La France exhorte le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie à rester membres de la CPI

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

C’est assez dur pour les pays africains qui commençaient à se révolter contre l’idée de cette justice soi-disant internationale mais qui apparement ne s’occupe que des criminels africains. Cela dit si vous êtes criminel, vous l’êtes point. Accusant la Cour Pénale Internationale (CPI) de ne cibler délibérément que les Africains, le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie songent à ne plus en être membres. Une décision que le ministère des Affaires étrangères français exhorte à reconsidérer, via un communiqué adressé par le Quai d’Orsay, le lundi 31 octobre dernier.

“Nous appelons instamment les pays ayant fait ces annonces à reconsidérer leur intention et restons disposés à entretenir un dialogue constructif sur le fonctionnement du système de justice pénale internationale.
La lutte contre l’impunité est essentielle pour permettre le respect des droits de l’Homme, une réconciliation et une paix durables […] La Cour pénale internationale joue à cet égard un rôle unique en tant que seule juridiction pénale permanente à vocation universelle.”

On se demande si les revendications de ces pays Africains ont réellement été entendues !
Si la Cour pénale Internationale jouerait un rôle unique en tant que seule juridiction pénale à vocation universelle, ces trois pays africains ne se plaindraient sur ce manque d’équilibre juridique entre les africains et autres européens. Ce qui signifie que la majorité des enquêtes visent les pays Africains.

“Dieu se tient dans l'assemblée de Dieu; Il juge au milieu des dieux. Jusques à quand jugerez-vous avec iniquité, Et aurez-vous égard à la personne des méchants? Pause. Rendez justice au faible et à l'orphelin, Faites droit au malheureux et au pauvre, Sauvez le misérable et l'indigent, Délivrez-les de la main des méchants.” [Psaume 82:1-4.]

Voici ce que dit la parole de l’esprit de Dieu qui en réalité réside en chacun de nous. Il n’est guère étonnant alors que même ces dirigeants africains, aussi criminels qu’ils puissent être, parviennent à reconnaître que la CPI est une justice à deux poids deux mesures. Même un méchant ne ferait du mal à ses enfants.
Mais, il est toutefois dommage que ces trois pays aient mis autant de temps à se positionner face à cette injustice. La question alors, pourquoi maintenant ? Cautionnaient-ils avant les injustices, qui pourtant sautaient aux yeux ? Poursuivaient-ils des objectifs politiques, ce qui n’est plus le cas à présent ? Peu importe le fond, une chose est sûre, la révolte est affirmée. Si bien que l’Afrique du Sud et le Burundi ont formellement notifié leur décision aux Nations-Unies, depuis le mois d’octobre. Le retrait prendra effet, l’an suivant sa réception.

Ce fut le 25 octobre dernier que le ministre gambien de l’information, Sheriff Boiang, annonça à la télévision nationale, l’intention de la Gambie de se retirer, à son tour, de la CPI, en dénonçant haut et fort la “persécution envers les Africains”. Car précisons-le, dans les neuf enquêtes lancées par les magistrats de la Haye, huit états Africains sont visés. Un tel acharnement, ne démontre aucune bénédiction pour l’Afrique.

Aussi longtemps que la justice des Hommes n’intégrera la justice de Dieu, nous ne serions pas différents des animaux, des troupeaux sans berger. Car la vérité est là, sans Dieu, nous ne pouvons manifester la moindre justice; Lui qui dit, sans moi, vous ne pouvez rien faire ! Et quand bien même nous ferions du bien à nos proches et aux personnes qui nous aiment, nous ne ferions rien d’extraordinaire, car les païens aussi, le font. En cherchant son royaume et sa justice, nous comprendrons qu’il sera mieux de ne pas juger pour ne pas être jugé, de ne point condamner pour ne pas être condamné. En cela, nous reflèterons l’homme spirituel qui juge de tout.

“Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!
Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu!
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux!” [Matthieu 5 v.6-10]

La Rédaction

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