Double attentat au Nigéria : Deux fillettes se font exploser dans un marché

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

C’est un sombre dimanche qui vint planer à l’aube des terres nigérianes. Le tyran qui gouverne ce monde ne semble pas se reposer sur ses lauriers et poursuit sa mission de panique et de tueries, répandant la douleur et le sang.
Ravi, il peut compter sur ses milices, autres victimes de son emprise. Au Nigéria, nous pensons à Boko Haram.

Ce groupe dénommé secte à juste titre, enregistre plus de 20 000 morts et 2,6 millions d’exilés depuis 2009. Des estimations malheureusement, devant une réalité bien plus atroce. Il fit du Nigéria son fief de guerre. Plus triste encore, lorsqu’au combat, il forme et envoie des enfants, pour une cause dépourvue de sens. Le diable en malsain copieur, n’est pas sans savoir à quel point la jeunesse est précieuse pour notre Dieu. Même la science atteste que plus jeune, jusqu’aux environs de 12 ans, un enfant peut être très aisément enrôlé dans une cause et instrumentalisé à souhait.
Toutefois, voilà en quoi, notre Dieu, bien au contraire, réserve notre jeunesse : “que personne ne méprise ta jeunesse, mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté […] Ne néglige pas le don qui est en toi.” [1 Timothée 4 v.12-13].

Aux antipodes, le malin au travers de Boko Haram, sans scrupule fait de ces enfants des esclaves sexuelles, bombes humaines ou soldat de la mort.
Et même si le nouvel attentat perpétré ce dimanche 11 décembre 2016 au matin, n’est encore revendiqué à l’heure actuelle, les méthodes appliquées nous rappellent bien celle du groupe djihadiste.
En effet, deux fillettes, âgées de 7 ou 8 ans, selon les témoins, se sont faite exploser à l’aide de ceintures d’explosifs en plein marché. Très fréquenté, le marché de Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria fut témoin de ce double attentat. Bilan officiel, un mort et 18 blessés.
Cela fait depuis plusieurs semaines, que la ville de Maiduguri, berceau historique de la cellule terroriste, est le théâtre impuissant de plusieurs attentats suicides, perpétrés entre autres par des femmes kamikazes. Ces mois d’octobre et novembre ont été particulièrement éprouvants pour cette population; Qui se souvient encore des 45 victimes tombées sous les bombes de deux kamikazes, pas plus tard que vendredi dernier.

“Les fillettes sont descendues d’un pousse-pousse et sont passées devant moi sans trahir une quelconque émotion. J’ai essayé de parler à l’une d’elles en haoussa et en anglais, mais elle n’a pas répondu. Je pensais qu’elles cherchaient leur mère. Elle s’est dirigée vers des vendeurs de volailles et a déclenché sa ceinture d’explosifs.”, a témoigné Abdulkarim Jabo, membre des milices civiles d’autodéfense et témoin de la scène d’aujourd’hui, à l’Agence France-Presse.

Alors que les vendeurs du marché portaient assistance aux blessés, la seconde explosion fut déclenchée.
“Nous avons évacué 17 personnes, avec différents degrés de blessures […] Les corps mutilés des deux kamikazes ont aussi été évacués”, a rapporté Bello Dambatta, de l’agence locale de gestion des urgences.

Ces évènements de douleur et de tourment ont été annoncés ; “Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.” [2 Timothée 3 v.1]. La persécution sans relâche est désormais quotidienne. Mais face à cela, en toute conscience, il est plus qu’urgent de propager à la multitude la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Les âmes sont sacrifiées, jour après jour, dans l’ignorance la plus totale; ainsi, frères bien-aimés, ne nous relâchons pas, animés d’une grande compassion, dans la mission évangélique. Peuplons le ciel ! De même que le prince de ce monde ne dort pour son oeuvre machiavélique, veillons, prions et agissons sans cesse pour le salut de tous !

La Rédaction

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