Jeanne d’Arc, condamnée à mort pour port d’habits d’homme et non pour sorcellerie

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

“Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre” [Jean 15 v.20], mais encore [Luc 21 v.12] ; [Matthieu 10 v.22 - 24 v.9 - 5 v.11].

Dès les premiers siècles jusqu’à notre ère, ne cesse de s’agrandir la liste des persécutés en Christ. Accusés à tort, par coup montés, accusations mensongères, apostasies, etc., le sort réservé aux oints de Dieu est d’une atrocité hors pair. De nombreux hommes et femmes meurent terriblement assassinés, tués, décapités, brûlés vifs, torturés, écrasés plusieurs fois par des voitures, de nos jours, etc., à cause du nom du Seigneur Jésus-Christ. Un feedback historique s’impose. Petite rétrospective de la mort des disciples et des apôtres du Christ s’impose.

L’apôtre Pierre, mourut crucifié la tête en bas. Matthieu, tué par l’épée. Jacques frère de Jésus, fut jeté du haut du temple de Jérusalem d’une hauteur de 30 mètres; pour refus de renier son frère. Il survécut. Mais hélas, ses bourreaux l’achevèrent par lapidation. Le remplaçant de Judas l’Iscariot, l’apôtre Matthias, est mort par lapidation et décapitation. Mais encore, l’apôtre Paul fut torturé puis décapité à Rome. Rajoutons, André, fouetté par sept soldats puis ligoté sur une croix en X. Ce qui ne l’empêcha guère de prêcher la parole du Christ à ses bourreaux durant son agonie qui dura deux jours.

Le sujet de notre rédaction est donc tourné vers un personnage très important dans l’histoire de France, Jeanne D’Arc. Renommée pour sa relation particulière avec Dieu, pour ses expériences spirituelles, et pour son âme de guerrière qu’aucune armée ne sut décourager, cette jeune combattante, revendicatrice et chrétienne avant tout, fut exécutée à seulement 19 ans, de la manière la plus déshonorante pour une personnalité de son rang. Brûlée vive sur un buché, une mort réservée aux êtres jugés impurs et amis du diable. Pourtant, selon l’avocat ayant repris le dossier de l’affaire Jeanne d’Arc pour l’étudier à nouveau, Jacques Trémolet de Villers, la jeune femme fut condamnée non pour des raisons de sorcellerie comme les rumeurs de l’époque l’ont affirmé. La raison serait encore plus absurde. Jeanne d’Arc aurait été tué pour avoir porté des habits d’hommes lors d’un emprisonnement.

“Hélas, me traite-t-on ainsi horriblement et cruellement qu'il faille que mon corps net et entier qui ne fut jamais corrompu soit aujourd'hui consumé et réduit en cendres”

Le 30 mai 1431, Jeanne D’arc, dont sa renommée dépassait les frontières de son pays, apprend sa condamnation sur un bûcher dans sa prison, lors de sa détention en Angleterre.
Les faits sont les suivants. Pour discréditer le roi Charles VII, candidat pour reprendre les rênes de la France et cela grâce au soutien infaillible et loyal de Jeanne d’Arc; l’Angleterre, complota ainsi un plan politique vicieux pour imposer leur domination sur la Nation Française et arracher la royauté de Charles VII, en prétendant au trône de France poussé par Jeanne d'Arc, ce dernier contrevenait en effet au plan d'organisation européenne tissé lors du traité de Troyes (1420), qui voulait le déshériter et réunir la France et l'Angleterre dans un même conglomérat.
S’attaquer au symbole d’honneur, de liberté et de force par la grâce divine que la combattante représentait aux yeux des Nations environnantes, fut la seule solution. Ainsi sa foi en Christ et ses nombreuses manifestations divines assoyant sa légende vivante et son statut d’ointe de Dieu en son temps jusqu’à notre ère, furent détournées pour servir les intérêts d’une Angleterre ostère. L’accuser de sorcellerie et de surcroît, de folie pour salir le royaume de France et son futur Roi se présente, vu les circonstances, comme une évidence.

“Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, et l'on vous persécutera; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom.” [Luc 21 v.12]

Malgré son procès de Cent jours, celle-ci fera preuve d’un grand sang froid, tels les apôtres devant les plus hautes autorités juives, prenant exemple sur le Christ lui-même entendu par un régime romain, païen, voyant en lui un fanatique religieux, tandis que ses détracteurs l’accusèrent à tort de blasphème et d’agent du diable.
A l’instar de son Seigneur Jésus et ses pères dans la foi, Jeanne d’Arc se fera remarquer par sa grande habilité et son sens de la répartie.
Pour la coincer et la pousser à blasphémer contre la théologie de la puissante Eglise catholique, la jeune femme ne sachant ni lire, ni écrire selon l’avocat historien, fut entendu par les juges sur la question piège et délicate “Es-tu en état de grâce?”. Un plan d’accusation qui tomba à nouveau à l’eau suite à la réponse très sage de cette dernière: “Si je n'y suis, Dieu m'y mette. Si j'y suis, Dieu m'y garde. Les greffiers précisent qu'un immense silence suivit chez les juges désarçonnés. À l'image de cette réponse, le texte du procès révèle une personnalité vivante, bourrée d'audace et d'humour, qui ne manque pas de répartie.”

Il est donc impératif pour les juges de trouver, et le plus rapidement possible une raison valable pour pouvoir enfin la condamner à mort. Ainsi le port des vêtements d’hommes, une injure pour la société de l’époque, se voit être la seule raison à leur portée. “Quand elle est condamnée pour la première fois au bûcher le 24 mai, des juges lui expliquent que sa peine sera commuée en prison perpétuelle si elle accepte de ne plus porter ses vêtements d'homme. La jeune fille s'y engage, à condition d'être transférée en prison d'Église, où elle ne risque pas d'être maltraitée par des gens mal intentionnés si elle est habillée en femme. Négligeant sa parole, l'évêque Cauchon la fait ramener dans son cachot, où un lord anglais tente de la violer quelques jours plus tard.”
Pour se protéger, celle-ci remettra alors ses habits d’homme. Désobéissant à l’autorité ecclésiastique. “Évêque, c'est par vous que je meurs, reprochera-t-elle à Cauchon en allant au bûcher. Si vous m'eussiez mise aux prisons de cour d'Église et rendue entre les mains de concierges ecclésiastiques compétents et convenables, ceci ne fût pas advenu. C'est pourquoi j'en appelle de vous devant Dieu.” 

Ayant piqué une crise à s’arracher les cheveux, lors de l’annonce de sa condamnation à mort, c’est, à l’inverse, pleine de “sérénité et de détachement” que celle-ci fut conduite sur le bûcher.
Pardonnant à tous ses détracteurs puis aux soldats anglais qu’elle tua sur les champs de bataille. “Après avoir prononcé six fois le nom de Jésus, elle le crie une dernière fois, et sa tête retombant sur son épaule indique qu'elle est morte.”
Une mort injustifiée, manigancée pour des intérêts politiques; qui ne laissa guère insensible. “Le greffier rapporte que tout le monde pleurait”. Tels les grands de la foi avant elle qui produisent un miracle comme le tremblement de terre du Seigneur Jésus-Christ sur la croix, puis quelques siècles avant l’arrivée du Seigneur, le Prophète Elie. Sa dépouille jetée dans une fosse commune ressuscita un homme. Et voici que se rajoute à cette liste exhaustive, Jeanne d’Arc. En effet, son bourreau ne réussit à la faire brûler.

Le plus marqué reste son bourreau, qui confiera peu après que ‘jamais l'exécution d'aucun criminel ne m'a donné tant de crainte que l'exécution de cette pucelle.’ Après avoir jeté dans la Seine le cœur de la jeune fille, qu'il n'avait réussi à brûler par aucun moyen, malgré l'huile, le bois et le feu rajoutés, il dira même: ‘Je crains fort d'être, damné, car j'ai brûlé une sainte.’

Bien que sa foi en Christ reste sujette à controverse, il s’avère que son histoire et son courage indéniable, ne put lui venir que du Créateur et de son fils Jésus-Christ. Elle, qui fut obnubilée par le Christ, sa puissance absolue et son combat en tant que libérateur des âmes, du monde.

La Rédaction

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