Licenciée pour avoir exprimé sa foi !

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

La persécution des chrétiens n’est, à nos jours, plus un secret pour ce monde, qui en est d’ailleurs premier auteur. Vivre pieusement et librement en Jésus-Christ s’avère donc un fou challenge, qui semble impossible. Une situation alarmante qui pousse des organismes et personnalités à gronder et dénoncer à la communauté internationale les incessants génocides des chrétiens perpétrés à travers le monde. Il est un fait, la chasse aux chrétiens a été ouverte depuis plusieurs décennies maintenant, s’amplifiant au fil des années. Elle franchit les portes de l’Occident. Nous assistons à l’effervescence des captures, arrestations, voire exécutions d’enfants de Dieu, en raison de leur foi manifeste ou non. Cette guerre anti-christ s’est infiltrée dans toutes les sphères de notre société, certes, menée modestement, mais ravageuse pour de nombreux foyers.

En témoigne, cette triste et énième histoire. Sarah Kuteh, mariée et mère de 3 enfants est une infirmière qualifiée exerçant depuis 15 ans, à Dartford en Angleterre. Cette dernière s’illustre également comme une femme de foi, convaincue du pouvoir de l’Evangile.
Fraîchement embauchée à l’hôpital de la vallée de Darent à Dartford, en novembre 2015, elle fut très rapidement limogée. Et pour cause, durant ses services de soin, l’infirmière partageait sa foi en évangélisant ses patients!
Employée multitâche, Sarah Kuteh avait pour responsabilité la prise en charge des patients avant leurs interventions chirurgicales. Elle avait également pour mission de leur faire remplir un formulaire, dans lequel figure tout un nombre de questions, dont celles d’ordre confessionnel.

Fort est de constater que l’évangéliste n’allait point de main morte. Menant au front la supervision des patients et leur soin spirituel. Il n’est plus à rappeler que la venue du Seigneur fut pour sauver les opprimés [Marc 2 v.17]. Nous pouvons espérer alors que Mme Kuteh, guida vers la voie de la guérison, un nombre conséquent d'entre eux. En effet, l’infirmière pouvait évaluer près de 50 patients par semaine, parlant donc à plus de 1000 patients en six mois; rapporte le journal anglais The Telegraph. L’agent double s’étendit davantage sur le sujet, révélant son plan d’attaque dans ses débuts. Cibler les plus atteints. Ainsi, lorsque les patients paraissaient dévastés, elle partageait son témoignage, parlait de sa foi, de sa rencontre avec Jésus-Christ, du bienfait que cela lui avait apporté, “Je les rassure, en leur montrant la joie et la paix que je trouve dans le Seigneur”.

Quoique d’un bon sentiment, les échos de son comportement parvinrent à la direction, suite à certaines plaintes adressées par des patients. L’infirmière reçoit un premier avertissement.
Elle dit avoir “reçu une lettre disant que je pouvais parler de religion avec les patients, mais seulement si on me le demande”.
Soumise aux autorités supérieures, tel que la Bible l’enseigne [Romains 13 v.1], Sarah Kuteh se remet à l’ordre et opte pour une approche conforme à sa lettre de réprimande.
Dorénavant l’infirmière demandait l’aval des patients, qui acceptaient pour une grande majorité, d’être suivis spirituellement par l’évangéliste, confirme-t-elle.
Néanmoins, malgré cette nouvelle approche, de nouvelles plaintes furent déposées à l’encontre de l’infirmière, par des patients se sentant importunés. La direction prit de ce fait l’initiative de la suspendre.
Suspendue de juin à août, une enquête fut menée par la direction. En ressortent des témoignages de patients désabusés, affirmant que l’infirmière opportuniste serait aller trop loin. Par exemple, celle-ci Bible à la main, tenta de prier pour un patient réfractaire. Tandis qu’un autre témoigne ne pas avoir apprécié la prédication de l’infirmière lors de sa préparation pré-opératoire.

