Vent de panique : le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

La face du monde change. De mal en pis. En voici une nouvelle fois la preuve avec cette information venant secouer toute l’Union Européenne, mais aussi le reste du monde. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. » [1 Jean 5:19].
Cependant en Jésus-Christ, ce déclin conduit ses disciples à la persévérance dans la foi, la prière et la communion fraternelle.

Le Royaume-Uni quitte le clan des 28 Etats membres de l’Union Européenne. C’est lors du résultat au référendum de ce 23 juin dernier, que le monde découvre la ferme conviction des British, à retrouver leur liberté en quittant l’EU, et s’exprimer favorablement à un retour vers leur indépendance totale à 51.9 % des voies pour une participation supérieure à 72 % tout de même.
Cependant, la procédure de divorce entre British et Europe, connu sous le nom de Brexit, diminutif de British Exit (Sortie britannique) prendrait environ deux ans voire plus, selon les médias. Le temps des négociations en vue de limiter la casse que produirait le retrait d’une telle Nation.
Car malheureusement, bien que les retombées s’avèreraient conséquentes sur le plan de l’économie mondiale, comme l’explique l’extrait de l’article « Qu'est-ce que le Brexit » sur le site Toute l’Europe. « Sur les conséquences économiques, les experts et les chefs d'entreprises sont incapables à ce jour de se prononcer d'une seule voix. Pour certains, la sortie du Royaume-Uni sera une catastrophe politique, pour d'autres, un épouvantail qui redonnera foi dans l'Union européenne.
L'Europe va perdre l'une de ses trois grandes puissances, une des plus importantes places financières au monde, le premier partenaire diplomatique des Etats-Unis en Europe ainsi que l'un des seuls Etats européens entretenant une armée régulière conséquente ».
Il est question par ce retrait définitif, d’enjeux sur la stabilité, la fiabilité et la longévité de la structure européenne. « Ce qui se joue, c'est la dissolution de l'Europe, au risque du repli. (...) Le danger est immense face aux extrémismes et aux populismes », déclara le président François Hollande, ne cachant sa grande déception à l’égard de la prise de position des Anglais.

Et pour couronner le tout, l’annonce de David Cameron ne vient qu’envenimer les choses. Celui-ci annonça sa démission au poste de Premier Ministre, peu après les résultats salés. Une véritable claque pour l’homme politique qui trouva comme stratégie la proposition d’écouter le peuple par ce référendum pour jouer en sa faveur à l’époque de sa campagne en vue de briguer son second mandat. Mais aussi, pour créer une certaine frayeur au sein de l’Union dans le seul but de « changer la direction prise par la construction européenne ». Ne s’attendant certainement pas à un tel revers, sa personne et sa réputation en pâtirent. Il décide alors de lever le camp, en octobre 2016.

Aussi grave que l’expression de son visage, le Premier ministre français, Manuel Valls s’exprima à son tour en ces termes : « Ce choix des Britanniques est une déflagration, un choc, mais c'est aussi le choix libre et souverain des Britanniques. Il ne faut surtout pas le nier et le mépriser. Il faut le respecter et en tirer toutes les conséquences, car la Grande-Bretagne sortira de l'Union Européenne. Cette décision bouscule les plans établis et impose une réflexion collective. Elle est le révélateur d'un malaise trop longtemps ignoré. Trop longtemps, on a fermé les yeux sur les doutes exprimés par les peuples européens. On m'a souvent fait le reproche de parler avec gravité ces derniers temps, parce que je disais que l'Europe pouvait être tragique, avec la menace terroriste, la crise migratoire, la montée de l'extrême droite ».

Et donc, pour l’Eglise bien avertie sur les circonstances catastrophiques de notre ère par les évangiles, cette info aura-t-elle le même écho ? Assurément non !
Les Saintes Ecritures ont milles et une fois attesté la suprématie de Dieu sur les Nations de la terre. En voici un verset : « C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence. Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. » [Daniel 2 : 21-22]
L’Eglise, laissera-t-elle ce vent de panique jouer sur sa conscience comme le veulent les puissances terrestres ? Non ! Car bien évidemment notre gouvernement n’est point terrestre mais céleste, appartenant à Christ- Jésus tout comme à son royaume. Lui-même attesta : «Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. » [Jean 18:36], (petit clin d’oeil aux combattants de l’Islam, Ndlr).
Le combat des citoyens du royaume de Dieu ne se trouve point dans la quête de leur bonheur ici-bas, mais dans l’acquisition du salut éternel par le biais du Christ-Jésus en combattant non pas contre la chair et le sang mais contre les principautés de ce monde [Éphésiens 6:12].
« Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » [Jean 17:15-16]
Ainsi l’attitude à adopter face à cette nouvelle politique est la même, celle de demeurer dans la prière, et d’implorer le règne du Véritable sur toutes les Nations.

La Rédaction

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