A 12 ans, il rate deux tentatives d’attentat

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Devons-nous remercier ici le manque flagrant d’expérience ? Plus encore, nous rendons grâce à Dieu pour ce nouveau drame évité et les vies épargnées. La fin d’année devenue, depuis un certain temps, synonyme de mauvais présages.

Nous faisons face à une stratégie dont l’ampleur ne perd en vitesse. Les organisations terroristes n’ont plus aucun scrupule à livrer à l’abattoir de pauvres enfants, victimes d’endoctrinement. De 12 ans et plus, voire moins, ces bébés soldats poursuivent, à leur sens, une juste cause. Radicalisés si jeune !
Nous pensons encore aux deux fillettes, âgées de 7 ou 8 ans, qui se sont faites exploser dans un marché au Nigéria, pas plus tard que dimanche dernier.
Spectateurs, c’est le coeur lourd que l’on se résigne à assister à un massacre. Ces bourreaux adultes en viennent à sacrifier, pour ces malheureux, leur jeunesse, et hypothéquer leur avenir.

Or la jeunesse a un prix d’or aux yeux de notre Père. Et la science n’en démentira pas son importance. Selon les diverses études, nous apprenons que la période de 6 à 12 ans, représente chez l’enfant, la saison dite de la raison. Une phase déterminante, durant laquelle le futur adolescent pénètre dans une nouvelle compréhension qui fait naître sa conscience morale. Il y développe ses capacités intellectuelles et intègre la notion du bien et du mal. Ainsi, la vérité peut évoluer tout comme le mensonge; la justice tout comme l’injustice. Et plus encore, l’enfant se dirige tout droit vers une certaine autonomie.
Elle s’avère être donc la période parfaite pour faire germer une conviction sur des idées, des opinions, des raisonnements.

Aucune surprise lorsque Le Seigneur chérit particulièrement cette période, optimisant chez l’enfant, la bonne conduite, la foi, la pureté, l’amour, et toutes valeurs de justice. Sommant les parents d’éduquer leurs enfants selon la voie du Seigneur, afin qu’ils ne s’en détournent une fois adultes. Nous y voyons même des héros bibliques à l’appui, tels que Josias qui devint roi à Jérusalem du haut de ses 8 ans, appliquant avec justice et crainte les décrets divins; ou encore des cadets de leurs familles, devenus vaillants guerriers; citons Joseph, David, Gédéon ou encore Timothée.

Cette saison toute particulière semble également être connue de ces fourbes meurtriers, qui eux, implantent dans leurs victimes des idées malveillantes et dangereuses, les conduisant au sacrifice ultime; la mort en martyr, mais avec quelques milliers d’âmes au passage.
Nous ne sommes sans savoir que la jeunesse est avec affirmation, l’avenir d’une société, donc cible parfaite pour sa destruction comme sa construction.

Radicalisé si jeune

Dimanche, c’était au Nigéria, aujourd’hui, en Allemagne. Un état européen qui tend à être surnommé nouveau fief du terrorisme.
Les médias rapportent qu’un nouveau drame vient d’être évité. Mais nous rappellent l’urgence d’une guerre alarmante.
Il n’a que 12 ans, mais n’est pas aussi mignon qu’on le pense. Cet enfant Germano-irakien, né en Allemagne, est soupçonné de double tentative d’attentat dans la ville de Ludwiqshafen, dans l’ouest du pays. Selon le parquet de Frankenthal, l’enfant aurait tenté de faire exploser un engin à clous, près d’un marché de Noël puis sur la place de la mairie, sans succès. Cela se serait produit les 26 novembre et 5 décembre derniers.
Un passant aurait déniché, le 5 décembre, dans un buisson aux abords de la mairie, un sac à dos contenant un bocal en verre rempli de poudre, surmonté d’une mèche et bardé de clous. Les autorités ont confirmé le caractère inflammable de l’engin.

Très vite, l’enquête ouverte, a conduit tout droit vers ce jeune radicalisé, qui a sûrement été incité ou commandé de commettre l’acte morbide par un membre de l’EI. D’autant plus que malgré son jeune âge, il aurait émis le désir de rejoindre cet été la Syrie. Tout l’accable et penche vers sa culpabilité. Néanmoins, son âge le dispense d’un jugement pénal. C’est donc aux services sociaux que fut incombée la tache de le surveiller.

Citoyens d’un monde à la dérive ! Qui peut aujourd’hui prétendre à une sécurité sans failles ? Tant que la mort guette et le danger s’est infiltré à chaque coin de rue. Mais sachez qu’au détriment des mesures des hommes, il n’est de réel refuge qu’en l’Eternel Dieu, qui veille sur ceux qui lui appartiennent. C’est ainsi que le psalmiste dira : “Je me couche et je m’endors en paix, Car toi seul, ô Eternel! Tu me donnes la sécurité dans ma demeure.” [Psaumes 4 v.8].

La Rédaction

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