Le monde plongé dans une grande ignorance ne sut comprendre les oeuvres de l’infirmière. Animée d’une bonne intention, ses agissements décriés par les patients hospitalisés sont jugés inadmissibles pour sa direction. Tombe l’inévitable, une sentence sans appel ! La douce Sarah Kuteh fut alors licenciée par l’hôpital de la vallée de Darent à Dartford.
Criant à l’injustice, Mme Kuteh poursuit l’hôpital pour licenciement illégal et abusif, rapporte le Daily Mail. Se justifiant qu’elle agissait selon le respect des patients, conformément à la lettre reçue de sa direction. Rétorque alors le porte-parole de l’hôpital: “Malgré le résultat de plaintes des patients et un avis officiel de l'hôpital, elle n'a pas changé son comportement, nous avons donc agi de façon appropriée pour résoudre le problème.”
Cette fervente amoureuse du Seigneur, sous-estimée, questionne ses détracteurs sur ce point, “Comment pourrait-il être dangereux de parler à quelqu'un de Jésus?”
Tout en sachant qu’une semaine avant l’incident, le Premier ministre du Royaume-Uni, Theresa May déclarait publiquement que les chrétiens sont parfaitement libres d’exprimer leur foi dans leur lieux de travail comme en lieux publics.

De ce fait, vient alors à la rescousse de Mme Kuteh, un organisme influant et non des moindres, The Christian Legal Centre (CLC), centre juridique chrétien. Dirigé par Andrea Williams, CLC entreprend de défendre les droits de l’infirmière.
En action, l’organisme rebondit sur les propos avancés par le Premier Ministre dénonçant que “le cas de Sarah a démontré que la réalité pouvait-être très différente. C'est le dernier cas dans la liste croissante où une expression des croyances chrétiennes au lieu de travail soit punie de façon disproportionnée pour ceux qui vivent et parlent de leur foi publiquement.”

Quelle leçon en tirer ?

En France, la loi sur la laïcité accorde à toute confession, la liberté de culte et d’expression de sa foi. Et ce, dans des établissements publics, tels que les prisons, les hôpitaux, où certains représentants de confessions diverses visitent les patients ou détenus, pour ainsi s’entretenir sur la foi. “Les principales religions en France peuvent prévoir des aumôneries animées par des ministres du culte afin de permettre aux usagers de ces établissements publics d'exercer librement leur culte.”
Mais précisons que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen stipule que La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.

Au coeur de la réalité des croyants

Pour ceux qui sont en Christ, il nous est impossible de rester insensibles face à nos prochains. Nous sommes appelés à être, à vivre et demeurer dans l’amour, premièrement envers l’autre. Mener une vie régie par les valeurs propres à l’Evangile. C’est ainsi que déclare le Proverbe 14 v.21 : “Celui qui méprise son prochain commet un péché, Mais heureux celui qui a pitié des misérables!”.
Les persécutions surviendront, pour ceux qui veulent vivre pieusement en Christ [Actes 14 v.22], comme ce fut le cas pour notre Seigneur lui-même, certes, mais la récompense issue d’une mission si honorable procure un bien-être au-delà, un bien-être éternel. De quoi motiver les troupes du Seigneur, à demeurer fermes dans sa voie, notre foi.
Car, détenteurs d’un message divin si bouleversant, nous ne pouvons nous réduire au silence, sans pour autant conduire les coeurs perdus à la royauté de notre Père.

Soyons confortés et fortifiés dans l’affermissement de notre foi par la méditation, l’exhortation mutuelle dans un amour fraternel car “Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux!” [Matthieu 5 v.10].
Comme Mme Kuteh, et biens d’autres, ne relâchons nos efforts, pratiquons la loi de Dieu, de tout notre coeur, ainsi nous serons réellement affranchis des législations assouvissant l’Homme, et nous marcherons en sécurité, en Christ.

La Rédaction

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