Théoriquement nous ne sommes sans savoir que dans une grande partie du globe si ce n’est partout, l’esclavage est aboli depuis bien des siècles. Mais il est bien triste d’apprendre et constater qu’il est toujours pratiqué. Il existerait même des « marchés aux esclaves ». Comme c’est le cas en Libye.
Certains d’entre vous se demanderaient-ils encore si la cruauté de l’être humain aurait une limite? Il faut savoir qu’au plus loin de son créateur, l’Homme applique une méchanceté sans égale. Et contre son semblable! Profitant sournoisement de sa faiblesse, pour son propre intérêt et plaisir. La base même de la haine.
Revenant à la Libye ou même au Niger, sachons que des centaines de
migrants en sont les pauvres victimes.
Déjà que nous assistons à une crise migratoire, obligeant des milliers
de populations à déserter leurs terres natales en guerre et en famine;
cherchant refuge en Europe, nous savons également qu’elles n’ont pas le
trajet aisé. Par bateau, l’on ne compte plus les milliers de disparus et
de naufragés. Sans oublier que même à terre, tous ne parviennent pas à
franchir les frontières européennes. Et se retrouvent pour la majorité
dans de fâcheuses situations.
Nous vous parlions des « marchés aux esclaves ». Plusieurs témoignages de jeunes migrants africains, venant du Sénégal, du Nigéria, du Ghana ou encore de la Gambie, relatent une situation tout à fait effroyable. Séquestration, violences, esclavage, travail forcé et exploitation sexuelle. En somme, nous faisons face à une recrudescence du trafic d’êtres humains, orchestré par les réseaux de passeurs. Le plus effarant est lorsqu’on leur réclame une somme d’argent pour leur libération.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a donné l’alerte
en publiant le témoignage d’un migrant sénégalais, « SC ». Ce dernier a
raconté les conditions dans lesquelles il a été « acheté » puis séquestré
en Libye. Conduit dans une maison où était retenue en otage une centaine
de migrants, battus, SC a été acheté à nouveau par un Libyen. Dans cette
souffrance, il parvint à contacter sa famille par téléphone pour réunir
la somme qui lui était réclamée. Après avoir travaillé pour ses ravisseurs
en tant qu’interprète, il parvint à s’échapper. Des cas de plus en plus
fréquents selon l’OIM.
Le pire scénario étant la mort pour ceux qui n’avaient pas d’argent à verser à leurs ravisseurs. Les femmes, elles, étaient achetées pour servir d’esclaves sexuelles.
Les victimes rejoignant la Libye dans l’espoir de traverser la Méditerranée pour l’Europe tombent dans les filets de réseaux de passeurs. « Ils sont vendus entre 200 et 300 dollars (entre 190 et 280 euros) et retenus deux à trois mois en moyenne », explique Othman Belbeisi, à la tête de la mission de l’OIM en Libye. Rajoutant que « la traite d’êtres humains est de plus en plus fréquente chez les passeurs, dont les réseaux sont de plus en plus puissants en Libye ».
Cette quête du bonheur conduit malheureusement des populations jeunes, pauvres et sans défense, aux mains d’oppresseurs sans scrupules. Auraient-elles alors emprunté le mauvais chemin pour le bonheur? Clairement.
« Ces derniers jours, plusieurs migrants m’ont raconté des histoires horribles. Ils ont tous confirmé le risque d’être vendus comme esclaves sur des places ou dans des garages à Sabha, soit par leur chauffeur, soit par des locaux, qui recrutent les migrants pour des travaux journaliers en ville, souvent dans le bâtiment. Puis au lieu de les payer, ils vendent leurs victimes à de nouveaux acheteurs », témoignait un membre du personnel de l’OIM au Niger.
Quel serait donc le chemin à emprunter? Car riche ou pauvre nous recherchons
tous le bonheur, la stabilité, la paix et autre bien-être. Mais cherchons-nous
au bon endroit. Christ, que tous ont peut-être rejeté nous a pourtant donné
la clé en déclarant : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14 v.16)
Aussi longtemps que nous n’emprunterons sa voie, nous serons esclaves de ce
monde. Car l’esclavage se manifeste en plusieurs domaines. Que ce soit de
l’argent, de tout plaisir charnel, du travail, etc. La réelle liberté n’est
qu’en Christ et se vit dans le coeur et l’âme du racheté.
Chers lecteurs, nous sommes attristés de telles circonstances qui entrainent
moult personnes dans les pièges du mal. C’est alors que nous affirmons que peu
importe l’endroit où vous êtes, sur les plus hautes collines comme au bord d’une
belle plage, sans Christ-Jésus nous restons esclaves et en prison.
La Parole de Dieu déclare : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez
réellement libres » (Jean 8 v.36). Ainsi, le monde est rempli de vices et
de tourmentes, mais le chemin du bonheur et de la liberté n’est qu’en Christ
et nulle part ailleurs. Amen!
Audrey Wolber
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