Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le monde du futur est à portée de main. Non dans les régions du monde où l’on peut s’y attendre, telles que les Etats-Unis ou le Japon et autres pays asiatiques... Mais bien à Dubaï. En pleine course pour établir sa souveraineté économique et religieuse dans le monde ; la ville des Émirats achetant... le monde entier, passe en tête de la course de l’innovation technologique, au profit de sa société. Celle-ci compte bien asseoir sa domination.
En effet, pour renforcer les efforts de la police, un premier robot policier anthropomorphe vient de rejoindre les services de l’ordre. Un agent-robot non armé, heureusement. Alors que certains pays, auteurs de ces recherches visionnaires, sont encore au stade de l’élaboration ; Dubaï est donc la première nation au monde à se munir d’un tel dispositif, digne de fiction.

« Nous voulons créer un robot totalement fonctionnel qui peut travailler de la même manière qu’un officier », affirme le brigadier Khalid Nasser Alrazooqi, directeur général du Smart Services Départment de la police de Dubaï à CNN.
Il va sans dire qu’un bon nombre de pays dans le monde ont établi la mise en place d’agents-robots dans l’espace public. Ou tout autre robot actif dans les domaines sécuritaires. Un besoin de notre temps qui ne se limite pas qu’aux pays dits développés. Par exemple, une école d’ingénieurs en République Démocratique du Congo, conçut il y a plusieurs mois, un robot d’environ deux mètres qui régule le trafic routier.

Cependant la ville de Dubaï frappe fort en précipitant ce dispositif, qui jouera « un véritable rôle social ». Pour, à long terme, remplacer l’Homme. Néanmoins, une limite dite ligne rouge sera infranchissable, d’après Khalid Nasser. Il s’agit du port d’arme de ces officiers d’un nouvel âge, car le risque de débordements faisant de ces agents des dangers publics, est inévitable. L’entreprise auteure des conceptions robotiques d’origine espagnole, nommée PAL Robotics, assure qu’elle ne s’engagera pas dans l’établissement de projets à but militaire. Toutefois, le directeur à sa tête reconnaît néanmoins son potentiel assez prometteur et très lucratif.

Leurs fonctions sont tout aussi spectaculaires que polyvalentes. Car s’il existe déjà des robots opérationnels qui facilitent le travail des services de police dans le Monde, le Robocop de Dubaï est une réelle innovation, de par ses fonctions se rapprochant des capacités humaines.
Non loin d’être comparés au Terminator de Schwarzenegger dans quelques années, les robots-flics auront actuellement pour mission de patrouiller dans les rues de la capitale des Émirats. Munis de caméras, leur objectif est de capturer par image tous délits de malfrats. Ils auront également pour mission d’aider les civils en cas de problèmes, et de répondre à toute demande, y compris l’orientation des touristes. Ils auront la capacité de répondre en neuf langues.

« Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à l'humanité. Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés ».

Des mots fors par lesquels alerta en 2014, l’un des brillants cerveaux du monde scientifique encore en vie, l’astrophysicien Stephen Hawking, lors d'un entretien avec la chaîne BBC.

« Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera » [Daniel 12 v.4]

Cette course à l’innovation et au progrès, est-elle entrain de précipiter le monde vers son chaos ? Sommes-nous proches d’une ère effrayante à l’image de l’impressionnant scénario du film I-robot? Mettant en scène le célèbre Will Smith face à la rébellion des robots-policiers ultras intelligents? Bien qu’il ne s’agisse là que de fiction, la réalité de ce monde semble vouloir se tourner vers la mise en place d’un monde futuriste prédit par le septième art. Nonobstant cela, la voie de l’intelligence artificielle semble faire plus de septiques que d’heureux. Les effets néfastes de la révolution d’Internet ont très vite fait déchanter notre société. Il serait alors irréaliste de mettre notre foi en ces projets révolutionnaires. Croire en leurs bienfaits absolus est un leurre extrême.

Nul ne peut contredire la véracité des écrits bibliques. Portés à la connaissance de tous; acceptés comme rejetés. Certains les utilisèrent en vue de s’en inspirer pour augmenter leurs connaissances; de même que leurs créativités à des fins personnelles.
Ainsi devons-nous donc considérer comme bon nombre de scientifiques que l’ère de l’intelligence artificielle signe la fin de l’humanité ?

Jusqu’à preuve du contraire, les extraordinaires avancées scientifiques et technologiques de l’Homme, permirent indéniablement l’amélioration des conditions de vie de l’espèce humaine. Cependant, des revers de la médaille ont également été nombreux. Sur le plan de la santé et de la sécurité que prônaient pourtant certaines découvertes technologiques.

Si Dieu, alors, fit le choix de laisser le libre arbitre à l’Homme, tout en l’incitant à choisir la vie avec les bienfaits qui en découlent; l'épanouissement et la pleine sécurité des Hommes dépendent indiscutablement de Dieu. L’Homme bien qu’ayant reçu l’intelligence pour continuellement se développer, selon l’ordre déclaré par l’Eternel à la genèse, demeure un être limité et incomplet. Car seule la présence de Dieu qui enrichit, conduit tout Homme à la réalisation d’oeuvres excellentes, pour le bien-être de tous.

Wissa KOLOLO

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