont des questions qui devraient être davantage soulevées dans les débats et autres activités de notre société car la fin de vie de beaucoup d’entre nous serait désastreuse pour certains et merveilleuses pour d’autres. « Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle. » [Daniel 12: 2]. Pourtant la volonté du Père est que personne ne périsse mais que tous aient la Vie éternelle (Jn 3:1 6).
Préparer sa mort, proposé par de nombreux services d’assurances, diverses sociétés et même par nos banques serait très lucratif bien qu’effroyable. Voici qu’en parler, en public s’avère à priori très rassembleur, comme le prouve cette actualité du jour.

Une initiative morbide, mais hélas, loin d’être moribonde

Dans l’objectif de créer une interaction, un lien de communication « favoriser le partage et d'ouvrir un espace d’expression » entre les clients de la SNCF, l’organisation ferroviaire propose depuis la semaine dernière une activité ou plutôt une oeuvre d’art collective selon les protagonistes, qui consiste à écrire ses dernières volontés sur de grands tableaux noirs, à gare de Lyon jusqu’en fin septembre. Il s’agit d’une adaptation américaine de l’opération Before I die (Avant que je ne meure, Ndlr), créée par Candy Chang et mise en route en 2011. À ce jour, ses oeuvres, d’un nouveau genre sont installées dans plus de 70 pays à travers le globe.

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« On travaille à ce projet depuis 2 ou 3 ans, donc bien avant les attentats. Il n’y a aucun lien entre les deux. On s'est posé la question d'une éventuelle annulation de l'opération, mais on s'est dit que la vie continuait, que les gens avaient besoin de s'exprimer et qu'il fallait mettre un peu d'espoir dans ce monde. » En effet l’entreprise Gare et connexion tint à se justifier pour éviter tout quiproquo vu l’actualité chaotique de ces dernières années. Une activité qui plairait vraisemblablement aux voyageurs, jouant le jeu, et exprimant leurs souhaits après la phrase d’introduction inscrite sur les panneaux « Avant de mourir, je voudrais… »

Ainsi ce monde profane, soumis aux directives des puissances occultes et ténébreuses actives dans l’intérêt d’amener un grand nombre dans la géhenne, s’évertue à aveugler premièrement les nations concernant les réels combats et enjeux de leur existence. Détruire l’homme en attaquant sa pensée, sa conscience, jusqu’à atteindre son amour-propre et remettre en question son existence et l’espérance qui naît dans la foi en Dieu. Son jugement sur sa propre personne et sur ce qui l’entoure est alors biaisé, le conduisant à refuser, ignorer ou ne pas être en connaissance de la puissance qu’il est en mesure de posséder s’il accepte, simplement et gratuitement le pouvoir et la puissance absolue accessible à tous, par Christ-Jésus.
Pervertie jusqu'à la moelle épinière, la société insuffle dans l’esprit des Hommes, une nouvelle façon d’appréhender la mort tout en la banalisant soi-disant de manière « fun ». Elle omet volontairement de prendre en compte le sort de l’esprit qui permet au corps de s’animer, de vivre. Une aberration! Un véritable leurre. L’avenir de l’esprit en l’homme n’a-t-il donc aussi peu d’intérêt pour notre génération? Pourtant le combat mené de notre vivant détermine ces conditions futures . « L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.» [Genèse 2: 7]. Celui-ci retournera poussière, nous le savons, mais son esprit, où ira-t-il?

La Rédaction

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