Cinéma: Sexe non simulé autorisé, quel danger pour les mineurs?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Audrey Azoulay, actuelle ministre de la culture, compte publier début février, un décret visant à assouplir l’interdiction des films cinématographiques, comportant des scènes de sexe non simulées. Cette proposition a pour volonté de contrecarrer, celle en vigueur. Datant de 2003, ce décret interdit aux spectateurs de moins de 18 ans, tous films montrant «des scènes de sexe non simulées ou de très grande violence». Ce nouveau texte a pour but, de ne plus interdire automatiquement aux moins de 18 ans, ce type de scènes. Sauf si elles sont «de nature à heurter gravement la sensibilité des mineurs», explique la ministre.

Cette nouvelle légifération, s’inspire du rapport remis l’année dernière par Jean-François Mary, président de la commission de classification des films. Il y est stipulé que «le critère de la non simulation a évidemment perdu son intérêt au cours des récentes années. Une scène peut être tout à fait explicite à l’écran tout en ayant été simulée lors du tournage». Cette réponse montre à quel point, notre société a évolué. Et combien le sexe y a prit une place prépondérante. Réelle source économique, il tend à se banaliser, mais surtout à pervertir nos enfants qui sont les premières victimes de cette loi. Car, au lieu de les protéger, elle les exposent.

Un impact économique important

Selon la ministre de la culture, l’assouplissement de cette loi, viserait à aider l’économie du cinéma. D’après les propos rapportés par 20 Minutes, l’interdiction aux moins de 18 ans réduit d'abord le nombre de spectateurs potentiels, mais ferme aussi les portes des grands circuits comme UGC ou Pathé, dont la politique est de ne pas projeter de films interdits aux mineurs. De plus, d’autres plateformes de vidéo à la demande, refuseraient également ce genre de films ce qui a pour effet d’amoindrir les retombées économiques. La réussite financière est-elle plus importante que la protection de nos enfants?

Les Conséquences de ce décret pour nos enfants

La promulgation de cet arrêté aura de lourdes conséquences. Le sexe est ambiant dans notre environnement, il suffit de regarder autour de nous. Dans une publicité, un magazine ou encore des dessins animés. Prenant plusieurs formes, l’ennemi utilise puissamment ce que notre Créateur a permis à un couple marié de faire dans l’intimité. Cette surexposition nuit aux enfants et adolescents, si bien qu’aujourd’hui, ils s’y intéressent de plus en plus tôt, ce qui n’est pas pour leur rendre service.

En acceptant cette loi, c’est accepter que la pornographie soit également projetée à un public plus jeune et immature. Face à cela, l’association Promouvoir, qui lutte contre des oeuvres allant à l’encontre des valeurs judéo-chrétiennes, s’était insurgée face à ce projet de loi et avait mis les réserves suivantes: une telle réforme, dénonce la volonté explicite du gouvernement de favoriser par la loi l'accès des mineurs à la violence et à la pornographie (…) Sous couvert de “création artistique” (et tout film se réclamera évidemment de cette création), il sera désormais possible de montrer n'importe quel contenu de sexe explicite aux mineurs ».

Unissons nos voix afin que nos enfants soient protégés, redoublons de vigilance face aux films, et programmes télévisés qu’ils visionnent. Alors notre prière est, chers lecteurs: “Détourne mes yeux de la vue des choses vaines, Fais-moi vivre dans ta voie!” [Psaume 119 v.37]

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