Une exhortation écrite par Yannick NILA

Loin des rings de boxe, c'est bien dans sa cellule du Centre Correctionnel de Chillicote, dans le Missouri, que Sandy Harrell a reçu le KO de sa vie.
Comme compagnon de cellule, elle ne s'attendait sûrement pas à ça. Alors qu'elle y résidait depuis plusieurs mois maintenant, Sandy Harrell, se retrouva, à sa plus grande tristesse, à partager sa cellule avec sa fille. Âgée de 30 ans, cette dernière partageait la même addiction que sa mère : la drogue.

Pour Sandy, quel que fut le degré de son état à cet instant, il n'en fut pas moins douloureux d'assister à la déchéance de sa propre fille. Une situation, qui, par sa violence, eut don de lui ouvrir les yeux.
« Regarde maman, lui lança un jour sa fille au réveil, c'est incroyable, c'est la première fois que nous ne nous sommes pas battues pour une pipe de methamphetamine ».
Sandy, qui ne signait pas sa première incarcération, eut le cœur brisé. Le voile tombé, un soir, elle se tourna vers Celui dont sa mère lui parlait dans son enfance et raconte : « Je me rappelle avoir demandé à Dieu de m’aider parce que je ne savais pas vivre autrement et que tout ceci devait changer. […] J’avais été élevée dans une bonne famille. J’aurais vraiment aimé que mes enfants le soient aussi. »

La drogue, une affaire de famille

La drogue, Sandy Harrell, y prit après son second accouchement dans l'espoir de perdre du poids. Mais très vite, elle ne put s'en passer, et y plongea totalement durant des années. Si profondément qu'elle ne se rendit compte de sa prochaine grossesse qu'au bout de 8 mois ! Elle partage d'ailleurs que son dernier enfant ne l'a jamais vu clean. Une ambiance qui bien des années envenimait cette famille, de la mère au père en passant par les enfants. Car, sachons que le paternel également est passé par la case prison, pour la même addiction.

La désintoxication spirituelle

Mais ce jour-là dans sa cellule, la jeune mère, qui pensait ne pas mériter l'amour ni le pardon de Dieu, vit son âme sauvée par son Père.
Peu de temps, sortie de prison, Sandy dû laisser derrière elle sa fille, et commencer sa réhabilitation spirituelle et physique. Quel meilleur endroit que… l’église de Jésus-Christ.
Épaulée par son fils, Chad et son cousin, deux seules personnes de son entourage à ne pas se droguer, Sandy remit pied à l'église.
« J’étais toujours allée à l’église avec ma mère, mais je n’avais jamais eu de relation personnelle avec Jésus. Avec Jésus, même mes pires jours sont meilleurs que les plus beaux jours de ma vie passée. »

C'est donc à Freeway Ministries, une église baptiste, que la restauration s'opéra pleinement. « Sandy est une lumière brillante. Dieu a fait un magnifique travail dans son coeur », témoigne l'évangéliste John Stroup.
La jeune femme, aujourd'hui épanouie s'attèle à mener une vie de droiture confortée chaque jour par la Parole et l'Amour merveilleux de Dieu.
Et Sandy a effectivement de bonnes raisons de rendre des actions de grâce au Seigneur, son époux s'étant à son tour, en prison, converti à Jésus-Christ. Prenant plaisir à la communion fraternelle en espérant ce merveilleux jour où sa famille sera pleinement réunie.

Réel témoignage de la puissance de Dieu, par son histoire, Sandy Harrell apporte la lumière aux plus désespérés.
« Mon ancien mode de vie chaotique m’a mené dans une maison où les gens se battaient au couteau ou à l’arme à feu. Alors que j’aurais dû être avec mes enfants. Dieu m’a protégée tout ce temps. Il avait prévu pour moi un moyen de sortir de tout ça. Je le vois maintenant. Je suis tellement heureuse de voir les plans qu’Il a pour moi. Je n’ai qu’à être obéissante. »
Oui l'Eternel a pour nous des projets de bonheur et non de malheur [Jérémie 29:11]
Il est si doux et réjouissant de voir de quel enfer le Seigneur peut ramener une âme à Lui, la restaurer et faire d'elle un canal de lumière et de grâce.

La Rédaction

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