Un pasteur iranien libéré après 5 ans de calvaire

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Il est de coutume d’espérer le meilleur lorsque nous franchissons la nouvelle année. Eh bien ! Elle ne l’avait pas encore vu que la famille du pasteur iranien Farshid Fathi Malayeri palpait déjà le miracle du Seigneur. De quoi entrer en 2016 avec action de grâce.

Et pour cause, le Pasteur, condamné en 2012 à six ans de prison après avoir été arrêté en 2010, a été libéré le 21 décembre 2015. Résidant encore il y a quelques mois, entre les quatre murs de sa cellule de la prison Rajaei Shahr à Karaj en Iran, l’homme de Dieu avait été condamné pour avoir embrassé la foi chrétienne au détriment de la religion musulmane, dominante dans le pays. D’une famille, pourtant musulmane, Farshid Fathi Malayeri avait ouvert son cœur à Christ à l’âge de 17 ans, et œuvrait dans son champ en tant que Pasteur des Assemblées de Dieu iraniennes.

Mais les autorités, retournées en grande majorité contre les chrétiens, l’ont condamné pour « atteinte à la sécurité nationale, au travers de sa participation à une organisation chrétienne, de récoltes de fonds et de propagande contre le régime islamique par la propagation du christianisme dans le pays ». Des accusations que le concerné n’a que niées tout au long de son procès. Mais qui malheureusement, ne l’ont pas épargné de la prison de Rajaei Shahr, qualifiée de « camp de concentration » tant les traitements affligés sont presque inhumains.
Y étant emprisonné avec de violents criminels, le pasteur en ressort tout de même le corps plein de meurtrissures et blessures.

De lourdes séquelles qui laissent percevoir l’acharnement de l’Iran à l’encontre des églises. Seyyed Ali Khamenei, chef suprême de l’Iran, ayant même appelé les autorités à régler le problème des églises de maison. Un appel qui déclencha, par ailleurs, de nombreuses arrestations de chrétiens et détentions de serviteurs de Dieu.

Malgré l’inquiétude des organisations chrétiennes, à l’instar du Christian Solidarity Worldwide, dont le directeur général, Andy Dipper avait déclaré : « nous restons profondément préoccupés par le traitement des chrétiens en Iran, qui sont victimes de harcèlement, de mauvais traitements et d’emprisonnements arbitraires pour avoir exercé leur droit à la liberté de religion ou de conviction », l’on se réjouit de la libération du pasteur, après avoir croupi 5 années de sa vie derrière les barreaux.

De nombreuses prières s’étaient élevées auprès du Seigneur pour la situation de ce martyr du Christ. L’on rend gloire à Dieu pour sa libération, lui ainsi que plusieurs autres chrétiens emprisonnés injustement. Comme l’a dit le psalmiste : « Il fait droit aux opprimés, Il donne du pain aux affamés ; l’Eternel délivre les captifs… » [Psaume 146 :7].

Aujourd’hui, le Pasteur qui reprend goût à la liberté peut rejoindre son épouse Leila, son fil Bardia ainsi que sa fille Rosana, contraint de fuir l’Iran.

La Rédaction

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