Une exhortation écrite par Yannick NILA

Drôle de façon de blâmer la vie lorsque l’on ne trouve pas son âme-soeur à 40 ans. Connaissez-vous les unions sologames ? Il s’agit d’une tendance actuelle très déroutante qui consiste à se marier avec… soi-même. Notre rédaction s’est penchée sur le sujet.
Non ce n’est point une blague. Le mariage sologame est une union pourtant non reconnue aux Etats-Unis ni en Europe par exemple. Néanmoins, sa célébration demeure en forte hausse depuis plusieurs années, et ce, partout dans le monde. Célébré tel un véritable mariage classique par ses nombreuses adeptes, ce phénomène demeure une pratique peu commune et surprenante. Une cérémonie d’une nouvelle ère, hélas, en conformité avec l’état actuel de notre société. Dans ce siècle présent où les moeurs et principes fondamentaux de l’amour s’éteignent à petit feu, pour faire place à l’individualisme.

J'ai promis de m'aimer toute ma vie, et d'accueillir les enfants que la nature voudra bien me donner. Je crois fermement que chacun d'entre nous doit tout d'abord s’aimer. Vous pouvez vivre un conte de fées même sans prince charmant. Si demain je rencontre un homme avec lequel je peux planifier notre avenir, je serai heureuse, mais mon bonheur ne dépendra pas de lui.

Laura Mesi, coach sportive de 40 ans d’origine Italienne, décida de se lancer dans cet engagement solo-solennel. Une idée qui lui vint à l’esprit deux ans auparavant, si le grand amour ne venait à se présenter d’ici-là. Un désespoir aujourd’hui célébré par de nombreuses femmes dans le monde, qui abandonnent l’espoir de trouver l’âme-soeur; ou finissent par se suffire à elles-mêmes. Laura Mesi est par ailleurs la première Italienne à suivre ce concept initié par une dentiste américaine, une certaine Linda Baker, en 1993.
En effet, de sa robe de mariée, passant par l’alliance, au gâteau des festivités… tout le déroulement de son mariage fut organisé à ses frais et selon ses choix, nécessitant ainsi la somme onéreuse de 10 000 euros. La « mariée-célibataire »; comme le mentionnait la figurine de son gâteau réalisé par un traiteur, accueillit 70 convives dans un restaurant milanais. « Ma famille était très heureuse, même mon frère qui, dans un premier temps, restait sceptique », se réjouit la mariée. Plus surprenant encore, après son mariage, Laura Mesi s’offrit sa lune de miel dans une ville d’Egypte, à Marsa Alam.

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » [Romain 12 v.2]

Il est vrai que, pour une fois, le monde s’accorde sur le caractère totalement fou de cette démarche. Car la bienséance nous enseigne que par définition le mariage se définit par l’union entre deux êtres. Peut-on donc définir cette cérémonie comme un mariage ?
Est-ce là un affront contre l’Éternel ? Rendre obsolète les lois du mariage ? Un procédé qui remet également en question les principes de la famille, selon l’évangile. Car c’est bien la conception d’une famille selon les lois originelles qui est touchée. A savoir un homme et une femme qui s’unissent et conçoivent un enfant, l’élèvent selon les recommandations bibliques. Des bases pourtant à l’origine du monde et de son développement, placées aux rangs de vieilleries à abandonner, pour se conformer au siècle présent.

Il va sans dire que notre monde va mal. La multiplicité des unions autorisées, légales ou non, le démontre. Le mariage s’est lui aussi adapté à notre époque, pour répondre aux demandes culturelles, ou aux moeurs dépravées, tel que l’union entre un géniteur ou une génitrice et sa propre progéniture par exemple. Toutefois, bien qu’il existe plusieurs types de mariages, ou de contrats d’union, la sologamie atteint le summum de l’aberration ou de la libération, à vous d’en juger !

« Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu » [2 Corinthien 4 v.3-4]

Sommes-nous alors dans l’accomplissement de la parole ? Assurément ! Le coeur des Hommes devenu si dur et mauvais, que l’amour et ses valeurs deviennent un luxe. Pire encore, la foi de croire en un avenir meilleur pour soi-même et pour les autres, s’est éteinte.
La sologamie, symbole par excellence du fruit des Hommes ayant rejeté le Seigneur Jésus-Christ ? L’incarnation par excellence de l’amour du Père afin de rendre la vie et le salut au monde en perdition. Un amour incommensurable, qui pénètre les coeurs, les vies pour les rendre meilleurs. Rétablit un bonheur parfait à celui qui le désire, implante suffisamment d’amour dans les coeurs de chacun, pour aimer son prochain, son compagnon, et encore mieux, l’apprendre à aimer s’il n’a reçu suffisamment d’amour dans son parcours. Et permet aux unions de perdurer, s’épanouir dans la vérité de Dieu et dans l’excellence de ses projets pour notre existence.

Ayant fait le choix de suivre les penchants de nos coeurs pervertis, nous voilà privés de la gloire de Dieu et de ses promesses, pour notre plus grand malheur. Cependant, l’espoir de trouver l’amour, l’âme-soeur réside en notre foi en l’amour, en l’amour de Dieu. De surcroît, si nous sommes dans l'incapacité d’aimer, d’entretenir une relation amoureuse ou même amicale, la puissance de l’amour en Jésus-Christ s’avère être la seule solution, encore jamais contredite par les Hommes visités par le Christ. En effet, le Seigneur ne désire qu’une chose, habiter en nous, pour nous rendre heureux. Ainsi chers lecteurs, cherchons Dieu, afin de nous aimer nous-mêmes avant de vouloir être aimés. Car lorsque se présentera notre âme-soeur, nous devrions être prêts, en mesure de l’aimer sans condition. Puis, entretenir ce zèle enflammé pour l’autre, jusqu’à ce que seule la mort vienne à le rompre.
L’amour véritable existe en Jésus-Christ, faisant de chacun une joie parfaite pour l’autre. Partagez !

Wissa KOLOLO

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