Soudan : un leader chrétien enfin libéré

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il aura croupi cinq mois en prison, et ce, sans le moindre motif d’inculpation. Voici le quotidien déplorable de nos frères Soudanais. A l’instar des pays du Moyen Orient, où les chrétiens survivent grâce à Dieu aux persécutions abjectes dont ils sont victimes.

Voici ce que nous savons de ce qui semble être une énième affaire d’injustice. Le 13 décembre 2015, Telahoon Nogose Kassa, âgé de 36 ans, leader de l’église évangélique Bahari à Khartoum est convoqué par les services de renseignements au sujet de ses activités. Se présentant au siège du NISS (National Intelligence and Security Services – service de renseignements et de la sécurité des services nationaux), il n’en ressortira plus, si ce n’est pour être placé en détention à Khartoum. Et lorsque les langues se délient et que l’on demande le motif de son emprisonnement, les réponses restent floues.

Il semblerait tantôt que l’homme de Dieu soit soupçonné de collaboration étroite avec un missionnaire étranger, ou encore le NISS n’aurait pas apprécié sa prise de position contre le gouvernement face au retrait de la propriété de l’église, suite à la libération des pasteurs soudanais Peter Yein Reith et Yat Michael. Mais sans aucune raison juridique à cette incarcération, tous les signes démontreraient qu’il s’agirait en l’occurrence, d’une mise à l’ombre en raison de sa foi en Christ. Rappelons que le Soudan se définit parmi les états musulmans les plus radicaux. Se situant d’ailleurs, selon les rapports de la mission Portes Ouvertes, au huitième rang de l’index mondial des 50 pays persécutant le plus les chrétiens pour leur foi et violant inlassablement les droits de l’Homme.

strong>« Enfin Kassa est libéré, merci pour vos prières et nous espérons que d’autres suivront », postait, reconnaissant, le frère de Kassa sur sa page Facebook.
C’est vrai, il est à bon de rappeler de ne point oublier dans nos prières tous ces frères et sœurs emprisonnés injustement pour avoir proclamé le Nom de Jésus-Christ, comme le pasteur Hassan Abdelrahim Tawor, vice-modérateur de l’Eglise soudanaise du Christ (CSCS), enfermé cinq jours après Kassa et toujours derrière les barreaux.

Dans l’affaire de Telahoon Nogose Kassa, on ne connaît certes les raisons précises de sa soudaine libération mais il est rapporté que cette décision serait étroitement liée aux textes officiels du NISS, qui stipulent que nul ne peut être maintenu en garde à vue pendant plus de quatre mois et demi. Toutefois, face à l’inévitable persécution des enfants du Christ, ne dérivons point nos regards du Seigneur, qui ne nous délaisse livrés à nous-mêmes, mais au contraire en pleine adversité nous apporte sa paix et nous en délivre. « Il fait la plaie, et Il la bande ; Il blesse et sa main guérit » [Job 5 :18]

C’est une victoire pour notre bien-aimé qui n’abandonnera certes pas sa mission. Comme l’apôtre Paul, entre emprisonnements et libérations, l’objectif demeure toujours la mission du Royaume de Dieu, pour ses âmes. En Dieu notre refuge et notre force. « Mais ceux qui se confient en l'Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. » [Esaïe 40 :31]

La Rédaction

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