Une exhortation écrite par Yannick NILA

L’Homme est-il si ignoble au point de pousser un robot au suicide? Il semblerait que… oui. C’est tout de même insolite. Mais l’un des prophètes de la Bible, Jérémie, l’affirma; « le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître? » [Jérémie 17 v.9].
Accabler son prochain jusqu’à la mort, on le voit; mais dernièrement c’est un robot qui fut apparemment victime des atrocités humaines. Le robot avait-il une conscience?

Il mit fin à ses jours, se noyant dans une fontaine devant passants et collègues. K5, de son nom de baptême, travaillait en renfort à la sécurité dans un centre commercial dans le comté de Washington, aux Etats-Unis. Programmé pour comprendre l’environnement qui l’entoure, ce robot est équipé d’une combinaison de microphones, de caméras vidéo et autres capteurs, lui permettant de faire du bruit alertant ses collègues humains et dissuadant les criminels lorsqu’il détecte un problème ou un danger. Commercialisé pour 7 dollars de l’heure par l’entreprise Knightscope, tout se passait bien jusqu’à ce que l’une des machines jette l’éponge.

La cause reste officiellement inconnue mais quelques messages circulant sur les réseaux sociaux laissent entendre le stress que ressentait ce robot.
« Notre immeuble s’est muni d’un robot de sécurité. Qui s’est noyé tout seul. On nous avait promis des voitures volantes, on a eu des robots suicidaires », tweete un internaute.
Plus compatissant, un autre commente « C’est ok robot de surveillance. C’est un job stressant, on est tous passé par là ».

Stacy Dean Stephens, vice-présidente du marketing de Knightscope a tenu à rassurer qu’il s’agissait d’un évènement isolé. « L’accident fait l’objet d’une enquête. Aucune personne n’a été blessée ou touchée. Un nouveau robot sera livré gratuitement en remplacement, dans la semaine, au centre commercial Harbour dans le cadre de notre contrat. »

Réel suicide ou dysfonctionnement mécanique? Quoi qu’il en soit, K5 n’en est pas à son premier fail. 20 Minutes rapporte qu’en juillet 2016, un autre robot de la même gamme avait roulé sur un bébé de 16 mois, ou encore en début d’année, un autre avait été attaqué en pleine patrouille par un homme ivre.
La cohabitation Homme-robot semble mal partie. La prudence reste donc de mise face à ces technologies qui tendent à remplacer l’être humain, jusqu’à être autonomes, dotées d’une conscience propre, et d’une formidable intelligence artificielle. Bien que leurs mérites soient vantés, leurs dangers en cas de défaillance ne doivent être ignorés.

L’on ne peut devenir dépendant des machines, au point de s’y fier totalement et naïvement. La créature de Dieu reste irremplaçable, car dotée de son souffle et de son esprit. Mais son âme corrompue par le péché, celle-ci animée d’une passion débordante de créer pour y trouver un bien-être transmettra malheureusement à ses innombrables conceptions, ses défaillances. Car en utilisant l’intelligence que Dieu leur a donnée, tout en se suffisant à eux-mêmes, influencés donc par le diable qui rôde, les scientifiques en font de bons et mauvais usages, pour aider et/ou nuire, par chaque innovation technologique. Ainsi la science peut augmenter encore et encore, mais une science loin de Dieu reste un danger. Car le bien-être de l’Homme ne réside qu’en son créateur.

« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. » [Colossiens 2 v.8-10].

Audrey Wolber

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