Rempli de l’Amour de Dieu, il adopte plus d’une centaine d’enfants

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

“Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien”, dit la Parole de Dieu. Dans le même chapitre du livre aux Corinthiens, l’apôtre nous décortique les saints attributs de l’Amour; la patience, l’humilité, l’honnêteté, la paix, la confiance, la justice, la vérité. De même, le Seigneur Jésus-Christ nous énonce le second commandement que voici: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” [Matthieu 22 v. 39]. Il nous dit encore : “il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir” [Actes 20 v.35].
L’Amour doit alors être l’essence même de notre existence ici-bas. Un Amour qui doit régir notre être, notre nature, nos actions. Produisant des oeuvres palpables dignes de notre Père.

Pour en témoigner, nous vous racontons l’histoire de Tong Phuc. Nous sommes au Vietnam, en 2001, lorsque Tong Phuc, un disciple du Christ et ancien ouvrier du bâtiment était à l’hôpital avec son épouse, qui allait donner naissance à leur enfant. Sur place, le futur père fit un terrible constat. Alors que plusieurs femmes enceintes entraient dans la salle d’accouchement voisine, les infirmières en ressortaient sans aucun nourrisson. Il comprit alors que ces mères avortaient à tour de rôle. Le choc fut terrible.
Profondément touché et bouleversé, Tong Phuc demande à l’hôpital de pouvoir emporter les corps des bébés avortés afin de leur offrir une digne sépulture. Requête inouïe mais acceptée.

Pour honorer son engagement M. Phuc usa de ses économies en acquérant une terre au sommet de la montagne Hon Thom dans la ville de Nha Trang. L’on rapporte que depuis 2001, il y enterra plus de 10 000 bébés avortés. Révélant le fléau considérable qu’est l’avortement.
Alors que l’on verrait ce lieu comme un cimetière, notre bon samaritain le considéra plutôt comme un jardin visant à toucher le coeur des femmes qui souhaitent avorter.
Le nom de Tong Phuc fut propulsé aux quatre coins, si bien que moult femmes ont commencé à lui confier leurs nouveau-nés, ne pouvant en prendre soin.

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Devant l’affluence de ces nouveaux êtres sans défense, Tong Phuc fonda alors un orphelinat. Là, les enfants ont la possibilité de grandir dans un environnement serein et aimant. Plus d’une centaine d’enfants furent déjà recueillis. Notre bien-aimé porte un amour sincère pour chacun d’eux les considérant comme ses propres enfants. Si attaché, qu’il souhaite que sa famille reprenne le flambeau même après son départ. “Je vais poursuivre ce travail jusqu’à mon dernier souffle… Je souhaite que mes propres enfants continuent à aider les gens d’un même coeur”, déclarait-il.

N’est-ce pas là, l’amour de Dieu qui doit déborder en nous jusqu’à jaillir dans la vie de nos prochains. En cela, nous serons appelés véritables enfants de Dieu, le père des orphelins, le défenseur des veuves, c’est Dieu dans sa demeure sainte. Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, il délivre les captifs et les rend heureux. [Psaume 68 v.6-6].

La Rédaction

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