Torturé et violenté, David, huit ans décède noyé

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

La violence est toujours au rendez-vous, elle ne cesse d’être présente parmi nous. L’ennemi continue à utiliser l’Homme à ses fins, nuire à la création de Dieu. Dans sa ruse, il convainc l’Homme que l’ennemi est son prochain. Il sème alors en son coeur, la jalousie, la haine, la violence et tout ce qui en découle. Vulnérable, l’Homme se laisse parfaitement berner par ces pensées malsaines.
Les crimes, alors, s’enchaînent. Malheureusement.

Cette fois c’est à Saint-Herblain, en périphérie de Nantes, qu’un enfant de huit ans, meurt noyé dans sa baignoire. En cause, sans grande surprise, la mère et son compagnon. Tous deux furent placés en détention provisoire. Accusés par le parquet, d’homicide volontaire sur mineur de moins de quinze ans, en sus d’actes de torture et barbarie.

Autopsie

Selon des sources judiciaires, l’enfant présentait des lésions et hématomes sur l’ensemble de son corps, ce qui laisse croire qu’il subissait des violences, avant de décéder par noyade, comme l’atteste l’autopsie.
Mercredi 11 janvier 2017, le couple appela d’urgence les pompiers. C’était en fin d’après-midi. Démunis de tout regret, ils déclarèrent aux secours présents, qu’il s’agissait d’un accident. Après quelques tentatives de réanimation, David est déclaré mort.
Mais voilà, les témoignages recueillis et certains éléments de l’enquête iraient en contradiction avec la version du couple.

Que s’est-il réellement passé?

Nous sommes face à un couple sans antécédent judiciaire, à première vue tout à fait normal. La mère, âgée de 36 ans, s’installa en France en 2008 pour poursuivre ses études. Le petit David, né en Côte d’Ivoire et élevé par sa grand-mère, rejoint sa mère en août dernier. Avec son compagnon, un ouvrier de 31 ans, la famille comptait déjà deux autres enfants, de 18 mois et 3 ans.

L’enquête nous apprit que le jour du drame, David avait été puni, après avoir subi des violences physiques, dès son retour de l’école. Frappé avec un objet non identifié, il aurait été également entravé aux chevilles et aux poignets avec des liens trouvés dans l’appartement.
Plongé dans une baignoire remplie d’eau froide, le jeune garçon succomba. Il semblerait que la punition de la baignoire soit une habitude pour le couple. Cité par le journal Presse Océan, un voisin témoigna avoir entendu l’enfant crier et demander « pardon » à maintes reprises et promettait qu’il ne recommencerait plus.
Le jour même, le couple fut interpellé et mis en garde à vue. Les deux autres enfants en bonne santé, furent confiés aux services sociaux.

Une bien triste nouvelle. Sous le choc le maire de Saint-Herblain exprima son étonnement. «On ne comprend pas qu'un drame comme celui-ci puisse se produire.» Des élus prirent contact avec le corps enseignant et le personnel de l’école, où était scolarisé David, en classe de CE1, afin de trouver la meilleure manière d’annoncer la nouvelle à ses camarades de classe. Pour cette affaire délicate, des psychologues vont se mobiliser pour leur parler.

La violence n’est pas une solution

Triste est de constater que de nombreux enfants sont victimes de violences abusives infligées par leurs parents, et dont la majorité succombe. Malgré les dispositions d’aide à l’enfance, mises en place, le calvaire persiste.

Nous reconnaissons que l’enfant a besoin de correction lorsqu’il commet une bêtise, afin de le redresser et l’éduquer, et cela relève du devoir des parents. Si l’enfant a des droits, il a également des devoirs, comme d’obéir à ses parents [Ephésiens 6 v.1]. Abuser de son autorité pour nuire à l’enfant, est un crime pour les parents. L’on refuse la violence mais prime l’instruction. Il faut savoir néanmoins, que certains parents ont grandi dans cette violence, et de ce fait, le retransmettent par automatisme.

C’est donc à l’aide de la Parole de Dieu que nous saurons élever convenablement nos enfants. Car les parents sont cette autorité que Dieu plaça auprès de l’enfant pour l’enseigner et l’instruire [Proverbe 1 v.8]. Ils sont un modèle pour le développement de l’enfant dans ce monde. A eux, alors, incombe cette responsabilité pour laquelle un compte-rendu sera fait devant Dieu, pour la vie de chaque enfant. L’enfant étant le projet de Dieu. En définitive, veillons à les éduquer dans l’amour, sous le règne de l’Eternel, par les valeurs de sa parole.

Nous lançons un appel à l’Eglise de s’unir dans la prière pour tous ces enfants, qui perdent la vie par abus des parents.

« Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » [Ephésiens 6 v 4]

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La Rédaction

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