Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le viol en Inde… une polémique qui enfle. Des histoires plus horribles les unes que les autres font surface.
Le cas de cette jeune enfant de 10 ans, enceinte de son beau-père violeur, vient même relever une problématique. Celle de l’avortement. Formellement interdit dans le pays même en cas de viol.

Oh quel fut le calvaire de cette petite fille. Qui lorsque sa mère, femme de ménage se rendait chez ses riches employeurs de Rohtak, était gardée par son beau-père. Des moments profitables pour ce père de violer la fillette. Qui sous la menace, ne pouvait rien dévoiler à sa mère.
Mais elle finit tout de même par avouer. La police de Rohtak saisit le beau-père et l’arrêta. Mais voilà, l’enfant était tombée enceinte. La justice se pencha alors sur la question d’un éventuel avortement. Le 15 mai dernier, un collège de médecins s’est donc concerté sur ce point. Il faut savoir que le délai d’une IVG en Inde étant de 20 semaines, la fillette l’aurait dépassé d’une semaine.

Pour la petite histoire, la mise en place de « l’avortement sélectif » soulève bien de problématiques dans le pays qui recensa une augmentation record d’IVG pratiquées sur les foetus de sexe féminin. Et ce depuis la démocratisation de l’échographie. D’où l’instauration du délai de 20 semaines de grossesse.
Le centre de recherche en santé mondiale de Toronto estime que 12 millions de foetus féminins auraient été avortés depuis 1990. Mais ces derniers mois, de nombreuses victimes de viol ou défenseurs des Droits de l’Homme, multiplient les demandes d’avortement. Et beaucoup restent silencieuses avant de dévoiler leurs histoires.

Pour la petite fille de 10 ans, la cour de New Delhi autorisa, le 18 mai dernier, son avortement. Une nouvelle prise comme un soulagement pour cette petite fille qui ne pouvait assumer une telle responsabilité, elle-même étant enfant.

Des cas comme celui-ci, extrêmes, il en existe en nombre. Viol, inceste, sexualité précoce, etc. Bien que nous ne devons perdre de vue que l’avortement est contraire à Dieu, à sa parole, son commandement; « Tu ne tueras point » (Exode 20 v.15).
Mais qui sommes-nous pour juger? Sans s’être retrouvés nous-mêmes dans des cas similaires et face à ce lourd dilemme. Ainsi, sans militer en faveur de cette pratique, sachons que seul Dieu est au contrôle de la vie de chacun et répond comme il l’entend aux situations de chacun. « Car il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, le souffle de toute chair d’homme » (Job 12 v.10).

Perla Kouam Waffo

Photographies

Voici les dernières actu des artistes