Marie Misamu, la chantre de l’Eternel, rappelée vers le Père

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C’est une triste nouvelle qui vient toucher en plein cœur une partie du corps du Christ sur le sol Africain et parmi la diaspora. Une servante du Seigneur, à grande renommée, Marie Misamu, œuvrant principalement en République démocratique du Congo est décédée brusquement samedi soir, à l’hôpital de Ndjili, d’un arrêt cardiaque. Une nouvelle si bouleversante, mettant en émoi toute la communauté Congolaise éparpillée dans le monde ainsi que tous les admirateurs de la chantre de l’Eternel, de part et d’autre.

Vouant une certaine admiration pour les oints de Dieu, la communauté congolaise fit de cette disparition soudaine une véritable Saga. Entre confirmations et démentis provenant de sources soi-disant sûres, chaque chaîne web et site d’informations congolaises relayaient en direct les commentaires de proches et familles, aussi contradictoires les uns que les autres. Pour vérifier cette douloureuse nouvelle, certains correspondants se rendirent directement à la morgue de Ngaliema où se trouvait la dépouille de la chantre, selon les rumeurs. Celles-ci se confirment, tenant en haleine tout un peuple, pendant plusieurs heures. Un théâtre de désolation dans la ville de Kinshasa, nous rappelant tristement le décès d’un des plus grands adorateurs de la musique chrétienne, Alain Moloto.

Une grande perte dans l’univers de la musique Gospel Africaine

Au lendemain de son décès, une ville en pleurs, comme le témoignent de nombreuses vidéos d’internautes, partagées en boucle sur Facebook. Et pour cause, Marie Misamu régnait sur la musique congolaise évangélique depuis presque vingt-ans. Telle une pépite d’or, elle fut découverte et lancée sur le marché de la musique Gospel Africaine par un grand artiste du milieu, dans les années 90, Débaba. Le public Congolais, réputé comme très croyant, est conquis. Un succès qui franchit les frontières de l’Afrique étendant sa renommée dans l’Occident, au sein des communautés congolaises de la diaspora.
S’ensuivra des tubes que nous vous invitons à découvrir et réécouter : « Seigneur », « Reconnaissance », « Salela ngai bikamwa »,  « Ma Consolation », « Le Mystère du voile »,  « Mokeli na ngai », « Eh Yahwé,Masolo ya kati » et « Prière »

Une adoratrice hors pair, influençant de nombreux jeunes artistes, grâce à sa musique atypique entre Rumba, folk congolais et influences musicales Sud-Africaines. Porteuse d’un message, celui de sa reconnaissance envers l’Eternel, l’élue de Dieu toucha de nombreuses vies, conduisant ainsi un grand nombre à la repentance. Par sa discographie et son message évangélique, elle emmena au moyen de ses concerts et représentations publiques, des Nations à la louange et l’adoration de Jésus-Christ. Une grande perte dans le monde musical et artistique chrétien. Dieu dans son amour et sa volonté parfaite décida de reprendre sa servante à l’aube de sa quarantaine et aux portes de 2016.
Nous ne pouvons que rendre gloire au Père pour le témoignage vivant qu’elle fut. Né à Kinshasa le 16 novembre 1974 et originaire du Bas-Congo, l’on se souviendra des bons fruits qu’elle porta durant sa vie et sa carrière, bénissant ainsi un grand nombre d’âmes.

Nos pensées vont vers sa famille et proche, tout particulièrement vers son unique fille, Ruth Mary-Anne Misamu, dont les pleurs et les gémissements ne cessent d’inonder le web. Que Dieu les soutienne dans cette terrible épreuve. Lui, le consolateur, le Tout-Puissant au pouvoir de la vie et de la mort. Bien entendu, nous aurons de cesse de l’écrire, un enfant de Dieu ne meurt pas, il est juste en sommeil comme nous le révèlent les écritures saintes.
« Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: Ne pleurez pas; elle n'est pas morte, mais elle dort. » [Luc 8: 52]
Que l’âme de sa servante repose en paix.

La Rédaction

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