Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le Seigneur nous demande de respecter les autorités mises en place par les Hommes, car cela relève de son ordre divin [Romains 13 v.1-2]. Cependant que devrions-nous penser lorsque ces autorités bafouent leurs propres principes? N’est-ce pas là, un outrage envers l’Eternel? Profonds athées ou pas, ils ne resteront guère impunis. Dieu inspire aux Hommes des valeurs et principes, pour le bon fonctionnement des sociétés. Il veille au grain sur ses créatures, même celles qui crachent sur ses valeurs. Ne faisant acception de personne, l’Eternel jugera tout Homme selon ses actes.

Vous souvenez-vous de ces faits déferlants la chronique en mai 2015? Il nous a été rapporté par divers médias, la conduite inadmissible de la part des forces de l’ordre. «Ce n’est pas la première fois, on est habitué», s’exclameront certains d’entre vous. À 4h15, sur le boulevard Sébastopol, deux policiers appartenant à la brigade de Seine St Denis, un lieutenant et un brigadier-chef de bonnes réputations; hors service au moment des faits, ont percuté violemment un livreur de pain. Ce père de famille, nommé Yazid, âgé de 40 ans, a été éjecté par la force de l’impact, hors de sa camionnette, et décéda peu après. Les policiers à bord d’une voiture banalisée, foncèrent tout droit vers la vitrine d’un commerce.

«Je n'arrive pas à accepter. La police est censée nous protéger et pas prendre la vie d'une personne. Mon mari est parti pour travailler et il y a des malades qui ont pris sa vie. Et surtout, c'est l'oeuvre de policiers. J'ai envie qu'ils payent.
Il est parti et ne reviendra pas. Nos filles de 11 ans et 9 ans, notre garçon de 7 ans ne l'avaient pas vu depuis une semaine, tellement leur père travaillait dur: il avait deux emplois. On ne sait pas ce que l'on va faire sans lui», a déclaré l’épouse du défunt, qui, accompagnée de sa famille, porta plainte contre la police.

Quelle est la cause de cet accident de la route morbide? Les deux représentants de l’ordre sortirent complètement ivres d’une soirée annuelle organisée par un service de la Police judiciaire. Mais l’injustifiable survient lorsqu’ils décidèrent de prendre la route dans leur état d’ébriété. Une décision prise très certainement à la vue de leurs collègues, qui sont tous aussi fautifs. Car des témoins avouèrent que les deux hommes tenaient «à peine debout». Il va sans dire que ces derniers connaissaient les risques mais décidèrent de s’en moquer, si l’on considère leur refus de faire un test d’alcoolémie. Pourtant obligatoire et salutaire dans ce contexte. Dramatique, car selon une source judiciaire, celui au volant avait 2,13 g d’alcool dans le sang.
De plus les vidéos de surveillance révèlent que le conducteur brûla plusieurs feux rouges. Devenant le temps d’une nuit, un danger public.

Immédiatement suspendus en attendant les résultats de l’enquête, Bernard Cazeneuve atteste lors d’un communiqué de presse que ces bourreaux malgré eux, écoperont d’une peine à la hauteur de leur délit. «Si l'enquête judiciaire confirme les premières constatations et révèle un comportement fautif et inadmissible des policiers, ils feront l'objet de sanctions disciplinaires d'une très grande sévérité, indépendamment des poursuites pénales. Dans l'attente des conclusions des enquêtes en cours, ils seront immédiatement suspendus ». En soutien à la famille, espérons que ces paroles ne soient point de faux espoirs. L’Inspection Générale de la Police Nationale, en charge de l’enquête, plaça le conducteur, brigadier-chef en garde à vue, mis en examen pour homicide involontaire aggravé. Le passager avec 1,6g d’alcool, fut simplement écouté comme témoin.
Cependant deux ans plus tard, nous ne connaissons le sort que réserva la justice à ces policiers, ni les résultats de l’enquête. L’affaire est-elle passée aux oubliettes? Car nous le savons, la justice peine à rendre justice lorsqu’il s’agit de ses ouailles. Quitte à blanchir certains d’entre eux dans le secret et l’impunité totale. Et ce, dans le monde entier.

Pire encore, lorsque des policiers, toujours plus nombreux à s’adonner à des violences exécrables, continuent à exercer, et restent impunis. Sous prétexte qu’ils oeuvrent au péril de leur vie. En véritables bandits, certains représentants de la loi s’octroient les pleins pouvoirs sur autrui, quitte à lui ôter la vie. Nous ne nierons pas que leurs services soient plus que nécessaires dans notre société et leur bravoure, à reconnaître et récompenser. Car cette fonction qui naît d’une réelle vocation, exige de s’oublier pour le bien-être de l’autre. Mais voilà, ces Hommes se doivent de montrer l’exemple, faire preuve de justice, et cela au quotidien. Ils ne sont guère au-dessus de la loi qu’ils ont juré de respecter et de faire respecter.
Un trait qui nous rapproche des ministres de Dieu. Car eux aussi offrent leur vie pour l’autre, s’engageant à honorer et faire honorer la loi de Dieu. Et la Bible est claire; celui qui aspire à être évêque se doit d’être irréprochable [1 Timothée 3 v.1]. Un seul écart de conduite peut être fatal, tant pour lui, mais aussi pour tous ceux qui le suivent. Une règle qui s’applique à ces policiers, qui au détriment de la prudence ont entraîné la mort d’un homme. Sachons, qu’évêques comme policiers ne sont au-dessus de la loi de Dieu, qui prime bien entendu.

Alors, veillons, frères et soeurs, que le règne de Dieu s’établisse dans les structures de notre société. Car nous ne pouvons demeurer indifférents ni silencieux face à la gravité de ces faits. Qui révèlent au passage l’état délabré de notre société et de ses valeurs. Nous ne sommes certes pas de ce monde, mais nous y vivons, de ce fait nous devons nous en soucier. Car qu’adviendra-t-il de notre génération et des futures si ceux censés être acteurs de notre sécurité deviennent les fouteurs de trouble? En effet, Dieu seul est notre sécurité!
Ainsi, prenons dès à présent de l’avance sur ce qui semble inévitable d’un premier abord. Retardons par nos supplications, l’ébranlement prématuré de ces structures, jusqu’au retour du Seigneur Jésus-Christ. Nous en avons reçu le pouvoir. « La prière fervente du juste a une grande efficacité. » [Jacques 5 v.16].

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La Rédaction

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