Les diplomates américains doivent quitter la R.D. Congo sous l’ordre des Etats-Unis

8th-post-featured

Une exhortation écrite par Yannick NILA

Suite à de nombreuses tensions, des heurts et conflits relevés dans différentes villes de la R.D.Congo, comme dans la province de Kananga et à Kinshasa; le jeudi 29 Septembre 2016, le département d’Etat américain recommanda aux familles du personnel diplomatique américain de quitter le pays, pour cause d’insécurité.
Les manifestants du 19 septembre qui pataugeaient dans le sang à Kinshasa, un portrait inquiétant d’un combat sans merci à Kananga entre les civils et les soldats; viennent ériger un climat peu rassurant pour les familles diplomatiques américaines en République Démocratique du Congo, ce qui sans attendre, poussa le département d’Etat américain à demander le rapatriement de ses ressortissants. Washington précise que “le risque de troubles civils est élevé à Kinshasa et dans d’autres grandes villes” du pays.

Entre-temps nous signalons l’application de sanctions de la part du Trésor américain qui prit la décision ce mercredi 28 Septembre de geler certains avoirs de deux généraux de l’armée et de la police de la R.D.Congo pour une coercition des “libertés et droits politiques du peuple congolais”, mais également pour leurs entraves au processus démocratique au sein du pays.
Bien entendu, nous savons que le coeur du problème est le report de la présidentielle congolaise. Origine de ces violences kinoises et tous ces morts.

Le pays au bord du gouffre

Au pouvoir depuis 2001, la constitution interdit formellement au président Joseph Kabila, de se représenter cette fois-ci, à l’échéance de son mandat, le 20 décembre 2016. Non seulement, ce dernier ne se prononce aucunement sur son départ, mais ne semble pas non plus se presser à organiser les élections, or le délai approche à grands pas. Les nations s’inquiètent. Parmi elles, les Etats-Unis ou encore la France. Par ailleurs, le ministre français des Affaires Etrangères, Jean-Marc Ayrault n’a pas mâché ses mots en déclarant que la R.D.Congo est actuellement “au bord de la guerre civile”, ce qui n’arrange pas le pouvoir de Kinshasa. Une déclaration à laquelle, M. Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, réagit en ces termes : “Nous ne sommes ni le Soudan du Sud ni La Libye. Avec Lumumba, nous avons déjà payé le prix de l’ingérence. Il y a quelque chose qui se trame contre ce pays.”
Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls. Le Canada, aussi, a rappelé ses ressortissants, et invité ses habitants à ne point se rendre en RDC, plus particulièrement au Nord et à l’Est du pays.

Les tensions sont multiples

La situation est plus que tendue et le gouvernement congolais ne dit mot. Mais le frère cadet du président, ainsi nommé, Zoé Kabila s’est pourtant exprimé, et ces paroles nous en disent long. Celui-ci affirme que le président Kabila n’a guère l’intention de rester éternellement au pouvoir mais pour autant la famille Kabila n’est “prête à léguer le pouvoir à n’importe qui”.
Une déclaration qui nous laisse parfaitement entendre que le pouvoir de la RDC est bien pris en otage par une famille, qui semble se positionner au-dessus de la constitution au détriment de la population.
En dehors du dialogue convoqué, les Kabila détiennent d’autres cartes en main pour se maintenir au pouvoir coût que coûte.

Dans un dessin obscur nous arrivons à peine à tenter de comprendre ce qui se trame réellement dans le pays ; les Etats-Unis et autres pays internationaux sont bien entendu mieux informés que nous. Ils sont d’ailleurs mieux équipés en dispositifs pour établir leur conclusion. Notons également la présence de sud soudanais et de rebelles Ougandais dans le pays, signalés par le gouvernement Ougandais. Rien d’étonnant alors si demain l’Ouganda vient attaquer la R.D.Congo. La visite du président Kabila à son homologue ougandais, le 4 août dernier soulève moult questions. Ne pouvait-il pas alors être en connaissance de la présence de rebelles ? Ou, est-ce là un plan bien échafaudé pour maintenir le pouvoir en place en soulevant un conflit armé ?

Le plan de Dieu

L'Eternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte ? L'Eternel est le soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ?
[Psaume: 27 v.1]

Alors que pouvons-nous dire encore si ce n’est à la nation, à ceux qui partagent la foi en Christ, que Dieu est au contrôle de tout. Certes, l’Homme fera des projets mais la volonté de Dieu s’accomplira et nous sommes sans peur maintenant que nous savons que le Seigneur veut faire éclater sa gloire pour cette nation et que tous les alliés de ces pays s’éloignent afin que rien ni personne ne puisse partager sa gloire. La victoire n’émanera ni de l’Orient ni de l’Occident mais de l’Eternel Dieu, le Dieu du Congo, le seul à avoir le dernier mot.

“Je te rendrai pour ce peuple comme une forte muraille d'airain; Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; Car je serai avec toi pour te sauver et te délivrer, Dit l'Eternel. Je te délivrerai de la main des méchants, Je te sauverai de la main des violents.”
[Jérémie 15 v. 20-21]

Le Seigneur Dieu gardera son peuple, lui le refuge de ceux qui le cherchent. Il ne permettra pas que l’innocent et le juste meurent avec le méchant, comme Il a dit à son serviteur Abraham, Il sauvera le pays s’il y a au moins dix justes qui le craignent, car s’Il est pour nous qui sera contre nous ?

La Rédaction

Photographies

Voici les dernières actu des artistes

Laissez un commentaire