Une exhortation écrite par Yannick NILA

Lawrence McKinney. Ce nom ne semble rien vous dire présentement? Attendez-vous à l’entendre davantage. Sa malheureuse histoire publiée dans The Tennessean, fait actuellement le tour des médias internationaux. En effet, Lawrence McKinney est à lui seul, le symbole révélant l’impartialité de la justice américaine, et du mépris par excellence dont elle fait preuve dans certains cas. Mais il devient également le témoin vivant de la véracité de l’existence de Dieu; De sa grâce infinie à l’égard de tous, et de son pouvoir de restauration et de guérison des coeurs meurtris, menant ainsi l’Homme dans un bonheur parfait et une nouvelle vie en Lui.

“Bien que j'ai passé plus de la moitié de ma vie enfermé pour un crime que je n'ai pas commis, je ne suis pas aigri ou en colère contre qui que ce soit, parce que j'ai trouvé Dieu et me suis marié à une femme bien. Tout ce que je demande, c'est d'être traité de manière juste pour ce qu'il m'est arrivé.”

Grand nombre d’Hommes, très souvent issus de la communauté Afro-Américaine, sont arrêtés et condamnés à perpétuité ou à mort, pour des crimes qu’ils n’ont commis. 1943 est le nombre d’innocentés depuis 1989. Un chiffre dérisoire face aux erreurs judiciaires dont sont victimes une multitude de citoyens américains jusqu’à nos jours.
Certains, acquittés de justesse ou à titre posthume, sont dédommagés moyennant une compensation, lorsque l’état concerné le prévoit. Cependant le cas de Lawrence McKinney, acquitté en 2009, reste exceptionnel.

Ce dernier reçut un chèque de 75 dollars de compensation, après 31 ans, 9 mois et 18 jours de peine inique, derrière les barreaux. Et pour cause, le comité de probation aurait jugé insuffisantes et peu fiables les preuves innocentant le détenu. Elle trouva également prétexte dans sa conduite durant ses années d’incarcération, soit 97 incidents, qu’il reconnut et justifia en citant que “Seuls les forts survivent.” Puis, le même comité décida de prendre en compte les faux aveux du condamné, qui espérait une réduction de peine. Lawrence McKinney déclara, sur le conseil de ses avocats, être entré dans la maison de la victime.
Une compensation intolérable qui pour les défenseurs de Lawrence, est une manigance pour ne rien lui accorder. Car si l’on compte ses longues années de détention, l’ancien prisonnier devrait recevoir la somme importante d’1 million de dollars.

“Je ne suis pas aigri ou en colère contre quelqu’un, parce que j’ai trouvé Dieu”

Son histoire dramatique commence en 1977. Lawrence McKinney, originaire du Tennessee n’a alors que 22 ans. Le jeune homme est injustement condamné à une peine maximale de 115 ans de prison, le 22 juin 1978, pour avoir violé une femme, de Memphis, dans le Tennessee. La victime, agressée par deux hommes, identifia Lawrence comme étant l’un des violeurs. Cependant McKinney ne cessa de crier son innocence, tandis que son soi-disant compagnon reconnut les faits.
Dans son combat, McKinney sera vivement soutenu et suivi par une ONG aidant les détenus hypothétiquement innocents, appelée Innocence Project. En 2008, l’association va alors entamer une nouvelle analyse des mêmes preuves l’ayant condamné auparavant. Avancées techniques et technologiques obligent, le résultat est sans appel. Aucune trace de l’ADN de Lawrence McKinney sur le lieu du crime. Excepté ceux de la femme violée et du deuxième agresseur. Le détenu sort de l’ombre à la lumière. Justice lui est rendue. Ou presque…

Certes, le geste de la justice humaine demeure inacceptable mais pour Lawrence McKinney, le plus important reste sa rencontre avec le Seigneur, durant ses années de prison. Il est aujourd’hui un homme reconstruit.
“C’est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous” [Acte 3 v.16].

La justice des Hommes nous prouve ses limites et ses failles. Mais le juste juge demeure l’Eternel. McKinney est certes, innocent vis-à-vis d’un crime, mais sachons que la justice de Dieu vient redresser tous les injustes, criminels, méchants, coupables victimes du diable. Dieu soutient ainsi les âmes affligées et condamnées par la loi des Hommes, même à juste titre. Et les quatre murs d’une prison, lieu de sentence pour une multitude d’âmes opprimées ne peuvent l’empêcher d’agir et les sauver.

Ce nouveau témoignage intervient après la diffusion d’une vidéo, datant de quelques mois déjà, montrant plusieurs détenus, sauvés par Jésus-Christ, et entrant dans les eaux du baptême.
L’amour du Christ est sans limites. Et ne fait aucune distinction, ni acception de personne. [Acte 10 v.34]. Nous avons donc espoir que seul Jésus-Christ justifie toute âme victime d’outrages et d’injustice, et redonne une dignité perdue et bafouée par le mépris et la déconsidération des Hommes.

La Rédaction

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