Une famille chrétienne accusée de maltraitance pour leur éducation basée sur les évangiles

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« Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »[ Éphésiens 6:4 ]. Un verset très certainement prit au sérieux par la famille Bodnariu, et qui ne plairait pas au service de placement pour enfants.

Une famille chrétienne pentecôtiste de la communauté roumaine de Norvège est dans le tourment à cause de l’éducation chrétienne qu’elle prodigue à ses enfants.
Le service du placement familial pour enfant de la Norvège, connu sous le nom de Barnevernet, s'octroya le droit de retirer les cinq enfants de Ruth et Marius Bodnariu, le 16 novembre dernier suite à une soi-disant accusation de maltraitance qui proviendrait d'un des enfants, ayant dit à son école, que « Dieu punissait le péché ». Des propos enfantins largement suffisants pour l’agence qui justifia son devoir de retirer les enfants à cette famille chrétienne qu’elle juge extrémiste pour les placer en adoption, sans entamer une véritable enquête ou un simple entretien avec les parents. Une catastrophe pour ces parents qui voient leurs progénitures placées dans trois familles différentes avec un droit de visite extrêmement limité.

« La raison pour laquelle nous avons cette réponse pour la famille Bodnariu est parce qu'ils ont une très grande famille en Roumanie et aux Etats-Unis. Deuxièmement, nous avons une communauté pentecôtiste roumaine très, très forte et bien tricotée ici aux États-Unis et dans toute l’Europe. Ceci est un problème qui ne va pas mourir en bas pour nous. La communauté est très, très motivée et nous n’allons pas cesser le combat jusqu'à ce que nous voyions ces enfants libérés. Nous sommes prêts à aller au long terme. Si cela prend des années, alors ainsi soit-il, on ne va pas arrêter », déclara le révérend Cristian Lonescu.

En soutien aux familles, Cristian Lonescu, pasteur de l'Eglise pentecôtiste Elim de Roumanie, à Chicago, vice-président de l'Union pentecôtiste roumaine aux États-Unis et au Canada, programma une manifestation qui se tiendra le 8 janvier 2016 à l’ambassade de Norvège dans la ville de Washington.
« Ils ont dit que c’était la croyance des parents, la croyance chrétienne, et ils ont dit que cela a créé un handicap chez les enfants parce qu'ils racontent aux enfants que Dieu punit le péché, et cela ne va pas dans leur point de vue. Dans les accusations, ils ne mentionnent pas l'aspect religieux, ne font l'affaire que sur les abus, même s'il n'y a aucune preuve », déclare au Christian Post le frère de Marius Bodnariu, qui dénonça cette pratique abusive en affirmant que son frère et sa belle-sœur n’ont jamais maltraité ni abusé de leurs enfants, ne donnant que de légères punitions lorsque ceux-ci se comportaient mal.

En effet, l’école que fréquentent leurs deux jeunes filles ainées aurait été préoccupée par l’éducation religieuse qu’elles recevaient. Un véritable abus de pouvoir car l’agence aurait abusé de ses droits en retirant définitivement les cinq enfants à leur famille pour seul motif, les propos des deux ainées révélant une éducation stricte, et pourtant non prouvée. L’agence n’aurait à ce jour trouvé aucune preuve physique et médicale témoignant d’une maltraitance ou quelques sévices que ce soient sur ces enfants. Rajoutons à cela que les dires des deux jeunes filles ne furent recueillis dans la légalité qu’exigent les règles du service en vigueur.
« C'est peu clair et ils utilisent la langue très vague [sur le commencement des moyens de procédure d'adoption,] mais il est absolument incompréhensible de chercher plus d'informations sur la famille et les évaluer un peu plus, et pourtant aller de l'avant avec le processus d’adoption. Ils ne peuvent pas, en général aux États-Unis et dans de nombreux pays, vous ne pouvez pas démarrer le processus d'adoption jusqu'à ce que la dernière décision de la justice, des tribunaux, a été faite. Ils vont parallèlement à cela. »,dénonça le pasteur Lonescu.

Une famille en Christ, victime de plus d’un système mondain destructeur. Car l’agence ne serait pas à son premier coup d’essai. Cela fait plusieurs années que de nombreuses familles Norvégiennes se plaignent de l’inhumanité de ce service social.
« Il y a beaucoup de gens qui ont besoin d'adopter des enfants en Norvège » informe Bodnariu. Barnevernet serait-elle donc une agence répondant à un manque démographique en fournissant des progénitures prétextant désirer le bien-être de ces enfants ? De nombreuses familles victimes se regrouperont ce mois de janvier 2016 devant les ambassades de Londres, d’Allemagne, de la Belgique, des États-Unis, de la Pologne, du Canada, de l'Inde et de la République Tchèque. Une envergure dramatique et internationale de cette affaire. Un exemple flagrant d’un abus certain, relaté dans plusieurs médias à l'instar d'un article publié sur le site RT et intitulé : Les Norvégiens protestent contre les «enlèvements» du système norvégien de placement familial, dont voici un extrait :
« En 2014 Barnevernet s’est occupé du jeune fils d’un couple de Russes après que l’enfant a raconté à ses camarades de classe que sa mère lui avait arraché une dent branlante. D’après les dires de Natalya et Sergueï Chianok, leur fils Oskar, qui avait cinq ans à l’époque, a raconté à ses camarades d’école que sa mère lui avait accidentellement extrait une dent de lait. Natalya a expliqué que cela s’était passé au moment où elle l’aidait à passer un t-shirt par-dessus la tête et a fait tomber la dent qui était déjà branlante. Barnevernet a pour sa part estimé que c’était de la maltraitance envers les enfants et que la mère avait délibérément arraché la dent. »

Quelles sont les véritables intentions de Barnevernet ? Sert-elle le bien de la société ou participe-t-elle à la destruction sociale, familiale et psychique des enfants qui perdent leurs repères suite à un arrachement brutal, abusif et injustifiable ? Est-elle réellement inspirée par le bien ou dépend-elle d’une influence démoniaque ? En effet, lors d’un énième conflit avec l’agence, le président tchèque Milos Zeman a comparé le système de Barnevernet avec le « programme d’élevage sélectif arien » de l’époque de l’Allemagne nazie. Une très mauvaise comparaison. Bien que le monde ait renié Dieu et rejeté sa parole, celle-ci reste un guide absolu pour tout parent désireux du bien-être spirituel et physique de leur progéniture: « Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. » [Proverbe 22:6].

Force est de constater que les valeurs de la famille, transmises dans les évangiles depuis des générations ne cessent d’être combattues, voire, jugées arriérées. Il est du devoir d’un enfant de Dieu d’éduquer son enfant selon les principes bibliques de peur qu’il ne perde son âme en chemin: « N'épargne pas la correction à l'enfant; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, Tu délivres son âme du séjour des morts. » [Proverbes 23: 13-14].
Barnevernet n’agit donc pas dans l’intérêt des familles et le bien-être de l’enfant mais dans un tout autre registre dont le monde ignore encore les réelles motivations et engagements. A ce stade, nous ne pouvons que soutenir cette famille en Christ tourmentée par les lois des autorités et principautés dont le Seigneur nous avait déjà avertis, du langoureux combat que nous devrons mener contre eux.

La Rédaction

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