Québec: Rentrée 2016 sous tension suite à l’instauration des cours sur la pratique sexuelle

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

L’ennemi se déchaine, opère dans toutes les sphères de notre société. Et nous le savons. Sa cible première, les chrétiens ? Oui bien entendu mais aussi, la jeunesse, avenir du monde.
S’assurer de leur brisement mental afin de leur inculquer des valeurs contraires aux principes bibliques; ayant par ailleurs régi et construit notre société actuelle; c’est se garantir une société future aux valeurs anarchistes, blasphématoires et destructrices pour l’Homme. Le plongeant dans un chaos sur un plan physique, psychologique, spirituel et de cela, mortel. À l’aube de son existence.

“Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de l'impudicité; c'est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté” [1 Thessaloniciens 4 v. 3-4]. Imaginons-nous un instant une société où la sexualité est désacralisée, quelles en sont les conséquences? Payer ses cours de conduite en nature, plus précisément par relation sexuelle entre un ou une étudiante et son prof de conduite, en Hollande par exemple. Un sujet qui suscita notre curiosité et la rédaction d’un article. Ou encore, instaurer dès le bas âge à l’enfant la possibilité de choisir son identité sexuelle, et par la suite, son partenaire sexuel… pour ne citer que ces exemples. Ainsi, les valeurs du mariage déjà bien combattues, et du rapport intime dans l’amour de l’autre, se voient piétinées et reléguées par les gouvernements même comme principe déphasé. Encore pire, ces valeurs sont de notre temps accusées d’être à l’origine des vices et crimes sexuels dans notre société, dus à son statut sacré, attirant ainsi les Hommes libertins, impudiques ou atteints psychologiquement; défiant dans la provocation les codes du Divin pour les soumettre à leur folie. Le monde à l’envers. L’antéchrist renverse ainsi les principes et valeurs louables contenant l’Homme sensé dans la maitrise de soi et de ses actes. Fait passer le bon pour le mauvais, l’insensé pour le sage réfléchi et curieux, la connaissance du mal en bien. Voici les faits.

Et si l’éducation sexuelle était obligatoire dans les écoles de vos enfants, en France ? Et si ces cours aussi importants soient-ils, sont enseignés par des professeurs de maths ou de français par exemple, possédant comme seul support et seule connaissance, leurs antécédents de vies, leurs connaissances en général, non accrédités donc non qualifiés? Inculquer à vos enfants des valeurs sur la sexualité, erronées et non conformes à votre foi et à votre éducation? Comment réagiriez-vous? C’est le cas problématique du Québec, actuellement.
En effet, d’après le site ICI Radio-Canada, la rentrée scolaire Québécoise est sujette à polémique. En effet le gouvernement aurait imposé un prénommé projet pilote d’éducation sexuelle visant à désacraliser la sexualité par la découverte des différentes pratiques sexuelles et sensibiliser la jeunesse contre les agressions sexuelles, maladies sexuellement transmissibles par exemple.

“L’éducation à la sexualité est prévue pour tous les élèves du Québec”. Elle servirait à “prévenir les agressions sexuelles, la violence dans les relations amoureuses, les infections transmissibles par le sang et sexuellement, les grossesses non désirées. Pour l'instant, aucune exemption n'est prévue”, selon le porte-parole du ministère Pascal Ouellet.
8200 élèves bénéficieront de ce programme avant qu’il soit étendu à tous les établissements scolaires dès 2017. Pourtant, ce programme serait déjà installé dans la ville d’Ontario au Canada. Bien entendu, il ne créa pas un grand engouement mais plutôt “la controverse, au point où de nombreux parents ont décidé de retirer leur enfant de la classe.”
Effectivement, des parents d’élèves québécois, mécontents que ce programme soit obligatoire et enseigné à leurs juvéniles progénitures, s’opposent fermement à cette décision et prévoient à leur tour le retrait pur et simple de leurs enfants du système scolaire. Quelques membres du gouvernement seraient d’ailleurs très offusqués et s’accordent avec le cri de détresse du corps éducatif. Des enseignants sont aussi exaspérés de devoir introduire dans leurs cours respectifs, soit maths, anglais, histoire ect., et sans horaire fixe, des cours improvisés sur la sexualité. Quel mépris pour ces professeurs québécois qui sont pourtant au contact direct avec la diversité culturelle, mais visiblement mis à l’écart par le gouvernement n’ayant demandé leur opinion, au préalable.
“Sur le terrain, on se demande si le ministère a tenu compte de la diversité culturelle et religieuse du Québec. Ainsi, comment devra agir l'enseignant ou la direction d'école avec un élève dont les parents s'opposent, pour motif religieux, à ce que leur fils ou leur fille de 12 ans apprenne en classe à identifier les différentes pratiques sexuelles?”

Et voilà que le sujet s’envenime lorsqu’il est avéré qu’aucun professeur spécialisé dans la sexualité ne sera envoyé dans les établissements pour prodiguer ces cours, pourtant très importants.
“Les personnes qui feront l'éducation à la sexualité n'ont pas besoin d'être des experts de haut niveau pour que la qualité des interventions avec les élèves soit assurée”. Propos suffisants pour déclencher la colère des responsables des établissements tels que Sylvain Mallette, président de la Fédération autonome de l’enseignement, et quelques politiques, décriant l’incompétence du gouvernement par sa volonté de déléguer ce type de programme à des professeurs non qualifiés. Raison de leur pauvre engouement à l’égard de ce nouveau programme.

Et vous, quel est votre point de vue ? Êtes-vous pour ou contre ? Cependant, porter un regard accusateur sur un système gouvernemental, dont nous connaissons l’état de décomposition, fait ainsi passer l’Eglise pour un tantinet coincée. En effet, nous gardons tabou un sujet aussi délicat, intime qu’est la sexualité, sa pratique et ses dérives. Pour nous limiter à partager des exhortations de condamnation, à l’encontre de ces jeunes âmes désorientées ou simplement curieuses et têtues, de nature. Ce sujet, tabou dans nos foyers, nos assemblées, le devient davantage lorsqu’il faut sensibiliser notre jeunesse élevée en Christ. Quel dommage! Voilà qu’en 2016, l’éducation scolaire québécoise brise le silence et décide elle-même d’éduquer sa jeunesse à sa manière. Il est temps que les organisations chrétiennes éclairent par la vérité en Christ, cette génération perverse que ce système anti-christique s’évertue à noyer dans la profondeur des ténèbres de ce monde pour un meilleur esclavagisme spirituel.

La Rédaction

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