Le respirianisme, une pratique risquée du jeûne, actuellement en vogue

8th-post-featured

Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le respirianisme ou plutôt les respiriens. Esotérisme ou découverte des bienfaits et richesses humaines et environnementales créées par Dieu?
Une nouvelle tendance en recrudescence grâce aux réseaux sociaux. La connaissiez-vous? Né au courant du XXème siècle durant le New Âge, sous l’influence d’une idée traditionnelle indienne, enregistrant plus de 40 000 adeptes et pratiquants en France, le mouvement est cependant très mal perçu. Pour cause, ses contraintes dangereuses à l’allure sectaire. Le président de la Miviludes en France (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) Serge Blisko, s’offusque de l’ampleur de ce mouvement. « Le respirianisme séduit et attire "des personnes fragiles, en quête de mysticisme, qui pourraient tomber sous l’emprise mentale de ce mouvement ».

En juin dernier, apparaissait sur le site Independant, le témoignage de Camila Castelo et son compagnon Akahi Ricardo. Tous deux parents, affirment ne manger que trois fois par semaine, des repas draconiens à faire pâlir les gourmands. En effet, leurs corps ne se contenteraient que d’un bout de fruit, ou de racine. Car leur principale source d’alimentation serait… l’énergie de la terre. Soit, une façon spirituelle de s’alimenter en captant des énergies dites vitales.
« L’Homme peut facilement vivre sans manger, tant qu’il est connecté aux énergies qui nous entourent et à travers la respiration », affirme Camila Castello, 34 ans. Le couple défend cette forme de religion; depuis 2008. Expérimenté, Camila atteste d’ailleurs ne s’être alimentée que 5 fois au cours de sa grossesse. Dure à croire.

Une information aussitôt critiquée, pour dénoncer un comportement irresponsable, à haut risque.
Et pour cause, le respirianisme est la pratique d’une vie assez surprenante. Il consiste à se nourrir de l’air, de lumière, et des énergies de la terre. En d’autres termes, l’adepte se prive d’aliments ou liquides durant une très longue période. Et ne ressent aucunement une envie de faim. Toutefois, cette pratique de jeûne d’un nouvel âge, fortement décriée, entraîna de nombreuses âmes Respiriennes, dans des dérives sans précédent, jusqu’à la mort.

Le jeûne, un bienfait pour le corps, l’âme et l’esprit, mais à quel prix ?

Précurseurs du jeûne, Esther, Daniel ou encore Jésus-Christ lui-même, ne défièrent guère leur force humaine, bien que rester plusieurs jours sans manger ni boire révèle une capacité mentale et physique élevée.
Toujours d’un point de vue humain, le jeûne est un régime alimentaire promu par de nombreux médecins, qui conseilleraient d’ailleurs de se priver de manger, une fois par semaine pour un résultant probant à long terme pour le corps humain. Que dire alors de la thérapie du jeûne pour soigner les cancers?

Oui, le jeûne, une restriction alimentaire à la mode, et qui plus est, assure au corps, un bien-être certain et permet également à nos esprits de s’élever vers Dieu, lorsqu’il est pratiqué à des fins spirituelles, bien entendu.
Mais hélas, comme toute bonne oeuvre, les dérives, détournements, et plagiats exacerbés ne manquent à l’appel. À la quête d’une perfection illusoire loin de Jésus-Christ, qui rend parfait, l’homme et ses idées farfelues créent et recréent des philosophies toujours plus dangereuses les unes des autres. Comment alors distinguer le vrai du faux ?

« Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l'autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère? Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet d'une chose dont je rends grâces? Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » [1 Corinthien 10 v.29-31]

Ainsi avant d’apporter tout jugement sur ce jeûne extrême ou alimentation non commune, que nous dit la parole de vérité? Quelles que soient nos croyances et convictions, qu’elles soient effectuées dans l’objectif d’honorer notre Père céleste et ses valeurs. Alors, à l’aube d’adhérer à des pratiques quelconques, il serait plus vigilant de les placer à la lumière de l’évangile, pour être éclairé de la vérité et discerner si les oeuvres qui en découlent sont bonnes ou nuisent à notre âme.

Il est vrai que tout ce que Dieu créa, la terre, la nature, la lumière, le système solaire et au-delà, fut pour le bien-être de l’Homme. En tirer des bienfaits est donc tout à fait naturel. Sans oublier la riche capacité humaine, pour laquelle les scientifique s’interrogent sur ses limites. Car l’Homme n’a encore atteint 100% de ses capacités physiques. Les meilleurs d’entre nous n’étant encore qu’à 15%. Trop attraits sur les bénéfices et le progrès, nous omettons d’explorer toutes nos capacités humaines.

Libre à vous d’apporter votre lumière sur ce sujet. Néanmoins, nous clôturons cette information par la parole de Dieu qui révèle que l’Homme ne se nourrira pas de pain seulement mais de toute parole dite par l’Eternel [Matthieu 4 v.4]. Ainsi se priver de manger ou de boire, pour des raisons de santé ou de bien-être, ne suffit à sauver son âme et ne garantit en aucune façon la totale santé du corps et de l’esprit. Tout comme manger cinq fruits et légumes par jour. En somme, vanité et perte de temps. Tout ce qu’il reste c’est la vérité, soit l’évangile du Christ ressuscité, qui accorde à nos corps fatigués et malades, force, guérison et protection contre toute maladie et autres.

Invoquons notre Dieu pour connaître sa volonté parfaite en toute chose.

Wissa KOLOLO

Photographies

Voici les dernières actu des artistes

Laissez un commentaire